dimanche 29 mars 2020

In memoriam Pierre Ortega, l’historien de Jumilhac


Nous venons d’apprendre le décès de Pierre Ortega.

M. Pierre ORTEGA,
 
survenu dans sa 85e année.
En raison des circons­tances actuelles,
un temps de recueille­ment au moment de l’inhumation aura lieu
au cime­tiè­re de Jumilhac-le-Grand
ce jour vendredi 27 mars 2020, à 14 h 30
Une céré­mo­nie sera organisée ultérieurement
quand les circonstances le permettront.
La famille remercie par avance toutes les personnes
qui s’associent à sa peine
 
 
Nous avons connu Pierre lors de notre installation à Bourdoux. Tout d’abord par son livre sur l’histoire de Jumilhac emprunté à la bibliothèque municipale. Puis nous l’avons rencontré. Il est venu à Bourdoux. Il nous a dit que leur première résidence à Jumilhac fut en location chez mon cousin.
Nous n’avons pas manqué ses chroniques d’histoire dans La Pépite.


On se rencontrait au marché du dimanche en été. On appréciait les mêmes producteurs. Il aimait cuisiner.  Je me souviens qu’il préparait des ratatouilles lors des grandes chaleurs l’été.

Monique Ortega nous ouvrait les registres d’Etat-Civil à la mairie.
Pierre nous a photographié tout le livre de comptes des ancêtres Tallet de Bourdoux. Photos transmises à une chercheuse de Bordeaux.
Nous avons échangé pour l’exposition sur la guerre de 14-18.
Sa photothèque personnelle sur le Périgord est exceptionnelle.
Et quel plaisir de participer à ses visites commentées sur les moulins, les fontaines…

La dernière fois nous avons communiqué sur le tacot.


Sachez que son livre Jumilhac au fil du temps est disponible en ligne sur Gallica

jeudi 19 mars 2020

Avec le décès du breton Patrick Le Lay, je me souviens de TV-Breizh, de Pierre Abélard et pense au château de la Meynardie dans mon Périgord Vert, confiné que je suis.

Patrick Le Lay

Né à Saint-Brieuc

http://lefenetrou.blogspot.com/2019/09/tour-de-bretagne-suite-de-saint-suliac.html

""Patrick Le Lay est le fils de Jean Le Lay, ingénieur, et de Gabrielle Collin2. La famille Le Lay vit pendant la Seconde Guerre mondiale à Plémet, commune où se réfugie à l'été 1942 la famille d'Abraham Drucker (père de Michel Drucker), médecin de campagne arrêté sur dénonciation peu de temps auparavant. Alors que Pierre Le Lay, frère de Jean, accueille Lola Drucker (enceinte de Michel à ce moment) à la gare de Rennes, cette dernière est arrêtée par un officier de la Gestapo avec son fils aîné Jean car elle n'a pas de papiers en règle. Pierre Le Lay qui parle couramment allemand, s'interpose et fait passer Lola Drucker pour sa femme, ce qui sauve la famille Drucker3,4,5.

Patrick Le Lay effectue une partie de sa scolarité au lycée Saint-Vincent de Rennes. Il étudie par la suite à l'École spéciale des travaux publics puis au Centre des hautes études de la construction avant d'intégrer l'univers du bâtiment et travaux publics (BTP). Il est également ancien élève du Centre de perfectionnement aux affaires (CPA), l'« executive MBA » d'HEC6.

Vie privée

Patrick Le Lay se marie le 12 novembre 1966 à Claudine Sénécal, avec qui il a deux enfants, Laurent-Eric et Anne-Vefa Le Lay2." Wikipedia n'es pas à jour ! (voir plus loin)


« Rude en affaires et avec ses collaborateurs, ce Breton voue une véritable passion à la culture de sa région21. »
Il est à l'origine de la création de la chaîne régionale bretonne TV Breizh, filiale du groupe TF122.
En août 2005, dans le magazine Bretons, il accuse la France d'avoir organisé un génocide culturel (ethnocide) en Bretagne, et il affirme : « Je ne suis pas français, je suis breton. Je suis un étranger quand je suis en France. »23
En décembre 201224, dans une interview accordée à France Bleu Breizh Izel, il se déclare ouvertement favorable à l'indépendance de la Bretagne24. "

Pour le reste on connaît ! Il ne faisait pas dans l'hypocrisie ! mais les gens ont été choqués. Ils ignoraient ! ben voyons ! Coca-Cola !

TV Beizh et Pierre Abélard

Abélard n'a pas apprécié son séjour à l'abbaye de Rhuys  !

Lors de la préparation de la conférence internationale Pierre Abélard à l'aube des universités, j'ai été invité à une émission de télévision de TV Breizh à Lorient. J'ai alors découvert la séance de maquillage. Je consultais mes notes quand la journaliste parlait. La peur du trou de mémoire. La chaîne avait un an alors. La conférence a eu lieu en 2001.

Pierre Abélard
Colloque international de Nantes
Théologien, logicien, dialecticien, musicologue, Abélard reste un grand savant dont l'œuvre mérite d'être étudiée et enseignée. Neuf cents ans après sa mort, sa pensée, ses travaux, les polémiques savantes qu'il a nourries avec les grandes voix de son temps continuent de fasciner les chercheurs et les érudits. Le présent livre marque sur plusieurs points une étape nouvelle dans la connaissance de cette haute figure.
2003
filet
Collection : Histoire
filet
Format : 15,5 x 24 cm
Nombre de pages : 430 p.
ISBN : 2-86847-777-1
Disponibilité : en librairie
Prix : 24,00 €

Une recherche vient de m'apprendre que Jean Jolivet est décédé.


