jeudi 19 décembre 2019

L'ancien presbytère de Jumilhac est à vendre rue des Félibres

Ouf ! avec le Brexit nos amis Anglais vont s'établir chez nous !

Et comme ce sera difficile de se procurer des capotes anglaises, on va avoir une hausse de la natalité !

On est sauvé, on va devenir une ville !

Montcigoux : Ernest n'est pas Ernest !


Le célèbre squelette de Saint-Pierre-de-Frugie a été daté au carbone 14. Les résultats, révélés ce jeudi, annihilent la légende qui en faisait l’auteur et la victime de crimes horribles commis au XIXe siècle.
Les résultats communiqués ce jeudi 28 novembre par le Ciram, laboratoire girondin, enfoncent le clou : Ernest n’est pas Ernest.
La datation au carbone 14 du célèbre squelette de Saint-Pierre-de-Frugie (Dordogne), exposé dans la tour du manoir de Montcigoux, retient une période comprise entre 1278 et 1388, comme l’ont révélé nos confrères de France 3 Périgord sur Twitter dans la matinée.
Voilà qui confirme les recherches de Bernard Aumasson, ce généalogiste affirmant de longue date que les ossements découverts en 1913 ne peuvent être ceux d’Ernest Pagnon de Fontaubert, mort en 1862.

Il faut sauver le château de Jumilhac. Il n'est pas grand sans raison !



Allez lire le Populaire. Merci à lui. Jumilhac n’est pas sur ses terres. On est en Dordogne. Mais c’est une inattention lors de la Révolution qui en est la cause. Qui connaît la route de Jumilhac à Thiviers comprend. On est sur les terres de Sud-Ouest ou de la Dordogne Libre.


Grace au Populaire nous en apprenons sur notre château. On y tient beaucoup. On ne se lasse pas de le regarder quand nous sommes dans le pays. Allez le voir à Jumilhac ! Sortez des sentiers battus de Sarlat, remontez à Brantôme puisen visitant en chemin, filez à Jumilhac.



« En arrivant dans le bourg de Jumilhac-le-Grand, à un jet de pierre (de 7 km précisément) de la Haute-Vienne, l’œil glisse irrémédiablement vers sa silhouette imposante. Une masse qui s’étire irrésistiblement vers le ciel dans une succession de tourelles et cônes qui culminent à plus de 25 mètres, à la finesse rehaussée de faîtières en plomb ciselées. Le château de Jumilhac a inspiré en son temps Gustave Doré. « Il disait que cette toiture était la plus romantique de France », sourit Henry de la Tour du Pin, l’actuel propriétaire qui perpétue une histoire familiale débutée en 1927, par l’acquisition du domaine par ses grands-parents maternels.
Cette spectaculaire toiture recouverte de plus d’un hectare d’ardoises corréziennes taillées à la main, certaines d’un bon centimètre d’épaisseur, d’autres guère plus grandes qu’un paquet d’allumettes, est parfaitement emblématique du site. Pourtant, en la scrutant, on y décèle les ravages du temps qui passe. Et un petit tour dans les combles confirme le diagnostic. Outre l’invasion de la mousse et la détérioration des épis de faîtage, les trous sont nombreux et l’infiltration de l’eau, inévitable.
Une situation qui a poussé Henry de la Tour du Pin à lancer, le 15 novembre 2019, un appel à contribution sur la plateforme de financement participatif dartagnans.fr. Car si, « sur un exercice triennal, le château se suffit à lui-même avec les visites, entre 11.500 et 12.00 par an, les réceptions et les mariages organisés sur place », soit des recettes de l’ordre de 100.000 euros qui permettent de régler les impôts, les salaires, dès qu’une dépense imprévue survient, elle grève immédiatement le budget. Et dans le cas de la toiture, la note s’élève à… 120.000 euros, avec notamment le recours à une nacelle et le démontage d’une partie du mur d’enceinte pour la faire passer. A terme, un portail devra y être installé.

