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samedi 8 février 2020

Ne manquez pas de le rappeler à nos amis britanniques du Périgord/Limousin : Les Britanniques nous ont piqué leur God save the Queen, profitant de l'opération réussie de la fistule anale de notre roi Louis XIV !

En 1686, la fistule anale de Louis XIV donne naissance à l'hymne britannique.



"Les Souvenirs apocryphes de la marquise de Créquy rapportent que l'air Seigneur (Dieu), sauve Le Roi a été composé par Jean-Baptiste Lully sur un texte écrit par la duchesse de Brinon pour célébrer la réussite de cette opération chirurgicale. En fait, il s'agissait d'un cantique en français écrit par celle-ci, de sorte que les orphelines de l'école de Saint-Cyr dont elle était supérieure puissent chanter lors de l'arrivée du roi rétabli8. Toutefois, en janvier 1687, lors d'une répétition de son propre Te Deum en latin, dans cette optique, Lully se blessa sérieusement au pied avec son bâton de direction et, ayant refusé l'amputation, mourra de la gangrène quelques semaines plus tard. "
"
Contrairement à ce que l'on diffusait, l'origine de plusieurs hymnes nationaux dont le dit God Save the Queen n'était pas le Domine, salvum fac regem9. L'histoire remonte une maladie grave du roi de France Louis XIV en 1686. À la suite de sa guérison, plusieurs Te Deum furent exécutés dans le royaume. Mais auprès de la Maison royale de Saint-Louis, les jeunes pensionnaires souhaitaient chanter leur propre cantique en français. D'où, Madame de Brinon, nièce de la fondatrice Madame de Maintenon, en écrivit un. C'était Jean-Baptiste Lully qui composa sa mélodie, juste avant le décès du ce musicien. Rappelons qu'à la suite de l'édit de Fontainebleau (1685), tous les chants liturgiques en français étaient interditsa 5. C'était une exception, avec les cantiques de Jean Racine, réservée à ces orphelines.
Puis en 1714, après la paix des traités d'Utrecht (1713), Georg Friedrich Haendel visita le château de Versailles. Cela peut expliquer pourquoi la première version de l'hymne britannique était issue de la mélodie de Lully.
Selon l'hypothèse, ce chant charma Haendel, qui avait passé sa jeunesse à Rome. Il copia et présenta cette pièce au nouveau roi George I er. S'il ne s'agit officiellement jamais de l'hymne national britannique, la version anglaise est toujours exécutée lors des cérémonies officielles9.
Alors que son origine était diffusée en France par une pique de la marquise de Créquy « Que l'hymne des Anglais naquit ... »9, à Londres elle restait, paradoxalement, obscure12. En effet, le sujet demeurait vraiment délicat pour Haendel. Le roi George fut accueilli comme prince protestant le plus proche de la feue reine Anne (selon l'Acte d'Établissement (1701) ; donc pas question, hymne issu du Domine catholique, mais ce texte français, dont le genre était interdit par Louis XIV, était convenable). De surcroît, quelle surprise pour Haendel, ce roi n'etait autre que son ancien patron à Hanovre. Et le compositeur ayant refusé d'y retourner cherchait maintenant la grâce de ce souverain. Sinon, il aurait dû quitter l'Angleterre. Encore y a-t-il une autre hypothèse. D'après les études de Christopher Hogwood, Haendel représentait, malgré son grand talent de composition et sa réputation, plusieurs œuvres méconnues sans mentionner leurs vrais compositeurs, ce qui restait incompréhensible même à Hogwood13. Dans ce cas, ce cantique français, qui était posthume (Lully) et non publié, était idéal ... à piller. En résumé, si Haendel peut être l'auteur de cet événement, il ne laissa aucune trace.
En outre, ce qui reste difficile, c'est qu'il ne reste aucun document officiel et sûr à Versailles ni à Saint-Cyr14. Outre-Manche non plus, personne ne réussit à identifier son origine jusqu'ici. "

jeudi 19 décembre 2019

Montcigoux : Ernest n'est pas Ernest !