 

"Dans le film "dans la peau de John Malkovitch", le marionnettiste interprète Abélard et Héloïse dans la rue, ce qui est une reconnaissance du mythe par le cinéma américain, qui prouve ainsi qu'il connait également la légende d'Argenteuil."

Le château de la Meynardie à La Coquille


Il m'est arrivé de voir Patrick Le Lay en allant à Saint-Pierre de Frugie. Je ne m'étais pas trompé. J'ai vérifié. Le château de la Meynardie dont la vue vient d'être bien dégagée quand on va de Bourdoux à La Coquille, est la propriété de la famille Polette.
château de la Meynardie

Et geanet indique :

Histoire :

mercredi 18 mars 2020

" Malgré les apparences, le Limousin n'est pas en quarantaine. Il a toujours été comme ça. "


 
Un tweet de
 
LacrèmeduLimousin
 
@LaiterieFayes


Jumilhac-le-Grand, Taux de participation : 71,74%, les résultats


Jumilhac-le-Grand 24630
Résultats aux municipales 2020

: consultez l’intégralité des listes, des candidats, les résultats du scrutin du premier tour et les données-clés de la commune.
  • Maire sortante : Annick MAURUSSANE
  • Population : 1 244 habitants
  • Circonscription : 3e de la Dordogne
  • Intercommunalité : CC Périgord-Limousin

Résultats du 1er tour des municipales 2020

  • Taux de participation : 71,74%
  • Votes nuls : 3,79%
  • Votes blancs : 1,67%
Annick MAURUSSANE
A VOTRE SERVICE 39,10% (244 voix)
 
 
Patrick MEYNIER
Mieux pour Jumilhac 38,46% (240 voix)
 
 
Jean-Marc BUISSON
Jumilhac en grand 22,44% (140 voix)

samedi 8 février 2020

Bourdoux à Jumilhac ! Le Grand ! sur la route de Ladignac ! Le Long !









Nuit divine à Bourdoux



Ne manquez pas de le rappeler à nos amis britanniques du Périgord/Limousin : Les Britanniques nous ont piqué leur God save the Queen, profitant de l'opération réussie de la fistule anale de notre roi Louis XIV !

En 1686, la fistule anale de Louis XIV donne naissance à l'hymne britannique.



"Les Souvenirs apocryphes de la marquise de Créquy rapportent que l'air Seigneur (Dieu), sauve Le Roi a été composé par Jean-Baptiste Lully sur un texte écrit par la duchesse de Brinon pour célébrer la réussite de cette opération chirurgicale. En fait, il s'agissait d'un cantique en français écrit par celle-ci, de sorte que les orphelines de l'école de Saint-Cyr dont elle était supérieure puissent chanter lors de l'arrivée du roi rétabli8. Toutefois, en janvier 1687, lors d'une répétition de son propre Te Deum en latin, dans cette optique, Lully se blessa sérieusement au pied avec son bâton de direction et, ayant refusé l'amputation, mourra de la gangrène quelques semaines plus tard. "
"
Contrairement à ce que l'on diffusait, l'origine de plusieurs hymnes nationaux dont le dit God Save the Queen n'était pas le Domine, salvum fac regem9. L'histoire remonte une maladie grave du roi de France Louis XIV en 1686. À la suite de sa guérison, plusieurs Te Deum furent exécutés dans le royaume. Mais auprès de la Maison royale de Saint-Louis, les jeunes pensionnaires souhaitaient chanter leur propre cantique en français. D'où, Madame de Brinon, nièce de la fondatrice Madame de Maintenon, en écrivit un. C'était Jean-Baptiste Lully qui composa sa mélodie, juste avant le décès du ce musicien. Rappelons qu'à la suite de l'édit de Fontainebleau (1685), tous les chants liturgiques en français étaient interditsa 5. C'était une exception, avec les cantiques de Jean Racine, réservée à ces orphelines.
Puis en 1714, après la paix des traités d'Utrecht (1713), Georg Friedrich Haendel visita le château de Versailles. Cela peut expliquer pourquoi la première version de l'hymne britannique était issue de la mélodie de Lully.
Selon l'hypothèse, ce chant charma Haendel, qui avait passé sa jeunesse à Rome. Il copia et présenta cette pièce au nouveau roi George I er. S'il ne s'agit officiellement jamais de l'hymne national britannique, la version anglaise est toujours exécutée lors des cérémonies officielles9.
Alors que son origine était diffusée en France par une pique de la marquise de Créquy « Que l'hymne des Anglais naquit ... »9, à Londres elle restait, paradoxalement, obscure12. En effet, le sujet demeurait vraiment délicat pour Haendel. Le roi George fut accueilli comme prince protestant le plus proche de la feue reine Anne (selon l'Acte d'Établissement (1701) ; donc pas question, hymne issu du Domine catholique, mais ce texte français, dont le genre était interdit par Louis XIV, était convenable). De surcroît, quelle surprise pour Haendel, ce roi n'etait autre que son ancien patron à Hanovre. Et le compositeur ayant refusé d'y retourner cherchait maintenant la grâce de ce souverain. Sinon, il aurait dû quitter l'Angleterre. Encore y a-t-il une autre hypothèse. D'après les études de Christopher Hogwood, Haendel représentait, malgré son grand talent de composition et sa réputation, plusieurs œuvres méconnues sans mentionner leurs vrais compositeurs, ce qui restait incompréhensible même à Hogwood13. Dans ce cas, ce cantique français, qui était posthume (Lully) et non publié, était idéal ... à piller. En résumé, si Haendel peut être l'auteur de cet événement, il ne laissa aucune trace.
En outre, ce qui reste difficile, c'est qu'il ne reste aucun document officiel et sûr à Versailles ni à Saint-Cyr14. Outre-Manche non plus, personne ne réussit à identifier son origine jusqu'ici. "

