lundi 28 septembre 2009

Château de la Forge, Savignac-Lédrier

voir http://lefenetrou.blogspot.com/search/label/forges
Photos ici :
http://jumilhac.blogspot.com/2007/05/la-forge-de-savignac-ldrier-sur-lauvzre.html

Monuments historiques
titre Château de la Forge
localisation Aquitaine ; Dordogne ; Savignac-Lédrier
dénomination château ; grosse forge
éléments protégés MH ferme ; communs ; portail ; fenil ; porcherie ; four
époque de construction 15e siècle ; 16e siècle ; 17e siècle ; 18e siècle
; 19e siècle
personnalité(s) Albret Jean d' (propriétaire) ; Albret Jeanne d'
(propriétaire) ; Laborie de Payzac (propriétaire) ; Pasquet (propriétaire)
; Combescot Louis (propriétaire)
historique L' histoire du château est intimement liée à celle de la forge
dont l' origine remonte sans doute à la fin de la guerre de Cent Ans (un
contrat de concession d' eau date de la fin du 15e siècle). Le château a
été construit du 14e au 16e siècle ; il comprend un corps de logis
principal flanqué de deux tours cylindriques ; sur la façade du bâtiment
principal, une belle porte Renaissance encadrée de deux colonnettes
supportant un fronton triangulaire s' ouvre sur un escalier droit voûté en
berceau ; à l' étage, subsiste une pièce dont les poutres sont décorées
des armes des Lubersac. La forge est un des ensembles de la métallurgie
ancienne les mieux conservés du sud-ouest de la France ; ses principaux
éléments vont du 17e siècle au début du 20e siècle, mais le site est connu
depuis la fin du 15e siècle ; attestée en 1521, et appartenant à Jean d'
Albret, elle fut vendue à un certain Laborie de Payzac, puis rachetée en
1566 par la célèbre Jeanne d' Albret ; à la fin du 16e siècle, l' ensemble
appartenait à ses maîtres de forges, les Pasquet ; la grande halle à
charbon de bois, la cantine et le logement de maître furent construits au
cours des 17e et 18e siècles ; en 1819, l' usine fut rachetée avec le
château par Louis Combescot et transformée ; le haut fourneau, en moellons
de schiste, haut de 11 m, date de 1820, son système de récupération des
gaz du gueulard, de 1870, et les fours à cémenter et à puddler, de 1871 ;
vers 1890, l' usine se diversifia en fabriquant des clefs, puis au début
du 20e siècle, des pointes ; la coulée du haut fourneau cessa en 1930 et
la production de clous, en 1975. Isolée et sauvage, la forge a donné lieu
à des opérations d' animation à vocation ethnographique qui ont permis la
sauvegarde du matériel, la reconstitution de la roue hydraulique et du
bocard en 1981. Les bâtiments des communs et de la ferme, des 18e et 19e
siècles, sont partie intégrante du domaine. La ferme était destinée à
assurer l' intendance du château et de la forge ; elle a conservé ses
installations annexes (fenil, porcherie, ancien four,...) et présente une
architecture traditionnelle marquée de détails pittoresques comme les
toits en avancée des fenils et la couverture à chicane de l' ancien four.
état établissement industriel désaffecté
propriété d'une personne privée
date protection MH 1979/12/28 : classé MH ; 1984/08/29 : inscrit MH
précisions Façades et toitures du château ainsi que le portail situé dans
le parc et l' ensemble de la forge (cad. AC 63, 65, 67) : classement par
arrêté du 28 décembre 1979 - Intérieurs du château lui-même ; façades et
toitures de la ferme et des communs (cad. AC 62, 63) : inscription par
arrêté du 29 août 1984
intérêt de l'oeuvre Inscription 22 08 1949 (château de la Forge) (arrêté)
annulée.
type d'étude recensement immeubles MH
Référence PA00082991
© Monuments historiques, 1992
date versement 1993/06/11

dimanche 10 mai 2009

Livres sur le Limousin

http://lemovica.free.fr/
Le site de Marie F. Houdart, une auteur éditrice

La vallée enluminée,
de Ginette Aubert
Arbres de Mai, Mai de l'élu
de Marie-France Houdart

L'Ombre de l'amour .
de Marcelle Tinayre

Bréjaude et clafoutis .
Le cahier d'une gourmande en Limousin.
de Régine Rossi Lagorce et MarieF Houdart

Des Andes au Limousin
Contes et récits
de MarieF Houdart

Pays et paysans du Limousin
de MarieF Houdart
Comprendre le Pays Limousin
... et y vivre...e l'i viure
de MarieF Houdart

Bouligou et Farcidure
de Régine Rossi Lagorce
avec la complicité de MarieF Houdart
et des illustrations de Barbara Pazcula

Les Lémovices

"Les Lémovices
Etymologie
Les Lémovices
ou
Lemo-uices - ceux qui vainquent par l′orme - ont donné à leur capitale le nom de Lemovicum (Limoges) devenu ensuite Augustoritum. En effet, le nom propre Lemo-uices est composé de deux éléments lexicaux: le premier lemo-, du gaulois apparenté au vieil irlandais lem et au latin ulmus désignant l′orme et le second uices celtique signifiant ′′qui vainquent′ (leurs lances étaient en orme).