Le célèbre squelette de Saint-Pierre-de-Frugie a été daté au carbone 14. Les résultats, révélés ce jeudi, annihilent la légende qui en faisait l’auteur et la victime de crimes horribles commis au XIXe siècle.
Les résultats communiqués ce jeudi 28 novembre par le Ciram, laboratoire girondin, enfoncent le clou : Ernest n’est pas Ernest.
La datation au carbone 14 du célèbre squelette de Saint-Pierre-de-Frugie (Dordogne), exposé dans la tour du manoir de Montcigoux, retient une période comprise entre 1278 et 1388, comme l’ont révélé nos confrères de France 3 Périgord sur Twitter dans la matinée.
Voilà qui confirme les recherches de Bernard Aumasson, ce généalogiste affirmant de longue date que les ossements découverts en 1913 ne peuvent être ceux d’Ernest Pagnon de Fontaubert, mort en 1862.

Il faut sauver le château de Jumilhac. Il n'est pas grand sans raison !



Allez lire le Populaire. Merci à lui. Jumilhac n’est pas sur ses terres. On est en Dordogne. Mais c’est une inattention lors de la Révolution qui en est la cause. Qui connaît la route de Jumilhac à Thiviers comprend. On est sur les terres de Sud-Ouest ou de la Dordogne Libre.


Grace au Populaire nous en apprenons sur notre château. On y tient beaucoup. On ne se lasse pas de le regarder quand nous sommes dans le pays. Allez le voir à Jumilhac ! Sortez des sentiers battus de Sarlat, remontez à Brantôme puisen visitant en chemin, filez à Jumilhac.



« En arrivant dans le bourg de Jumilhac-le-Grand, à un jet de pierre (de 7 km précisément) de la Haute-Vienne, l’œil glisse irrémédiablement vers sa silhouette imposante. Une masse qui s’étire irrésistiblement vers le ciel dans une succession de tourelles et cônes qui culminent à plus de 25 mètres, à la finesse rehaussée de faîtières en plomb ciselées. Le château de Jumilhac a inspiré en son temps Gustave Doré. « Il disait que cette toiture était la plus romantique de France », sourit Henry de la Tour du Pin, l’actuel propriétaire qui perpétue une histoire familiale débutée en 1927, par l’acquisition du domaine par ses grands-parents maternels.
Cette spectaculaire toiture recouverte de plus d’un hectare d’ardoises corréziennes taillées à la main, certaines d’un bon centimètre d’épaisseur, d’autres guère plus grandes qu’un paquet d’allumettes, est parfaitement emblématique du site. Pourtant, en la scrutant, on y décèle les ravages du temps qui passe. Et un petit tour dans les combles confirme le diagnostic. Outre l’invasion de la mousse et la détérioration des épis de faîtage, les trous sont nombreux et l’infiltration de l’eau, inévitable.
Une situation qui a poussé Henry de la Tour du Pin à lancer, le 15 novembre 2019, un appel à contribution sur la plateforme de financement participatif dartagnans.fr. Car si, « sur un exercice triennal, le château se suffit à lui-même avec les visites, entre 11.500 et 12.00 par an, les réceptions et les mariages organisés sur place », soit des recettes de l’ordre de 100.000 euros qui permettent de régler les impôts, les salaires, dès qu’une dépense imprévue survient, elle grève immédiatement le budget. Et dans le cas de la toiture, la note s’élève à… 120.000 euros, avec notamment le recours à une nacelle et le démontage d’une partie du mur d’enceinte pour la faire passer. A terme, un portail devra y être installé.

Comment en est-on arrivé là ?