jeudi 19 décembre 2019

L'ancien presbytère de Jumilhac est à vendre rue des Félibres

Ouf ! avec le Brexit nos amis Anglais vont s'établir chez nous !

Et comme ce sera difficile de se procurer des capotes anglaises, on va avoir une hausse de la natalité !

On est sauvé, on va devenir une ville !

Montcigoux : Ernest n'est pas Ernest !


Le célèbre squelette de Saint-Pierre-de-Frugie a été daté au carbone 14. Les résultats, révélés ce jeudi, annihilent la légende qui en faisait l’auteur et la victime de crimes horribles commis au XIXe siècle.
Les résultats communiqués ce jeudi 28 novembre par le Ciram, laboratoire girondin, enfoncent le clou : Ernest n’est pas Ernest.
La datation au carbone 14 du célèbre squelette de Saint-Pierre-de-Frugie (Dordogne), exposé dans la tour du manoir de Montcigoux, retient une période comprise entre 1278 et 1388, comme l’ont révélé nos confrères de France 3 Périgord sur Twitter dans la matinée.
Voilà qui confirme les recherches de Bernard Aumasson, ce généalogiste affirmant de longue date que les ossements découverts en 1913 ne peuvent être ceux d’Ernest Pagnon de Fontaubert, mort en 1862.

Il faut sauver le château de Jumilhac. Il n'est pas grand sans raison !



Allez lire le Populaire. Merci à lui. Jumilhac n’est pas sur ses terres. On est en Dordogne. Mais c’est une inattention lors de la Révolution qui en est la cause. Qui connaît la route de Jumilhac à Thiviers comprend. On est sur les terres de Sud-Ouest ou de la Dordogne Libre.


Grace au Populaire nous en apprenons sur notre château. On y tient beaucoup. On ne se lasse pas de le regarder quand nous sommes dans le pays. Allez le voir à Jumilhac ! Sortez des sentiers battus de Sarlat, remontez à Brantôme puisen visitant en chemin, filez à Jumilhac.



« En arrivant dans le bourg de Jumilhac-le-Grand, à un jet de pierre (de 7 km précisément) de la Haute-Vienne, l’œil glisse irrémédiablement vers sa silhouette imposante. Une masse qui s’étire irrésistiblement vers le ciel dans une succession de tourelles et cônes qui culminent à plus de 25 mètres, à la finesse rehaussée de faîtières en plomb ciselées. Le château de Jumilhac a inspiré en son temps Gustave Doré. « Il disait que cette toiture était la plus romantique de France », sourit Henry de la Tour du Pin, l’actuel propriétaire qui perpétue une histoire familiale débutée en 1927, par l’acquisition du domaine par ses grands-parents maternels.
Cette spectaculaire toiture recouverte de plus d’un hectare d’ardoises corréziennes taillées à la main, certaines d’un bon centimètre d’épaisseur, d’autres guère plus grandes qu’un paquet d’allumettes, est parfaitement emblématique du site. Pourtant, en la scrutant, on y décèle les ravages du temps qui passe. Et un petit tour dans les combles confirme le diagnostic. Outre l’invasion de la mousse et la détérioration des épis de faîtage, les trous sont nombreux et l’infiltration de l’eau, inévitable.
Une situation qui a poussé Henry de la Tour du Pin à lancer, le 15 novembre 2019, un appel à contribution sur la plateforme de financement participatif dartagnans.fr. Car si, « sur un exercice triennal, le château se suffit à lui-même avec les visites, entre 11.500 et 12.00 par an, les réceptions et les mariages organisés sur place », soit des recettes de l’ordre de 100.000 euros qui permettent de régler les impôts, les salaires, dès qu’une dépense imprévue survient, elle grève immédiatement le budget. Et dans le cas de la toiture, la note s’élève à… 120.000 euros, avec notamment le recours à une nacelle et le démontage d’une partie du mur d’enceinte pour la faire passer. A terme, un portail devra y être installé.

Comment en est-on arrivé là ?

