samedi 26 mai 2007

Les joies du pays natal et la vie anglaise

Le frère de Madeleine m'écrit :

" Je suis rentré de château chervix depuis
lundi mais j'ai encore mal au dos.
Le débroussaillage en est sans doute la cause.
Il faut passer la débroussailleuse avec
un mouvement circulaire. J'ai
peut être accompagné avec le tronc, pas
seulement les bras ? Chuis pas
un pro.
Abominables les ronces qui emprisonnent
les orties, les fougères et tous
les végétaux.
Et là dedans on découvre :
Cuvettes, seaux, bassines, lunettes de vue,
morceaux de fer, fils de
fer, ( tout ça très rouillé bien sur
et pour les bassines sans fond)
bouts de ficelle, tessons de bouteilles,
carreaux cassés, tuiles itou,
bidons d'huile, mâchoires de porc,
débris d'éverite amiantée etc...
Même des pneus et ça, la décheterie
les refuse : "vous devez les ramener
au garage". Tu parles Charles, le
garage va accepter de me reprendre des
pneus qui doivent avoir plus de 50
ans, qui sont tout déchiquetés et
recouverts de peinture : ils avaient
servi à représenter un "joli" puits !
Evidemment l'éverite c'est encore pire
et le plus rigolo est que le
diagnostic avant la vente n'en avait
pas découvert sauf sur la niche du
chien.
Qui veut une niche de chien, moche
et presque en état ?
Nous couchions chez les plus proches
voisins, bien sur des anglais. Les
sportifs ! Quelle belle capacité à
descendre la bière ! L'autre soir ils
arrosaient la victoire de leur équipe
de foot favorite et je suis
reparti de leur "bar" un peu erratique !
Heureusement, il n'y avait
qu'une petite cour à traverser pour
atteindre le gîte et Michèle et
Muriel surveillaient mon trajet.
Elles étaient en forme mais marchaient
droit, elles.
Ya longtemps que ça ne m'était pas
arrivé. J'essayais bien de ne pas
vider mon verre trop vite mais quand
ils trouvaient que je n'étais pas
assez rapide ils me donnaient un
second verre ! redoutables les anglais et
ceux que j'ai rencontrés dans mon
limousin, super sympathiques. J'ai
picolé avec quatre familles anglaises
dans le "bar" ( non public) de mon
logeur.
En revenant là bas je croyais pouvoir
retrouver le langage occitan de
mes ancêtres, en fait je perfectionne
mon anglais."

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