La situation a empiré de jour en jour depuis… vingt ans, alors que les derniers travaux effectués sur la toiture remonte à 1967 avec la restauration de la couverture de l’aile gauche. Pour l’aile droite, il faut remonter à 1940 et à 1937 pour le vieux château (la partie centrale). Un premier devis avait en effet été réalisé en 1998 et se chiffrait à 6.000 euros pour quelques fuites dans le grand salon. « Il s’agissait juste d’une reprise. Mais ma mère n’avait pas très envie d’entreprendre ses travaux alors on a attendu. »
Les fuites se multipliant, un nouveau devis est réévalué en 2004, puis en 2007. « Mais avec le décès de ma mère en 2008, on n’a rien fait. Et puis ici, dès qu’on tourne la tête on voit autre chose à faire et on oublie. On a laissé traîner les choses… », reconnaît le châtelain, qui vit à Périgueux et ne dort que très occasionnellement dans le château. Comme ses aïeux d’ailleurs : les derniers habitants ont quitté les lieux en 1964. Un état de fait qui a sûrement contribué à la détérioration de l’état des lieux.
« La problématique de Jumilhac, finalement, c’est que lorsqu’ils ont racheté le château, qui appartenait jusque-là à deux habitants et qui hébergeait plusieurs activités de la commune _ les jardins à la française étaient même devenus un champ de blé, un verger et un potager, ndlr _, ils songeaient à le laisser en héritage à leur fils aîné, Antoine. Mais il a disparu pendant la « drôle de guerre » en 1940, ma grand-mère ne s’en est d’ailleurs jamais remise. Ma mère et ma tante avaient leurs vies loin de Jumilhac. L’espoir de voir leur descendance reprendre le domaine disparaissait à jamais. »

L’engagement d’un homme, dans la lignée de sa mère

C’est la mère d’Henry de la Tour du Pin, dont le premier souvenir au château remonte à ses 13 ans et une semaine passée avec son frère à déblayer un petit escalier dans une tourelle,  qui va pourtant donner un nouvel élan à Jumilhac. « En 1964, ma mère a eu l’idée d’ouvrir le château aux visites. » Classé aux Monuments historiques en trois temps (1922, 1923, 1924) autant pour l’extérieur que l’intérieur, il attire rapidement les curieux. Et Henry, qui se destinait à une carrière de vétérinaire avant de se réorienter vers l’informatique, s’est peu peu glissé dans son sillage.
« Rien ne me prédestinait à m’orienter vers le patrimoine, je n’y étais pas préparé. Ça s’est fait naturellement. En 1983, ma mère s’est cassé le col du fémur, on a retardé l’ouverture du château d’avril à juillet et j’ai commencé à l’aider de plus en plus pour les visites. J’y ai mis une rognure d’ongle et je me suis retrouvé absorbé par le château ! » s’amuse-t-il. Dès la fin des années 90, il prend en charge la comptabilité. En 2000, il relance les jardins à la française, puis il fait créer une partie réceptive dans l’aile gauche.

Un engouement populaire et international

C’est aussi lui qui découvre, au début des années 2000, la symbolique alchimique que l’on retrouve un peu partout dans le château, et tout particulièrement sur la fameuse toiture. Car les dix épis de faîtage, qui ont également besoin d’un petit ripolinage, ne figurent pas n’importe quoi… « Il y a surtout des détails pas clairs pour ne pas dire absurdes. Mais il s’agit en fait d’un résumé entier de la quête de la Pierre philosophale ! Cette découverte donne un autre intérêt au château, c’est l’histoire dans l’histoire. »
Une part d’ésotérisme mise en avant lors des visites guidées qui intrigue et séduit… et cela se retrouve dans l’engouement suscité pour la cagnotte lancée à 5.000, puis 10.000 euros sur dartagnans.fr : au bout de quinze jours, 4.000 euros ont été récoltés. Deux semaines plus tard, la somme a doublé. Et elle dépasse désormais allègrement les 10.000 euros espérés alors qu’il reste encore quelques jours jusqu’au 31 décembre 2019 sa clôture officielle.
Une somme qui ne représente certes que 10 % du budget global. Elle représente par exemple la seule restauration de la faîtière qui représente la Justice. « Mais cela permet de donner l’élan. […] C’est un château qui frappe, c’est sûr. Tous les dons viennent de particuliers, beaucoup de locaux , du village ou de la Dordogne, mais aussi de beaucoup plus loin car les dons viennent de sept pays différents. Jumilhac a une aura certaine. » Difficile de le contredire. »