La situation a empiré de jour en jour depuis… vingt ans, alors que les derniers travaux effectués sur la toiture remonte à 1967 avec la restauration de la couverture de l’aile gauche. Pour l’aile droite, il faut remonter à 1940 et à 1937 pour le vieux château (la partie centrale). Un premier devis avait en effet été réalisé en 1998 et se chiffrait à 6.000 euros pour quelques fuites dans le grand salon. « Il s’agissait juste d’une reprise. Mais ma mère n’avait pas très envie d’entreprendre ses travaux alors on a attendu. »
Les fuites se multipliant, un nouveau devis est réévalué en 2004, puis en 2007. « Mais avec le décès de ma mère en 2008, on n’a rien fait. Et puis ici, dès qu’on tourne la tête on voit autre chose à faire et on oublie. On a laissé traîner les choses… », reconnaît le châtelain, qui vit à Périgueux et ne dort que très occasionnellement dans le château. Comme ses aïeux d’ailleurs : les derniers habitants ont quitté les lieux en 1964. Un état de fait qui a sûrement contribué à la détérioration de l’état des lieux.
« La problématique de Jumilhac, finalement, c’est que lorsqu’ils ont racheté le château, qui appartenait jusque-là à deux habitants et qui hébergeait plusieurs activités de la commune _ les jardins à la française étaient même devenus un champ de blé, un verger et un potager, ndlr _, ils songeaient à le laisser en héritage à leur fils aîné, Antoine. Mais il a disparu pendant la « drôle de guerre » en 1940, ma grand-mère ne s’en est d’ailleurs jamais remise. Ma mère et ma tante avaient leurs vies loin de Jumilhac. L’espoir de voir leur descendance reprendre le domaine disparaissait à jamais. »

L’engagement d’un homme, dans la lignée de sa mère

C’est la mère d’Henry de la Tour du Pin, dont le premier souvenir au château remonte à ses 13 ans et une semaine passée avec son frère à déblayer un petit escalier dans une tourelle,  qui va pourtant donner un nouvel élan à Jumilhac. « En 1964, ma mère a eu l’idée d’ouvrir le château aux visites. » Classé aux Monuments historiques en trois temps (1922, 1923, 1924) autant pour l’extérieur que l’intérieur, il attire rapidement les curieux. Et Henry, qui se destinait à une carrière de vétérinaire avant de se réorienter vers l’informatique, s’est peu peu glissé dans son sillage.
« Rien ne me prédestinait à m’orienter vers le patrimoine, je n’y étais pas préparé. Ça s’est fait naturellement. En 1983, ma mère s’est cassé le col du fémur, on a retardé l’ouverture du château d’avril à juillet et j’ai commencé à l’aider de plus en plus pour les visites. J’y ai mis une rognure d’ongle et je me suis retrouvé absorbé par le château ! » s’amuse-t-il. Dès la fin des années 90, il prend en charge la comptabilité. En 2000, il relance les jardins à la française, puis il fait créer une partie réceptive dans l’aile gauche.

Un engouement populaire et international

C’est aussi lui qui découvre, au début des années 2000, la symbolique alchimique que l’on retrouve un peu partout dans le château, et tout particulièrement sur la fameuse toiture. Car les dix épis de faîtage, qui ont également besoin d’un petit ripolinage, ne figurent pas n’importe quoi… « Il y a surtout des détails pas clairs pour ne pas dire absurdes. Mais il s’agit en fait d’un résumé entier de la quête de la Pierre philosophale ! Cette découverte donne un autre intérêt au château, c’est l’histoire dans l’histoire. »
Une part d’ésotérisme mise en avant lors des visites guidées qui intrigue et séduit… et cela se retrouve dans l’engouement suscité pour la cagnotte lancée à 5.000, puis 10.000 euros sur dartagnans.fr : au bout de quinze jours, 4.000 euros ont été récoltés. Deux semaines plus tard, la somme a doublé. Et elle dépasse désormais allègrement les 10.000 euros espérés alors qu’il reste encore quelques jours jusqu’au 31 décembre 2019 sa clôture officielle.
Une somme qui ne représente certes que 10 % du budget global. Elle représente par exemple la seule restauration de la faîtière qui représente la Justice. « Mais cela permet de donner l’élan. […] C’est un château qui frappe, c’est sûr. Tous les dons viennent de particuliers, beaucoup de locaux , du village ou de la Dordogne, mais aussi de beaucoup plus loin car les dons viennent de sept pays différents. Jumilhac a une aura certaine. » Difficile de le contredire. »

mardi 4 juin 2019

Le clafoutis

 Un de mes blogueurs préférés vient de faire un billet sur le clafoutis

http://www.berthomeau.com/2019/05/selon-jacky-durand-le-clafoutis-n-est-pas-1-dessert-c-est-1-monde-cree-par-dieu-pour-les-glaneurs-de-fin-de-marche-tous-les-maraudeu

Il fait référence à la chronique de Jacky Durand sur France Cult le samedi mat.


Jacky Durand est journaliste culinaire à Libération et chroniqueur le samedi dans les Matins de France Culture. Il présente sa chronique, "Les Mitonnages de Jacky", dans les Matins du samedi. 


https://www.liberation.fr/auteur/1944-jacky-durand


" Le clafoutis n’est pas un dessert. Le clafoutis est un monde créé par Dieu pour défier les saisons et les temps de peu. Il suffit d’une poignée de farine ou d’une autre mixture pour faire du solide ; d’un godet de lait ou de crème les jours fastes ; d’une poule pas trop feignasse pour vous pondre une rafale d’œufs et vous allez pouvoir jouer une partition sucrée ou salée avec ce qui vous tombe sous la main : cerises bien sûr, pêches, pommes, mirabelles mais aussi courgettes, poivrons, brocolis… il y en a pour toutes les papilles, tous les gâte-sauces, tous les glaneurs de fin de marché, tous les maraudeurs de chemin creux. C’est une recette de cambuse humble mais qui procure beaucoup de gourmandise sur les papilles. "

"
Pour la petite histoire, le berceau du clafoutis, c’est le Limousin.  
 
