"Le constat: la moitié des marins-pêcheurs français de l’époque s’expatrient six mois par an pour trouver le moyen de subsister.
Il n’y a aucun autre exemple de migration temporaire de cette ampleur à l’intérieur d’une profession à ce siècle et au siècle suivant. Ceci permet de mieux comprendre pourquoi sur les côtes de Bretagne, de Normandie et du Nord de la France toute une légende s’est peu à peu ancrée dans la mémoire collective autour de ce qui était une grande aventure.
Le pouvoir royal va tout faire pour encourager cette entreprise, et les primes sont maintenues et développées.
Les navires de Portrieux en bénéficient.
En 1785 ,7 bâtiments ont participé à la campagne de pêche:
L’Argus, commandé par Jean Vitel -300 tonneaux-87 hommes a déchargé à Marseille 4 240 quintaux de morue sèche, 1 300 quintaux de morue verte, 44 barriques d’huile.
Le Petit Aimé, commandé par Jacques Veillet- 120 tonneaux-14 hommes décharge à Marseille.
La Diane, commandé par Jean Baptiste Themoy- 290 tonneaux-102 hommes.
Le Coq, commandé par Jean-François Guillard- 75 tonneaux-15 hommes décharge à Bordeaux.
LE Jean-Baptiste, commandé par Louis Signoret décharge à La Rochelle.
Le Jumilhac, commandé par Louis Marie Morvan décharge à Bordeaux.
Ces deux derniers navires sont indiqués comme ayant pêché à St Pierre et Miquelon."
Il n’y a aucun autre exemple de migration temporaire de cette ampleur à l’intérieur d’une profession à ce siècle et au siècle suivant. Ceci permet de mieux comprendre pourquoi sur les côtes de Bretagne, de Normandie et du Nord de la France toute une légende s’est peu à peu ancrée dans la mémoire collective autour de ce qui était une grande aventure.
Le pouvoir royal va tout faire pour encourager cette entreprise, et les primes sont maintenues et développées.
Les navires de Portrieux en bénéficient.
En 1785 ,7 bâtiments ont participé à la campagne de pêche:
L’Argus, commandé par Jean Vitel -300 tonneaux-87 hommes a déchargé à Marseille 4 240 quintaux de morue sèche, 1 300 quintaux de morue verte, 44 barriques d’huile.
Le Petit Aimé, commandé par Jacques Veillet- 120 tonneaux-14 hommes décharge à Marseille.
La Diane, commandé par Jean Baptiste Themoy- 290 tonneaux-102 hommes.
Le Coq, commandé par Jean-François Guillard- 75 tonneaux-15 hommes décharge à Bordeaux.
LE Jean-Baptiste, commandé par Louis Signoret décharge à La Rochelle.
Le Jumilhac, commandé par Louis Marie Morvan décharge à Bordeaux.
Ces deux derniers navires sont indiqués comme ayant pêché à St Pierre et Miquelon."
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