lundi 21 janvier 2019

J'ai acheté des forces au vide-grenier de Jumilhac

Le ciseau à moutons (forces)

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J’ai acheté ces ciseaux au vide-grenier du 15 août à Jumilhac cette année. Ils m’ont rappelé les armes d’Hautefort et le musée de la médecine de l’ancien hôpital d’Hautefort (ne le manquez pas !)



Hautefort 19


Je me souviens de Guy des Cars


Dans le Pays de Saint-Yrieix, on ne peut manquer l’antenne des Cars ! et quand on visite le château d’Excideuil on peut lire une plaque qui nous informe sur les Pérusse des Cars.

« Guy Augustin Marie Jean de Pérusse des Cars, dit par convenance Guy des Cars, est un écrivain français né le à Paris (16e) et mort le à Paris (13e). Il est inhumé au cimetière de Hautefort en Dordogne. «


J’ignorais qu’il était inhumé à Hautefort. Lui qui était fidèle des médias il aurait été bien aux Cars sous l’Antenne qui abreuve tout le pays alentours.


Je me souviens de la mise en service de cette antenne en 1959 et de notre visite avec la 2CV toute récente.

Mais je reconnais qu’Hautefort ça a plus de gueule !

« Lieutenant dans le 102e régiment d’infanterie qui a participé à la bataille de l’Ailette, il reçoit la Croix de guerre pour sa conduite au front. Après la défaite de 1940, il se retire dans le Midi, où il écrit son premier roman L’Officier sans nom, un livre de guerre qui reçoit le prix Goncourt de zone libre en 1941. Il a écrit de nombreux romans qui ont eu un grand succès, dont L’Impure, La Brute, La Dame du cirque, Le Château du clown, Les Filles de joie, Le Faussaire, L’Envoûteuse, La Justicière, L’Entremetteuse, La Maudite.  »
« Rattachant ses œuvres à la catégorie du « roman de gare », ouvrage distrayant et superficiel, certains critiques littéraires l’avaient surnommé « Guy des Gares » »
On peut entendre son fils sur Radio classique par exemple


Jean des Cars s’est occupé un temps du château de Hautefort.

Ils parlent de Guy des Cars :



vendredi 14 décembre 2018

La "patience" de mon ancêtre à Bourdoux

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Page de son livret militaire, 1075
Mac Mahon était président de la République
" PATIENCE désigne aussi, en langage militaire, une Planchette à rainure dont on se sert pour astiquer les boutons de métal. "
"La patience d'origine très ancienne, est généralement une planchette en bois d'une vingtaine de centimètres ou une étroite bande de laiton percée d'un trou et d'une longue rainure. Elle servait aux militaires pour astiquer les boutons d'uniforme sans salir le tissu.
Certaines sont en cuir ou autres supports. Pendant la Seconde Guerre mondiale, par économie de métal, l'armée anglaise adopta des modèles en carton bouilli.
Son utilisation s'est perdue dans le milieu des années 1950 "
 
 
 

vendredi 30 mars 2018

Conférence sur les Troubadours et Jausbert de Puyssibot à la Grange de Montcigoux