Le nom de clafoutis fait l’objet de joutes étymologiques. Selon les uns, le mot tire son origine du dialecte occitan clafir ou claufir qui signifie « garniture » ou « remplissage ». Pour d’autres, l’origine du nom remonte au mot latin clavum fingere qui signifie « planter un clou », se référant aux cerises, qui sont « plantées » dans la pâte. En langage occitan, on l’appelle parfois pelhaire, ce qui signifie « chiffonnier », car le jus que rendent les cerises lors de la cuisson colore la pâte de violet et lui donne l’aspect déguenillé d’un chiffonnier."


"
« Servi dans sa faïence rustique, il affiche la bonne mine des cerises en billes rubicondes, enchâssées dans leur écrin souple et givrées de sucre cristal.
 
La pâte jaune et molle, chaude encore, dégage une odeur pleine et réconfortante d’œuf et de lait. Légèrement blondie sur le dessus et tendrement élastique, elle fond dans la  bouche, tenant son serment parfumé, son goût d’œuf sucré, subtilement alcoolisé. Puis vient la cerise, plus croquante, dont l’arôme puissant envahit alors les papilles, et que l’on mâche en prenant bien garde de ne pas avaler le noyau. Celui-ci n’est pas là par paresse, dit-on, mais parce qu’il confère au plat une incomparable saveur d’amande fraîche, et, parce qu’en épargnant l’éventration des fruits qui transformerait le gâteau en flaque sanglante, il donne au résultat un aspect plus présentable. Le jeu consiste alors à rouler ce petit occupant dur comme un caillou dans sa bouche, de le tourner, le sucer, le lécher jusqu’à – discrètement – le déposer sur le bord de son assiette… Joie de saison, temps des cerises. »

http://www.berthomeau.com/article-la-cerise-est-dans-le-gateau-le-clafoutis-joie-de-saison-douceur-simple-avec-les-filles-de-la-r-106921383.html 

lundi 3 juin 2019

"Malacosoma neustria" ( " Livrée des arbres", "Bombyx à bague") celle qui nous prive de fruits depuis deux ans

Qu'en est-il chez vous ?

Elle bouffe les feuilles et les boutons de fruits.
Et grimpe aux murs
Sévit à Assérac (Loire-Atlantique)
 



André Lequet, ancien collègue de la faculté des sciences de Nantes (allez y visiter ses collections d'animaux naturalisés...) a répondu à notre questionnement.

" Il s'agit de "Malacosoma neustria" communément appelé " Livrée des arbres", ou encore "Bombyx à bague", en raison de la forme de des sa ponte en anneau. L'espèce attaque de nombreux feuillus, y compris fruitiers. Cette chenille n'est pas urticante.
 
Pour tout savoir sur ce papillon et sa chenille, voyez cette "page entomo" : https://www.insectes-net.fr/malacosoma/malacosoma2.htm

" Jumilh'ACT, c'est fini ! "

Bonjour à toutes et à tous,

nous avons tenu notre AG ce dimanche 02 juin et nous avons décidé de clore l’association, faute de participants.
Voilà, personnellement, je suis un peu triste, tout en étant soulagé.
Triste parce que cela clôt 5 ans de luttes, de rencontres et de partages (qui se poursuivront ailleurs et autrement), soulagé parce qu’on n’était plus très nombreux à tenir le truc.

Martine Broussolle (la présidente) et moi-même vous remercions pour votre participation : en fournissant des textes, en distribuant le Lien, en venant aux apéro-rencontres et aux pique-niques, en ayant animé des ateliers, bref, en ayant fait vivre l’asso et l’ayant soutenue de quelque manière que ce soit, depuis sa création en mai 2014.

Parmi les temps forts, au hasard et de façon non chronologique, je me rappelle la demande d’ouverture de classe supplémentaire à Jumilhac-ST-Paul, la conférence gesticulée de Franck Lepage à Nexon, la projection du film « Demain » à la maison des assos, la lecture du Lien à haute voix par des habitants en plein conseil municipal, la démission du maire après un an de mandat, les manifs contre la réouverture des mines d’or, la bataille contre l’ouverture d’une usine d’embouteillage, contre Linky, etc.

Au départ, nous étions 7 à avoir créé l’asso. Les apéro-rencontres tournaient à plein, le Lien était distribué dans chaque boite aux lettres de la commune (pourtant très vaste).
Aujourd’hui, la motivation s’est émoussée, et c’est avec plaisir que nous allons passer la main et utiliser nos ressources pour d’autres choses.

Une dernière chose (si vous avez lu jusque-là), il reste dans nos caisses quelque 500 € environ, et nous nous demandons de quelle manière les utiliser.
Une bouffe ? Un don à une autre asso ? Un don à La République En Marche ?
Si vous avez des idées, allez-y !!

