jeudi 19 décembre 2019

L'ancien presbytère de Jumilhac est à vendre rue des Félibres

Ouf ! avec le Brexit nos amis Anglais vont s'établir chez nous !

Et comme ce sera difficile de se procurer des capotes anglaises, on va avoir une hausse de la natalité !

On est sauvé, on va devenir une ville !

Montcigoux : Ernest n'est pas Ernest !


Le célèbre squelette de Saint-Pierre-de-Frugie a été daté au carbone 14. Les résultats, révélés ce jeudi, annihilent la légende qui en faisait l’auteur et la victime de crimes horribles commis au XIXe siècle.
Les résultats communiqués ce jeudi 28 novembre par le Ciram, laboratoire girondin, enfoncent le clou : Ernest n’est pas Ernest.
La datation au carbone 14 du célèbre squelette de Saint-Pierre-de-Frugie (Dordogne), exposé dans la tour du manoir de Montcigoux, retient une période comprise entre 1278 et 1388, comme l’ont révélé nos confrères de France 3 Périgord sur Twitter dans la matinée.
Voilà qui confirme les recherches de Bernard Aumasson, ce généalogiste affirmant de longue date que les ossements découverts en 1913 ne peuvent être ceux d’Ernest Pagnon de Fontaubert, mort en 1862.

Il faut sauver le château de Jumilhac. Il n'est pas grand sans raison !



Allez lire le Populaire. Merci à lui. Jumilhac n’est pas sur ses terres. On est en Dordogne. Mais c’est une inattention lors de la Révolution qui en est la cause. Qui connaît la route de Jumilhac à Thiviers comprend. On est sur les terres de Sud-Ouest ou de la Dordogne Libre.


Grace au Populaire nous en apprenons sur notre château. On y tient beaucoup. On ne se lasse pas de le regarder quand nous sommes dans le pays. Allez le voir à Jumilhac ! Sortez des sentiers battus de Sarlat, remontez à Brantôme puisen visitant en chemin, filez à Jumilhac.



« En arrivant dans le bourg de Jumilhac-le-Grand, à un jet de pierre (de 7 km précisément) de la Haute-Vienne, l’œil glisse irrémédiablement vers sa silhouette imposante. Une masse qui s’étire irrésistiblement vers le ciel dans une succession de tourelles et cônes qui culminent à plus de 25 mètres, à la finesse rehaussée de faîtières en plomb ciselées. Le château de Jumilhac a inspiré en son temps Gustave Doré. « Il disait que cette toiture était la plus romantique de France », sourit Henry de la Tour du Pin, l’actuel propriétaire qui perpétue une histoire familiale débutée en 1927, par l’acquisition du domaine par ses grands-parents maternels.
Cette spectaculaire toiture recouverte de plus d’un hectare d’ardoises corréziennes taillées à la main, certaines d’un bon centimètre d’épaisseur, d’autres guère plus grandes qu’un paquet d’allumettes, est parfaitement emblématique du site. Pourtant, en la scrutant, on y décèle les ravages du temps qui passe. Et un petit tour dans les combles confirme le diagnostic. Outre l’invasion de la mousse et la détérioration des épis de faîtage, les trous sont nombreux et l’infiltration de l’eau, inévitable.
Une situation qui a poussé Henry de la Tour du Pin à lancer, le 15 novembre 2019, un appel à contribution sur la plateforme de financement participatif dartagnans.fr. Car si, « sur un exercice triennal, le château se suffit à lui-même avec les visites, entre 11.500 et 12.00 par an, les réceptions et les mariages organisés sur place », soit des recettes de l’ordre de 100.000 euros qui permettent de régler les impôts, les salaires, dès qu’une dépense imprévue survient, elle grève immédiatement le budget. Et dans le cas de la toiture, la note s’élève à… 120.000 euros, avec notamment le recours à une nacelle et le démontage d’une partie du mur d’enceinte pour la faire passer. A terme, un portail devra y être installé.

Comment en est-on arrivé là ?