Elle aura lieu le vendredi 10 août 2018 à 17 heures

Organisée par
Lu Pais Do Talis et de Lés Lévadès
 
Prononcée par
Jean-François Gareyte
à la Grange de Montcigoux

commune de Saint Pierre de Frugie, Dordogne

« Jean-François Gareyte est né à Paris le 24 octobre 1969. Il travaille actuellement comme médiateur culturel pour l’Agence Culturelle départementale de la Dordogne. Il est auteur compositeur et interprète des chansons du groupe de Hard Rock « Sonoloco ». Il est également écrivain auteur de deux ouvrages historiques « Gouffier de Lastours », et « L’aube des Troubadours » édités aux éditions « La Lauze » en 2002 et 2007 à Périgueux. Il vient de passer ces huit dernières années à faire des allers retours en Amérique du sud pour aller travailler dans les archives militaires, policières et diplomatiques Chiliennes à Santiago du Chili et Argentines à Buenos-Aires. Il est parti à la rencontre des communautés d’amérindiens Mapuches des deux côtés de la Cordillère des Andes, en Araucanie et en Patagonie pour écouter et récupérer les légendes qui sont, encore aujourd’hui, racontées par les « Machis » (sorcières), et les « Werken » (porte-paroles) du peuple Mapuche. Il a aussi longuement travaillé sur des documents d’archives de Périgueux, Bordeaux, Marseille, Paris, Londres et Montévidéo et consulté des archives privées jalousement protégées depuis cette époque. Cette biographie sur Antoine de Tounens est le fruit de son travail.  »

http://www.lalauze.fr/index.php/lecteur-auteurs/items/gareyte-jean-francois.html

Jean-François Gareyte - L'aube des troubadours - La Chanson d'Antioche du chevalier Béchaude. 


« Voici la plus ancienne chanson de geste française connue. Ayant précédé La Chanson de Roland de Turold, La Chanson dAntioche du chevalier Béchade a été écrite à l’orée du XIIe siècle, non pas en langue d’Oïl, mais en langue d’Oc. inédite à ce jour, elle nous raconte dans un style vif et rythmé, avec une précision historique et géographique inégalée, les aventures de Godefroi de Bouillon, Bohémond de Tarente, Robert de Flandre et Raimon de Toulouse comme de leurs valeureux et fiers ennemis Soliman de Nicée, Arquiles d’Antioche et Kerbogha de Mossoul. La Chanson d’Antioche du chevalier Béchade, écrite à l’ombre des châteaux de Hautefort, Lastours et Pompadour, mérite d’être considérée comme le monument de la littérature occitane. Elle apparaît comme le chaînon manquant de la littérature médiévale, alliant le style épique des chansons de geste de langue d’Oïl au style lyrique des chansons des troubadours de langue d’Oc. Et si le chevalier Béchade était le plus ancien troubadour connu ? Et si l’œuvre du chevalier Béchade, La Chanson d’Antioche, avait influencé les moines chroniqueurs et les artistes de l’Europe entière ? Et si la fabuleuse première croisade n’était, somme toute, qu’une affaire occitane ? Et si le célébrissime J.R.R. Tolkien, philologue émérite et grand spécialiste des chansons de geste médiévales, s’était fortement inspiré de La Chanson dAntioche du chevalier Béchade pour écrire un des épisodes-clés de son non moins fameux  » Seigneur des Anneaux  » ?  »

lundi 4 septembre 2017

"Carnets Secrets du Maquis 1 et 2" où l'on en apprend la mort du curé de Jumilhac