Stéphane Bouzon
rédacteur en chef du Lien


Le Lien d’ici et d'ailleurs
liendejumilhac@orange.fr
www.facebook.com/jumilhactasso/

A vendre, débroussailleuse à roue Kiva Orion R sous garantie neuve

https://www.leboncoin.fr/jardinage/1622996337.htm/






Elle a un moteur Briggs & Stratton series chemisé fonte
Cette machine a été achetée en juin 2018. Elle est donc encore sous garantie. N'a servi qu'une demi-heure pour la mise en marche. Est restée en lieu fermée.
Du fait d'un problème de santé personnel je ne peux l'utiliser.
Elle est disponible à Jumilhac-le-Grand (24) ou à Nantes
 Je baisse le prix de 100 euros.

 

lundi 27 mai 2019

Européennes 2019, les résultats de Jumilhac-le-Grand


La présentation de la NR, La Nouvelle République, le journal lu à Poitiers dans ma jeunesse estudiantine.

Lors des élections européennes 2019 à Jumilhac-le-Grand, la liste de Jordan Bardella (Rassemblement National) est majoritaire.
 
À l’occasion des européennes, la liste RN conduite par Jordan Bardella est majoritaire à Jumilhac-le-Grand, grâce à 28,57 % des suffrages.

La deuxième position revient à la liste La République En Marche représentée par Nathalie Loiseau, qui a réalisé un résultat de 13,52 %.

11,81 % des électeurs de Jumilhac-le-Grand ont voté pour la liste emmenée par Manon Aubry (La France Insoumise).

La liste LR dirigée par François-Xavier Bellamy est créditée de 9,14 % des votes.

La liste présentée par Yannick Jadot (Europe-Écologie-Les-Verts), créditée de 8,57 % des voix exprimées, est arrivée à la cinquième place. Avec 5,9 % des suffrages,

la liste PCF menée par Ian Brossat a terminé en sixième position.


À la suite de celles-ci se trouvent les listes de Raphaël Glucksmann (PP-PS, 4,95 %),
de Benoît Hamon (Génération.s, 3,43 %), de Nicolas Dupont-Aignan (Debout La France, 2,86 %), d’Hélène Thouy (Parti animaliste, 2,48 %), de Jean-Christophe Lagarde (UDI, 2,1 %), de Francis Lalanne (Alliance jaune, 1,71 %), de Dominique Bourg (Urgence écologie, 1,33 %) et de Florian Philippot (LP, 1,14 %).
À leur suite, les listes de Nathalie Arthaud (LO), de François Asselineau (UPR), de Pierre Dieumegard (Espéranto) et de Christophe Chalençon (Évolution citoyenne) ont récolté moins de 1 % des votes exprimés.
D’autre part, les inscrits de Jumilhac-le-Grand n’ont donné aucune voix à la liste Parti des citoyens européens d’Audric Alexandre, à la liste AR de Robert de Prevoisin, à la liste À voix égales de Nathalie Tomasini, à la liste Parti fédéraliste européen d’Yves Gernigon, à la liste UDLEF de Christian Luc Person, à la liste Neutre et actif de Cathy Denise Ginette Corbet, à la liste UDMF de Nagib Azergui, à la liste PRC d’Antonio Sanchez, à la liste Mouvement pour l’initiative citoyenne de Gilles Helgen, à la liste Les oubliés de l’Europe d’Olivier Bidou, à la liste Parti pirate de Florie Marie, à la liste La ligne claire de Renaud Camus, à la liste Démocratie représentative de Hamada Traoré, à la liste Décroissance 2019 de Thérèse Delfel, à la liste La Reconquête de Vincent Vauclin et à la liste AE de Sophie Caillaud.
572 inscrits de la commune se sont rendus aux urnes, ce qui constitue un taux de participation de 63,91 %. C’est un résultat au-dessus de celui des élections européennes de 2014 (55,59 %).
On constate 3,32 % de votes blancs et 4,9 % de votes nuls parmi les suffrages de Jumilhac-le-Grand.

samedi 6 avril 2019

Ah l’informatisation des campagnes et l’Administration 3.0 ! obtenir la carte grise pour un véhicule à l'ancienne immatriculation

