Elle aura lieu le vendredi 10 août 2018 à 17 heures
Organisée par
Lu Pais Do Talis et de Lés Lévadès
Prononcée par
Jean-François Gareyte
à la Grange de Montcigoux
commune de Saint Pierre de Frugie, Dordogne
« Jean-François Gareyte est né à Paris le 24 octobre 1969. Il
travaille actuellement comme médiateur culturel pour l’Agence Culturelle
départementale de la Dordogne. Il est auteur compositeur et interprète
des chansons du groupe de Hard Rock « Sonoloco ». Il est également
écrivain auteur de deux ouvrages historiques « Gouffier de Lastours »,
et « L’aube des Troubadours » édités aux éditions « La Lauze » en 2002
et 2007 à Périgueux. Il vient de passer ces huit dernières années à
faire des allers retours en Amérique du sud pour aller travailler dans
les archives militaires, policières et diplomatiques Chiliennes à
Santiago du Chili et Argentines à Buenos-Aires. Il est parti à la
rencontre des communautés d’amérindiens Mapuches des deux côtés de la
Cordillère des Andes, en Araucanie et en Patagonie pour écouter et
récupérer les légendes qui sont, encore aujourd’hui, racontées par les
« Machis » (sorcières), et les « Werken » (porte-paroles) du peuple
Mapuche. Il a aussi longuement travaillé sur des documents d’archives de
Périgueux, Bordeaux, Marseille, Paris, Londres et Montévidéo et
consulté des archives privées jalousement protégées depuis cette époque.
Cette biographie sur Antoine de Tounens est le fruit de son travail. »
http://www.lalauze.fr/index.php/lecteur-auteurs/items/gareyte-jean-francois.html
« Voici la plus ancienne chanson de geste française connue. Ayant
précédé La Chanson de Roland de Turold, La Chanson dAntioche du
chevalier Béchade a été écrite à l’orée du XIIe siècle, non pas en
langue d’Oïl, mais en langue d’Oc. inédite à ce jour, elle nous raconte
dans un style vif et rythmé, avec une précision historique et
géographique inégalée, les aventures de Godefroi de Bouillon, Bohémond
de Tarente, Robert de Flandre et Raimon de Toulouse comme de leurs
valeureux et fiers ennemis Soliman de Nicée, Arquiles d’Antioche et
Kerbogha de Mossoul. La Chanson d’Antioche du chevalier Béchade, écrite à
l’ombre des châteaux de Hautefort, Lastours et Pompadour, mérite d’être
considérée comme le monument de la littérature occitane. Elle apparaît
comme le chaînon manquant de la littérature médiévale, alliant le style
épique des chansons de geste de langue d’Oïl au style lyrique des
chansons des troubadours de langue d’Oc. Et si le chevalier Béchade
était le plus ancien troubadour connu ? Et si l’œuvre du chevalier
Béchade, La Chanson d’Antioche, avait influencé les moines chroniqueurs
et les artistes de l’Europe entière ? Et si la fabuleuse première
croisade n’était, somme toute, qu’une affaire occitane ? Et si le
célébrissime J.R.R. Tolkien, philologue émérite et grand spécialiste des
chansons de geste médiévales, s’était fortement inspiré de La Chanson
dAntioche du chevalier Béchade pour écrire un des épisodes-clés de son
non moins fameux » Seigneur des Anneaux » ? »