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L’auteur est ancien enseignant, écrivain et créateur des Editions de la Veytizou.
 » Pierre Louty voit le jour le 20 janvier 1947 à Saint-Paul, fils unique d’une famille de métayers. […] il intègre le collège de la rue de Châteauroux à Limoges. Petit, il jouait à l’instit, il va le devenir. Normalien en 1963, il est nommé en 1967. Il a 20 ans. Il est chargé de deux classes… à La Veytizou. Il y reste jusqu’en 1983. « J’en rêve encore la nuit. Je me revois en blouse bleue… » Mais l’école a disparu et c’est le départ de la maison d’édition […]
Pragmatique, l’auteur, quitte à payer à son compte, préfère créer son entreprise. C’est chose faite en 1984. Parallèlement, il continue son activité malgré une vue déclinante. D’Eyjeaux, il part à l’École Normale comme conseiller pédagogique, puis intègre le CNED jusqu’en 2002. »
Au début d’un de ces livres on trouve des coups de gueule qui nous rappellent que les différents mouvements de résistance n’avaient pas la même politique en la matière.
Le « commandant Soleil » est présent dans ces livres.
 » Ses mémoires, publiées en 1998 aux éditions Fanlac à Périgueux, avaient provoqué bien des remous dans le monde de la Résistance en Dordogne. Avec son sens du récit aventureux, il y refaisait sa guerre avec un souffle épique et n’hésitait pas au passage à dénoncer les « faux résistants ». Les débats furent parfois violents et ont posé la question de la mémoire et de l’histoire. »
Nous venions de les lire quand nous avons visité, un peu par hasard, le Pont Lasveyras et appris les réactions de certains visiteurs quand ils y voyaient le livre du capitaine Fred (Alfred_Dutheillet_de_Lamothe) en vente.
Dans un de ces livres nous avons appris pas mal de choses sur ce qui s’est passé à Jumilhac et alentours dont Bourdoux.
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Le curé s'appelait Lascaux. D'après le témoignage dont vous avez un extrait ci-dessus, il recevait des officiers nazis à la cure et ne cachait pas ses opinions pro-hitlérienne. Il fut retrouvé en partie enterré au niveau du ruisseau qui passe en bas de la route qui monte au château d'Oche sur la route de Jumilhac à St-Priest.
Dans le livre vous trouverez aussi des témoignages sur Bourdoux, et autres lieux.
Sur les FTP et l’AS (Bataillon Violette)
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Nous renvoyons le lecteur aux deux ouvrages.
Quelques clics sur la Toile, nous ont amené ici :
 »
« Lutter contre l’oubli » et « rétablir la vérité des faits historiques » : voilà ce qui a poussé le Centre départemental de la mémoire (CDM) à créer un Conseil scientifique sur la Seconde Guerre mondiale, la Résistance et la Déportation en Dordogne
La publication, ces dernières années, d’ouvrages « peu scientifiques et souvent polémiques » et de textes « partisans et diffamatoires » a précipité la création de ce Conseil scientifique. Dans la ligne de mire du CDM notamment, sans les citer nommément, les livres de Jean-Jacques Gillot *. »
Le sujet de la thèse dont parle l’article de Wikipedia :

jeudi 5 janvier 2017

Jumilhacois, êtes-vous pour Antoine IV ou pour Stanislas 1, pour le Royaume d'Araucanie et de Patagonie ?

" Une messe à la mémoire du Prince Philippe d’Araucanie et de Patagonie, décédé il y a trois ans, sera célébrée dimanche 8 janvier à 11 h, par l’abbé Darfeuille, à l’église paroissiale d’Excideuil, en présence du prince Antoine IV et de sa famille.
Une prière aura lieu ensuite à la chapelle de La Chèze, sur la tombe du Prince Philippe."