  • maintenant pour obtenir une carte grise d’un véhicule il faut passer par l’Internet. A la préfecture, il n’y a plus de guichet. Je suis donc passé par Internet. Impossible. Et en plus des rubriques mal nommées. Ils ont dû faire appel à une société comme celles qui pompent les deniers publics pour des logiciels pourris (la Cour des Comptes depuis des années en fait des lignes…). Sociétés qui vous nomment « votre offre » ce que vous avez commandé ! J’ai dû me résoudre à aller à la préfecture. J’ai un vélo et j’habite dans la ville où se trouve la préfecture. Mais ce doit être le cas de tout le monde. Enfin c’est ce qu’on pense en haut lieu. Ce lieu où toute la province monte.
  • J’ai donc fait la queue. Je n’étais pas le seul pour une histoire de carte grise. On m’a fait comprendre que sans doute je n’avais pas su, que je n’avais pas bien lu. On m’a demandé si j’avais mon dossier. Idiot, je ne l’avais pas.
  • Je suis donc revenu chez moi.
  • Et je suis reparti toujours à vélo à la préfecture.
  • Là sur l’ordinateur préfectoral, après essai, finalement (là j’exagère ! ce n’était pas fini) on m’a dit que quand on achetait une voiture ayant l’ancienne immatriculation, il fallait suivre une procédure spéciale. Bien sûr aucun avertissement sur le site web 3.0 super design. Je ne devais pas être le seul car un texte imprimé me fut donné. Il indiquait la procédure à suivre.
  • Je suis donc revenu chez moi. J’ai tenté. J’ai du envoyer la photocopie d’un tas de pièces. Normalement, il restait à l’Administration (avec un grand A) à valider ces pièces. Et d’un seul coup j’ai reçu une quinzaine de courriels à contenu identique. J’avais déchaîné l’intelligence artificielle ! Mon dossier était arrivé à je ne sais plus quelle étape. Puis plus rien. Quelques jours plus tard, encore un ou deux courriels identiques. L’intelligence artificielle avait toussé.
  • Devant utiliser la voiture pour aller en Limousin (ben oui, je m’en sers quelques fois) je suis revenu à la Préfecture (ah oui, impossible de téléphoner. Il n’y a plus de service carte-grise.) en demandant quand je pouvais compter avoir une carte. Là on a été sympa (les pauvres au guichet n’y étaient pour rien !) et on m’a tiré le papier indiquant que j’avais bien fait les démarches. A montrer à la police. Il paraît que la Police était au courant. J’avais des doutes. Si j’avais été arrêté on m’aurait dit, vous payez sinon vous allez au tribunal. Et je ne veux pas encombrer les tribunaux ! Ma carte d’assurance provisoire n’était plus valable. Il me fallait tenter de la faire prolonger. A la préfecture, on m’a dit qu’il fallait que je demande une prolongation d’un an, que c’était plus sûr. Ouf, la MAIF n’est pas loin de la préfecture. J’ai obtenu mon papier vert.
  • De retour du Limousin, j’ai consulté le site. Où en était mon affaire. Ben alors ! je n’arrivais plus à consulter l’historique de mon dossier. La fin de l’histoire ? Je revins à la préfecture. En toute écologie. A vélo sans assistance électrique. Je ne suis pas de ceux qui exploitent les terres rares d’Afrique ! Et là on m’expliqua que le site Oueb ministériel est en perpétuels travaux ! Je n’avais pas eu de chance lors de mes consultations, c’était en travaux. Mais on oublie le panneau « Attention travaux ». On a retrouvé mon historique. Je pouvais même payer ma carte grise. J’ai payé et j’ai attendu à la maison l’arrivée de cette carte.
  • Comme c’était en plein mois  d’août, la carte est  arrivée…à la poste et est repartie chez l’envoyeur. Mais sans que je le demande elle m’a été retournée. J’étais là. Et enfin j’ai eu ma carte toute neuve.
Quand je suis allé vivre par intermittence, aux beaux jours, à Bourdoux, certains dans le coin m’ont demandé : « tu vas y venir passer ta retraite ? ».
J’imagine cette histoire vraie à Bourdoux. Tout d’abord, à Bourdoux, France-Télécom n’a pas été foutue de m’installer le téléphone fixe. Il n’a jamais fonctionné. FT m’a dit : faites appel à une entreprise. Ce n’est pas nous qui installons. On ne sait pas qui vous l’a installé. Vous la payerez. J’ai finalement abandonné. Mais FT ne m’a jamais remboursé cette installation inutile !
J’ai acheté un téléphone portable. Mais quand j’arrive, j’ai un message « pas de réseau ». J’arrive cependant à téléphoner. Mais la conversation est pénible. Souvent je dois l’interrompre. Alors j’utilise les sms qui consomment moins de bits. Allez consulter le Oueb dans une telle situation. Ah oui on va avoir le Très Haut Débit.
Je vois bien ce que j’aurais fait. Je serais allé dans un café équipé du Wifi ou à  la BM de St-Yrieix par exemple. Et j’aurais fait des déplacements en bagnole à Limoges.
Je viens de recevoir les journaux de la ville de Nantes, de la communauté urbaine, de la région des pays de la Loire. Ah ! et l’on vous dit que la presse va mal ! Et je lis un article …. sur les forêts urbaines.  J’ai déjà écrit sur ce blog un papier sur les truites qu’on trouve dans une  des nombreuses rivières se jetant dans la Loire à Nantes
Je vous le dis habitants de St-Yrieix, de Jumilhac et autres lieux. Il vous faut aller vivre dans la grande ville. Vous y trouverez des forêts, des ruches sur le toit de votre supermarquette, vous serez enfin des écologistes, la planète vous remerciera et  enfin vous ne serez plus des illettrés de l’Internet (car c’est ainsi que j’ai entendu qu’on vous nommait)

La « non captation mobile » en Périgord/Limousin


Je viens de recevoir des terres lointaines du Limousin/Périgord un courriel !


 » Alleluia !
Après un mois (30 jours exactement), 9 opérateurs (et trices) différent(tes), ÉNORMÉMENT de patience frisant l’abnégation, notre opérateur, Orange a rétabli notre ligne filaire qui nous permettra d’appeler les secours en cas de coupure de courant… mais nous oblige à payer 20,97 € de plus par mois : double punition !!!
Car ces gens-là ne comprennent pas qu’il existe des zones non couvertes par les réseaux mobiles… pourtant : 60% du territoire sont « insuffisamment couverts » et 500 communes sont toujours considérées comme « non couvertes ».
Sachez que si vous changez de contrat téléphone ou si vous déménagez, on ne vous rétablira PLUS votre ligne filaire ( et ce depuis le 15 novembre 2018), sauf si vous vous trouvez dans notre cas de « non captation mobile »… et encore : j’ai dû menacer de faire une « manifestation en position assise* » devant chez Orange à Périgueux pour qu’enfin….

