dimanche 29 mars 2020

In memoriam Pierre Ortega, l’historien de Jumilhac


Nous venons d’apprendre le décès de Pierre Ortega.

M. Pierre ORTEGA,
 
survenu dans sa 85e année.
En raison des circons­tances actuelles,
un temps de recueille­ment au moment de l’inhumation aura lieu
au cime­tiè­re de Jumilhac-le-Grand
ce jour vendredi 27 mars 2020, à 14 h 30
Une céré­mo­nie sera organisée ultérieurement
quand les circonstances le permettront.
La famille remercie par avance toutes les personnes
qui s’associent à sa peine
 
 
Nous avons connu Pierre lors de notre installation à Bourdoux. Tout d’abord par son livre sur l’histoire de Jumilhac emprunté à la bibliothèque municipale. Puis nous l’avons rencontré. Il est venu à Bourdoux. Il nous a dit que leur première résidence à Jumilhac fut en location chez mon cousin.
Nous n’avons pas manqué ses chroniques d’histoire dans La Pépite.


On se rencontrait au marché du dimanche en été. On appréciait les mêmes producteurs. Il aimait cuisiner.  Je me souviens qu’il préparait des ratatouilles lors des grandes chaleurs l’été.

Monique Ortega nous ouvrait les registres d’Etat-Civil à la mairie.
Pierre nous a photographié tout le livre de comptes des ancêtres Tallet de Bourdoux. Photos transmises à une chercheuse de Bordeaux.
Nous avons échangé pour l’exposition sur la guerre de 14-18.
Sa photothèque personnelle sur le Périgord est exceptionnelle.
Et quel plaisir de participer à ses visites commentées sur les moulins, les fontaines…

La dernière fois nous avons communiqué sur le tacot.


Sachez que son livre Jumilhac au fil du temps est disponible en ligne sur Gallica

jeudi 19 mars 2020

Avec le décès du breton Patrick Le Lay, je me souviens de TV-Breizh, de Pierre Abélard et pense au château de la Meynardie dans mon Périgord Vert, confiné que je suis.

Patrick Le Lay

Né à Saint-Brieuc

http://lefenetrou.blogspot.com/2019/09/tour-de-bretagne-suite-de-saint-suliac.html

""Patrick Le Lay est le fils de Jean Le Lay, ingénieur, et de Gabrielle Collin2. La famille Le Lay vit pendant la Seconde Guerre mondiale à Plémet, commune où se réfugie à l'été 1942 la famille d'Abraham Drucker (père de Michel Drucker), médecin de campagne arrêté sur dénonciation peu de temps auparavant. Alors que Pierre Le Lay, frère de Jean, accueille Lola Drucker (enceinte de Michel à ce moment) à la gare de Rennes, cette dernière est arrêtée par un officier de la Gestapo avec son fils aîné Jean car elle n'a pas de papiers en règle. Pierre Le Lay qui parle couramment allemand, s'interpose et fait passer Lola Drucker pour sa femme, ce qui sauve la famille Drucker3,4,5.

Patrick Le Lay effectue une partie de sa scolarité au lycée Saint-Vincent de Rennes. Il étudie par la suite à l'École spéciale des travaux publics puis au Centre des hautes études de la construction avant d'intégrer l'univers du bâtiment et travaux publics (BTP). Il est également ancien élève du Centre de perfectionnement aux affaires (CPA), l'« executive MBA » d'HEC6.

Vie privée

Patrick Le Lay se marie le 12 novembre 1966 à Claudine Sénécal, avec qui il a deux enfants, Laurent-Eric et Anne-Vefa Le Lay2." Wikipedia n'es pas à jour ! (voir plus loin)


« Rude en affaires et avec ses collaborateurs, ce Breton voue une véritable passion à la culture de sa région21. »
Il est à l'origine de la création de la chaîne régionale bretonne TV Breizh, filiale du groupe TF122.
En août 2005, dans le magazine Bretons, il accuse la France d'avoir organisé un génocide culturel (ethnocide) en Bretagne, et il affirme : « Je ne suis pas français, je suis breton. Je suis un étranger quand je suis en France. »23
En décembre 201224, dans une interview accordée à France Bleu Breizh Izel, il se déclare ouvertement favorable à l'indépendance de la Bretagne24. "

Pour le reste on connaît ! Il ne faisait pas dans l'hypocrisie ! mais les gens ont été choqués. Ils ignoraient ! ben voyons ! Coca-Cola !

TV Beizh et Pierre Abélard

Abélard n'a pas apprécié son séjour à l'abbaye de Rhuys  !

Lors de la préparation de la conférence internationale Pierre Abélard à l'aube des universités, j'ai été invité à une émission de télévision de TV Breizh à Lorient. J'ai alors découvert la séance de maquillage. Je consultais mes notes quand la journaliste parlait. La peur du trou de mémoire. La chaîne avait un an alors. La conférence a eu lieu en 2001.

Pierre Abélard
Colloque international de Nantes
Théologien, logicien, dialecticien, musicologue, Abélard reste un grand savant dont l'œuvre mérite d'être étudiée et enseignée. Neuf cents ans après sa mort, sa pensée, ses travaux, les polémiques savantes qu'il a nourries avec les grandes voix de son temps continuent de fasciner les chercheurs et les érudits. Le présent livre marque sur plusieurs points une étape nouvelle dans la connaissance de cette haute figure.
2003
filet
Collection : Histoire
filet
Format : 15,5 x 24 cm
Nombre de pages : 430 p.
ISBN : 2-86847-777-1
Disponibilité : en librairie
Prix : 24,00 €

Une recherche vient de m'apprendre que Jean Jolivet est décédé.