Il y a des la zizanie dans le royaume !
"Une poignée de participants à ce royaume n’a pas accepté le choix d’Antoine IV et a nommé son propre prince, Stanislas 1er."
"Depuis deux ans et demi, la succession de Philippe Boiry, alias Philippe Ier, a débouché sur une dissidence. Le conseil officiel a désigné Jean-Michel Parasiliti di Para, un Lot-et-Garonnais de 74 ans, sous le nom d’Antoine IV. Mais une poignée d’irréductibles n’a pas voulu accepter ce choix et a désigné Stanislas Parvulesco, un jeune négociant en cigares de 21 ans, sous le titre Stanislas Ier."
"
Jeudi 18 août, l’association officielle lancera les cérémonies de la Sainte-Rose de Lima à Tourtoirac en Dordogne où est enterré Antoine de Tounens. Une messe (en français), aura lieu à 10 heures dans l’abbatiale et un nouveau buste du héros sera inauguré à la sortie. Une visite au cimetière est prévue l’après-midi et en soirée, une pièce de théâtre sera jouée par la compagnie Les Temps qui courent.
Les dissidents ont incorporé ce programme dans le leur qui se poursuivra vendredi 19 août par une conférence sur Philippe Boiry, à 17 heures, au Relais d’Ans, puis des commémorations samedi 20, avec une messe (en latin) à 10 h 15 à la chapelle de Chourgnac et une visite au cimetière à 12 h 15.
Tous porteront médailles, capes et autres signes distinctifs de la royauté d’Araucanie. Mais ils éviteront de se croiser à Tourtoirac. Comme finissent par dire des membres des deux bords : "L’essentiel c’est que l’on parle de l’Araucanie." C’est réussi."
l'Interview du Prince Stanislas 1er d'Araucanie :
Le site du Royaume sur la Toile

Sur les Mapuches :

mardi 25 novembre 2014

De Jumilhac à Bergen-Belsen

NOR : DEFM9954003A du 19 juillet 1999, Journal officiel du 28 octobre 1999.

Au lieu de : « Tallet (Pierre), né le 15 novembre 1922 à Jumilhac-le-Grand (Dordogne), décédé courant 1944 (postérieurement au 10 septembre 1944) (sans autre renseignement) »,
Lire : « Tallet (Pierre), né le 15 novembre 1922 à Jumilhac-le-Grand (Dordogne), décédé le 31 octobre 1944 à Bergen-Belsen (Allemagne) ».


Arrêté du 17 mai 2013 portant modification des informations portées sur des arrêtés attribuant la mention « Mort en déportation » sur les actes et jugements déclaratifs de décès

http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000027587762&categorieLien=id

http://fr.wikipedia.org/wiki/Bergen-Belsen

Ce camp fut celui d'Anne Frank et de Simone Veil.

dimanche 16 novembre 2014

L'hôtel de Jumilhac à Brive, monument historique

http://www.monumentum.fr/hotel-jumilhac-pa19000017.html

Cet hôtel fait partie du corpus des dix-huit hôtels urbains identifiés en tant que tels dans la partie intra-muros de la ville. Il est construit en 1664, selon Louis de Nussac, par un sieur Bachellerie de Neuvillars, riche marchand et consul de Brive-La-Gaillarde. L'hôtel est dit de Jumilhac à la suite du mariage en 1691, de Guillemette de Bachellerie, fille du consul, avec Jean-Baptiste Chapelle de Jumilhac, comte de Saint-Jean-Ligoure, lieutenant au Présidial de Limoges. Les anciens communs, empiétant sur le tracé de la future rue Carnot, ont été détruits pour permettre la réalisation des travaux d'urbanisme, au cours des 19e et 20e siècles à Brive-La-Gaillarde, et remplacés en 1894 par un immeuble occupant l'angle de la rue Carnot et de la rue Maillard. Depuis, il a été altéré. Il conserve cependant une remarquable élévation classique sur rue. Par ailleurs, le type d'escalier conservé dans l'hôtel de Jumilhac, construit sur d'amples proportions, apparaît comme très représentatif des escaliers élevés au 17e siècle dans les demeures nobles ou notables, également dans des édifices religieux, en ville et à sa périphérie, où il remplace la vis médiévale. A ce jour, seulement trois exemplaires du 17e siècle subsistent dans la ville.

http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/merimee_fr?ACTION=CHERCHER&FIELD_98=REF&VALUE_98=PA19000017

"Enquête préliminaire sur la digue à stériles de la mine de Bourneix..."

http://infoterre.brgm.fr/rapports/RR-38298-FR.pdf

décembre 1994, BRGM

Centenaire de 14-18 à Jumilhac, trois noms de plus sur le monument aux morts

Un article du journal Sud-Ouest