…. Et l’on nous parle de « 5G », après la « 4G », de fibre partout…  »




Ah ah ! je ne suis pas le seul !


dimanche 27 janvier 2019

Quand Jumilhac avait un centre équestre

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Il se situait à la Faye sur la route menant à La Coquille et avait pour nom Écurie du Riol.

Le Petit Futé fait toujours la pub...

"Laura Coste, monitrice diplômée d'Etat, vous accueille dans un ancien prieuré du XIIe siècle assis sur un domaine de 97 ha (avec étang !), dans une ambiance 100 % nature. Au sein de son Elevage du Riol, elle assure promenades, leçons (tous niveaux) mais aussi compétitions, élevage de chevaux de sports et pensions. Tous les cavaliers, avant de monter en selle, prodiguent les soins aux chevaux. Un gîte est aménagé pour accueillir 6 hôtes, vous pouvez bien sûr venir avec votre cheval (de 350 € à 450 € la semaine selon la saison)."

Maintenant Laura Coste anime le Centre Équestre du Moulin des cailloux à St-Yrieix.



Photos prises ce matin au Jumping International de Nantes :
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mardi 22 janvier 2019

Qualité de l’eau de l’Isle

 
Qualité de l’eau de l’Isle – traitemen
La qualité de l’eau de l’Isle est caractéristique d’une eau superficielle s’écoulant sur
des formations cristallines :
 
Conductivité faible de 120 μS/cm en moyenne. La limite de qualité étant comprise entre 180 et 1000 μS/cm, une reminéralisation de l’eau est nécessaire ;
 
Eau très douce avec une dureté très faible, valeur moyenne de 3,8 F.
Comme toutes les eaux superficielles, elle présente une turbidité significative
comprise entre 3 et150 NTU. C’est lors des crues de la rivière que les valeurs de la
turbidité associée à la teneur en Matières En Suspension (MES) atteint les plus
hautes valeurs. Les concentrations en fer, manganèse et aluminium pouvant être
parfois élevées et supérieures à la limite de qualité pourraient être attribuées aux
argiles des matières en suspension. Le traitement par coagulation, floculation et
flotation devraient permettre d’abaisser les teneurs en MES et les teneurs en métaux.
La qualité de l’eau peut également être dégradée par les activités se développant sur
le bassin versant en amont de la prise d’eau. Les paramètres suivants montrent une
dégradation de la qualité de l’eau :
Présence de nitrates (entre 11 et 9,5 mg/l) en faibles quantités ;
 
Traces de pesticides, à des teneurs inférieures aux limites de qualité des eaux brutes destinées à la consommation humaine mais supérieure aux limites d’eau distribuée
. Le filtre CAG (Charbon Actif Granulaire) permettra un abattement significatif des pesticides ;
 
Pollution bactérienne, elle est normale pour une eau superficielle,d’autant plus que l’on se situe dans une région d’élevage. On note également la présence de cyano bactéries à des concentrationsinférieures à la limite de qualité « eau brute ». Un traitement est
cependant nécessaire. La stérilisation de l’eau par injection de chlore en aval de la filière de traitement permettra d’éliminer la charge bactérienne.
Les concentrations en arsenic sont le plus souvent supérieures à la limite de qualité
des eaux distribuées (10 μg/l) mais inférieure à la valeur guide des eaux brutes.
L’origine de l’arsenic serait d’une part d’origine naturelle mais aussi d’origine industrielle (lessivage des stériles des extractions minières aurifères).
La nouvelle filière de traitement devrait permettre de produire une eau de qualité
conforme à l’usage AEP.
La valeur du rayonnement alpha globale de l’eau n’a pas été mesuré
 
L’Isle prend sa source dans le département de la Haute-Vienne à une trentaine de
kilomètres au nord-est de la prise d’eau. Le relief du bassin versant est vallonné. Son
point culminant est à l’altitude de 557 m NGF. La cote de la prise d’eau est proche de
160 m NGF.
Le réseau hydrographique drainant le bassin versant de l’Isle en amont de la prise
d’eau est dense avec un maillage de ruisseaux secondaires important. De nombreux
plans d’eau au fil de l’eau et de retenues collinaires sont recensés.
Les affluents de l’Isle en amont de la prise d’eau sont d’amont vers l’aval :
 
En rive droite : Les Planches (3,9 km) ; Le Crassat (3,4 km), Le ruisseau Noir
(13,6 km), le Périgord (11,1 km), Le Ruchalait (4,9 km), Le Galet (3,6 km,), La
Valouse (24 km) et son affluent (10 km)
En rive gauche : La grangère (4,4 km), Les Claujoux (7,8 km), Le Rieux (3,4
km), Le Chéni (3,3 km), La Fouillarge (3,6 km).
Les berges des cours d’eau sont occupées par une ripisylve bien développée, des
prairies et des bois. Au droit de la prise d’eau la vallée est très encaissée.