Aspect historique

Au VIème s. av. J.-C. les Lémovices se sont installés dans le Limousin et le Poitou (c′est-à-dire dans les départements actuels de la Haute-Vienne, de la Creuse, de la Corrèze ainsi que dans une partie du département de la Charente), se mêlant aux
Ligures, peuple d′agriculteurs fixés quatre à six siècles plus tôt dans le Bas-Limousin. Leur territoire dont le chef-lieu était Lemovicum (Limoges) était riche en mines d′or: sur 9 sites aurifères ont été répertoriées 250 mines parmi lesquelles, celles de Cros Gallet (Le Chalard, Haute-Vienne) et de Fouilloux (Jumilhac, Dordogne).
L′or était d′abord exploité à ciel ouvert, puis en galerie dans des aurières (excavations de 5 à 30 m de large et de près de 100 m de long). Les minerais extraits par abattage au feu étaient concassés, puis mélangés avec du charbon de bois avant d′être pyrolysés (grillés) pour en oxyder les sulfures en dioxyde de soufre. Suivait l′opération de lavage au cours de laquelle l′or restait accroché aux peaux de mouton tapissant les canalisations d′eau: les peaux étaient ensuite brûlées, restituant l′or après une fusion au creuset. Dans certains cas, l′or était coulé en lingots sur place. L′activité minière remonte à l′âge du fer (entre le Hallstatt et la Tène ancienne). Bien qu′ils aient envoyé 10.000 hommes contre Jules César lors de sa conquête de la Gaule, les Lémovices qui étaient avant tout chercheurs d′or et commerçants, se sont secrètement alliés à Rome qui trouvait ses intérêts dans le fait que les Lémovices, en plus de l′or qu′ils extrayaient de leurs mines, contrôlaient d′importantes voies commerciales de par la situation géographique de leur territoire."

source ICI

dimanche 22 mars 2009

« alerte amphibien »

"Madame, Monsieur,

Depuis plusieurs années, les populations d'amphibiens traversent à l'échelle mondiale une crise sans précédent. En moins de 30 ans, plus 120 espèces semblent s'être éteintes et 435 ont fortement régressé. Aujourd'hui, près d'un tiers des 6.000 espèces d'amphibiens recensées dans le monde sont menacées d'extinction. A titre de comparaison, un oiseau sur huit et un mammifère sur quatre possèdent un niveau de vulnérabilité comparable. L'un des responsables de ce déclin est une maladie infectieuse émergente, la Chytridiomycose, provoquée par le fongus pathogène Batrachochytrium dendrobatidis. La Grenouille taureau introduite en France (dans le Loir-et-Cher, en Dordogne et en Gironde) est porteuse de B. dendrobatidis. Les premiers cas de mortalité associés à cette maladie sont actuellement observés dans les Pyrénées chez la Salamandre tachetée et l'Alyte accoucheur.

A ce jour, les connaissances concernant les maladies des amphibiens en France (Chytridiomycose, Ranavirus.) sont très limitées. Dans de nombreuses régions, des amphibiens disparaissent sans que les causes de leur mort soient clairement établies et il est possible que des mortalités massives d'amphibiens surviennent tout en passant inaperçues. Votre collaboration est donc fondamentale pour mieux connaître la situation de ces maladies en France et ainsi préserver la batrachofaune locale.

Si vous observez (ou avez observé au cours des années précédentes) des mortalités d'amphibiens, sans causes apparentes, merci de nous le signaler le plus rapidement
possible. Vous trouverez sur cette page web
(http://www.parc-naturel-perigord-limousin.fr/a_savoir/alerte_amphibien) toutes les informations sur cette « alerte amphibien ».

Merci d'avance de bien vouloir diffuser ce courriel dans votre réseau.

Cordialement,


Claude MIAUD
Directeur du Laboratoire d'Ecologie Alpine de l'Université de Savoie

Fabrice CHATEAU
Directeur du Parc naturel régional Périgord-Limousin"

lundi 2 février 2009

D'Abadie à la Coquille

"15 septembre 1955
"... à 11 h pris la route de Périgueux. Déjeuné à la Coquille (Restaurant Fonteneau (Remarquable et peu cher en rapport de sa qualité et de son abondance. Chercorat à 17h 30 "

Archives du Marquis René d'Abadie, Museum d'Histoires Naturelles de Nantes

mardi 13 janvier 2009

Gabriel Tarde

"Chômage, faillite, ruine, suicide : l’économie s’avère parfois dévastatrice. Pire même : criminelle. On a souvent entendu cette phrase en 2008 et pas seulement à gauche. Il n’est donc peut-être pas étonnant que l’on revienne doucement vers un penseur qui s’y connaissait en matière de délit. Gabriel Tarde (1843-1904), juge d’instruction dans sa bonne ville natale de Sarlat, avait commencé sa carrière comme criminologue. Il la termina en se penchant sur l’économie. Entre temps, il a fondé avec Émile Durkheim la sociologie.

Tarde est donc ce qu’on pourrait appeler un personnage. Un érudit qui brasse les idées par quantités impressionnantes, un bousculeur de concept dans une époque agitée qui connut la première grande globalisation. À la fin de sa vie, il publie La psychologie économique, deux forts volumes qui tirent leur substance d’un cours professé au Collège de France en 1900-1901. Car ce curieux homme fut aussi un aristocrate de la pensée, plus célèbre même à l’époque que son concurrent Durkheim."

Extrait de :
http://www.amateur-idees.fr/L-economie-du-3eme-type.html