 

"Dans le film "dans la peau de John Malkovitch", le marionnettiste interprète Abélard et Héloïse dans la rue, ce qui est une reconnaissance du mythe par le cinéma américain, qui prouve ainsi qu'il connait également la légende d'Argenteuil."

Le château de la Meynardie à La Coquille


Il m'est arrivé de voir Patrick Le Lay en allant à Saint-Pierre de Frugie. Je ne m'étais pas trompé. J'ai vérifié. Le château de la Meynardie dont la vue vient d'être bien dégagée quand on va de Bourdoux à La Coquille, est la propriété de la famille Polette.
château de la Meynardie

Et geanet indique :

Histoire :

mercredi 18 mars 2020

" Malgré les apparences, le Limousin n'est pas en quarantaine. Il a toujours été comme ça. "


 
Un tweet de
 
LacrèmeduLimousin
 
@LaiterieFayes


Jumilhac-le-Grand, Taux de participation : 71,74%, les résultats


Jumilhac-le-Grand 24630
Résultats aux municipales 2020

: consultez l’intégralité des listes, des candidats, les résultats du scrutin du premier tour et les données-clés de la commune.
  • Maire sortante : Annick MAURUSSANE
  • Population : 1 244 habitants
  • Circonscription : 3e de la Dordogne
  • Intercommunalité : CC Périgord-Limousin

Résultats du 1er tour des municipales 2020

  • Taux de participation : 71,74%
  • Votes nuls : 3,79%
  • Votes blancs : 1,67%
Annick MAURUSSANE
A VOTRE SERVICE 39,10% (244 voix)
 
 
Patrick MEYNIER
Mieux pour Jumilhac 38,46% (240 voix)
 
 
Jean-Marc BUISSON
Jumilhac en grand 22,44% (140 voix)

samedi 8 février 2020

Bourdoux à Jumilhac ! Le Grand ! sur la route de Ladignac ! Le Long !









Nuit divine à Bourdoux



Ne manquez pas de le rappeler à nos amis britanniques du Périgord/Limousin : Les Britanniques nous ont piqué leur God save the Queen, profitant de l'opération réussie de la fistule anale de notre roi Louis XIV !

En 1686, la fistule anale de Louis XIV donne naissance à l'hymne britannique.



"Les Souvenirs apocryphes de la marquise de Créquy rapportent que l'air Seigneur (Dieu), sauve Le Roi a été composé par Jean-Baptiste Lully sur un texte écrit par la duchesse de Brinon pour célébrer la réussite de cette opération chirurgicale. En fait, il s'agissait d'un cantique en français écrit par celle-ci, de sorte que les orphelines de l'école de Saint-Cyr dont elle était supérieure puissent chanter lors de l'arrivée du roi rétabli8. Toutefois, en janvier 1687, lors d'une répétition de son propre Te Deum en latin, dans cette optique, Lully se blessa sérieusement au pied avec son bâton de direction et, ayant refusé l'amputation, mourra de la gangrène quelques semaines plus tard. "
"
Contrairement à ce que l'on diffusait, l'origine de plusieurs hymnes nationaux dont le dit God Save the Queen n'était pas le Domine, salvum fac regem9. L'histoire remonte une maladie grave du roi de France Louis XIV en 1686. À la suite de sa guérison, plusieurs Te Deum furent exécutés dans le royaume. Mais auprès de la Maison royale de Saint-Louis, les jeunes pensionnaires souhaitaient chanter leur propre cantique en français. D'où, Madame de Brinon, nièce de la fondatrice Madame de Maintenon, en écrivit un. C'était Jean-Baptiste Lully qui composa sa mélodie, juste avant le décès du ce musicien. Rappelons qu'à la suite de l'édit de Fontainebleau (1685), tous les chants liturgiques en français étaient interditsa 5. C'était une exception, avec les cantiques de Jean Racine, réservée à ces orphelines.
Puis en 1714, après la paix des traités d'Utrecht (1713), Georg Friedrich Haendel visita le château de Versailles. Cela peut expliquer pourquoi la première version de l'hymne britannique était issue de la mélodie de Lully.
Selon l'hypothèse, ce chant charma Haendel, qui avait passé sa jeunesse à Rome. Il copia et présenta cette pièce au nouveau roi George I er. S'il ne s'agit officiellement jamais de l'hymne national britannique, la version anglaise est toujours exécutée lors des cérémonies officielles9.
Alors que son origine était diffusée en France par une pique de la marquise de Créquy « Que l'hymne des Anglais naquit ... »9, à Londres elle restait, paradoxalement, obscure12. En effet, le sujet demeurait vraiment délicat pour Haendel. Le roi George fut accueilli comme prince protestant le plus proche de la feue reine Anne (selon l'Acte d'Établissement (1701) ; donc pas question, hymne issu du Domine catholique, mais ce texte français, dont le genre était interdit par Louis XIV, était convenable). De surcroît, quelle surprise pour Haendel, ce roi n'etait autre que son ancien patron à Hanovre. Et le compositeur ayant refusé d'y retourner cherchait maintenant la grâce de ce souverain. Sinon, il aurait dû quitter l'Angleterre. Encore y a-t-il une autre hypothèse. D'après les études de Christopher Hogwood, Haendel représentait, malgré son grand talent de composition et sa réputation, plusieurs œuvres méconnues sans mentionner leurs vrais compositeurs, ce qui restait incompréhensible même à Hogwood13. Dans ce cas, ce cantique français, qui était posthume (Lully) et non publié, était idéal ... à piller. En résumé, si Haendel peut être l'auteur de cet événement, il ne laissa aucune trace.
En outre, ce qui reste difficile, c'est qu'il ne reste aucun document officiel et sûr à Versailles ni à Saint-Cyr14. Outre-Manche non plus, personne ne réussit à identifier son origine jusqu'ici. "