La situation a empiré de jour en jour depuis… vingt ans, alors que les derniers travaux effectués sur la toiture remonte à 1967 avec la restauration de la couverture de l’aile gauche. Pour l’aile droite, il faut remonter à 1940 et à 1937 pour le vieux château (la partie centrale). Un premier devis avait en effet été réalisé en 1998 et se chiffrait à 6.000 euros pour quelques fuites dans le grand salon. « Il s’agissait juste d’une reprise. Mais ma mère n’avait pas très envie d’entreprendre ses travaux alors on a attendu. »
Les fuites se multipliant, un nouveau devis est réévalué en 2004, puis en 2007. « Mais avec le décès de ma mère en 2008, on n’a rien fait. Et puis ici, dès qu’on tourne la tête on voit autre chose à faire et on oublie. On a laissé traîner les choses… », reconnaît le châtelain, qui vit à Périgueux et ne dort que très occasionnellement dans le château. Comme ses aïeux d’ailleurs : les derniers habitants ont quitté les lieux en 1964. Un état de fait qui a sûrement contribué à la détérioration de l’état des lieux.
« La problématique de Jumilhac, finalement, c’est que lorsqu’ils ont racheté le château, qui appartenait jusque-là à deux habitants et qui hébergeait plusieurs activités de la commune _ les jardins à la française étaient même devenus un champ de blé, un verger et un potager, ndlr _, ils songeaient à le laisser en héritage à leur fils aîné, Antoine. Mais il a disparu pendant la « drôle de guerre » en 1940, ma grand-mère ne s’en est d’ailleurs jamais remise. Ma mère et ma tante avaient leurs vies loin de Jumilhac. L’espoir de voir leur descendance reprendre le domaine disparaissait à jamais. »

L’engagement d’un homme, dans la lignée de sa mère

C’est la mère d’Henry de la Tour du Pin, dont le premier souvenir au château remonte à ses 13 ans et une semaine passée avec son frère à déblayer un petit escalier dans une tourelle,  qui va pourtant donner un nouvel élan à Jumilhac. « En 1964, ma mère a eu l’idée d’ouvrir le château aux visites. » Classé aux Monuments historiques en trois temps (1922, 1923, 1924) autant pour l’extérieur que l’intérieur, il attire rapidement les curieux. Et Henry, qui se destinait à une carrière de vétérinaire avant de se réorienter vers l’informatique, s’est peu peu glissé dans son sillage.
« Rien ne me prédestinait à m’orienter vers le patrimoine, je n’y étais pas préparé. Ça s’est fait naturellement. En 1983, ma mère s’est cassé le col du fémur, on a retardé l’ouverture du château d’avril à juillet et j’ai commencé à l’aider de plus en plus pour les visites. J’y ai mis une rognure d’ongle et je me suis retrouvé absorbé par le château ! » s’amuse-t-il. Dès la fin des années 90, il prend en charge la comptabilité. En 2000, il relance les jardins à la française, puis il fait créer une partie réceptive dans l’aile gauche.

Un engouement populaire et international

C’est aussi lui qui découvre, au début des années 2000, la symbolique alchimique que l’on retrouve un peu partout dans le château, et tout particulièrement sur la fameuse toiture. Car les dix épis de faîtage, qui ont également besoin d’un petit ripolinage, ne figurent pas n’importe quoi… « Il y a surtout des détails pas clairs pour ne pas dire absurdes. Mais il s’agit en fait d’un résumé entier de la quête de la Pierre philosophale ! Cette découverte donne un autre intérêt au château, c’est l’histoire dans l’histoire. »
Une part d’ésotérisme mise en avant lors des visites guidées qui intrigue et séduit… et cela se retrouve dans l’engouement suscité pour la cagnotte lancée à 5.000, puis 10.000 euros sur dartagnans.fr : au bout de quinze jours, 4.000 euros ont été récoltés. Deux semaines plus tard, la somme a doublé. Et elle dépasse désormais allègrement les 10.000 euros espérés alors qu’il reste encore quelques jours jusqu’au 31 décembre 2019 sa clôture officielle.
Une somme qui ne représente certes que 10 % du budget global. Elle représente par exemple la seule restauration de la faîtière qui représente la Justice. « Mais cela permet de donner l’élan. […] C’est un château qui frappe, c’est sûr. Tous les dons viennent de particuliers, beaucoup de locaux , du village ou de la Dordogne, mais aussi de beaucoup plus loin car les dons viennent de sept pays différents. Jumilhac a une aura certaine. » Difficile de le contredire. »