Comment en est-on arrivé là ?

La situation a empiré de jour en jour depuis… vingt ans, alors que les derniers travaux effectués sur la toiture remonte à 1967 avec la restauration de la couverture de l’aile gauche. Pour l’aile droite, il faut remonter à 1940 et à 1937 pour le vieux château (la partie centrale). Un premier devis avait en effet été réalisé en 1998 et se chiffrait à 6.000 euros pour quelques fuites dans le grand salon. « Il s’agissait juste d’une reprise. Mais ma mère n’avait pas très envie d’entreprendre ses travaux alors on a attendu. »
Les fuites se multipliant, un nouveau devis est réévalué en 2004, puis en 2007. « Mais avec le décès de ma mère en 2008, on n’a rien fait. Et puis ici, dès qu’on tourne la tête on voit autre chose à faire et on oublie. On a laissé traîner les choses… », reconnaît le châtelain, qui vit à Périgueux et ne dort que très occasionnellement dans le château. Comme ses aïeux d’ailleurs : les derniers habitants ont quitté les lieux en 1964. Un état de fait qui a sûrement contribué à la détérioration de l’état des lieux.
« La problématique de Jumilhac, finalement, c’est que lorsqu’ils ont racheté le château, qui appartenait jusque-là à deux habitants et qui hébergeait plusieurs activités de la commune _ les jardins à la française étaient même devenus un champ de blé, un verger et un potager, ndlr _, ils songeaient à le laisser en héritage à leur fils aîné, Antoine. Mais il a disparu pendant la « drôle de guerre » en 1940, ma grand-mère ne s’en est d’ailleurs jamais remise. Ma mère et ma tante avaient leurs vies loin de Jumilhac. L’espoir de voir leur descendance reprendre le domaine disparaissait à jamais. »

L’engagement d’un homme, dans la lignée de sa mère

C’est la mère d’Henry de la Tour du Pin, dont le premier souvenir au château remonte à ses 13 ans et une semaine passée avec son frère à déblayer un petit escalier dans une tourelle,  qui va pourtant donner un nouvel élan à Jumilhac. « En 1964, ma mère a eu l’idée d’ouvrir le château aux visites. » Classé aux Monuments historiques en trois temps (1922, 1923, 1924) autant pour l’extérieur que l’intérieur, il attire rapidement les curieux. Et Henry, qui se destinait à une carrière de vétérinaire avant de se réorienter vers l’informatique, s’est peu peu glissé dans son sillage.
« Rien ne me prédestinait à m’orienter vers le patrimoine, je n’y étais pas préparé. Ça s’est fait naturellement. En 1983, ma mère s’est cassé le col du fémur, on a retardé l’ouverture du château d’avril à juillet et j’ai commencé à l’aider de plus en plus pour les visites. J’y ai mis une rognure d’ongle et je me suis retrouvé absorbé par le château ! » s’amuse-t-il. Dès la fin des années 90, il prend en charge la comptabilité. En 2000, il relance les jardins à la française, puis il fait créer une partie réceptive dans l’aile gauche.

Un engouement populaire et international

C’est aussi lui qui découvre, au début des années 2000, la symbolique alchimique que l’on retrouve un peu partout dans le château, et tout particulièrement sur la fameuse toiture. Car les dix épis de faîtage, qui ont également besoin d’un petit ripolinage, ne figurent pas n’importe quoi… « Il y a surtout des détails pas clairs pour ne pas dire absurdes. Mais il s’agit en fait d’un résumé entier de la quête de la Pierre philosophale ! Cette découverte donne un autre intérêt au château, c’est l’histoire dans l’histoire. »
Une part d’ésotérisme mise en avant lors des visites guidées qui intrigue et séduit… et cela se retrouve dans l’engouement suscité pour la cagnotte lancée à 5.000, puis 10.000 euros sur dartagnans.fr : au bout de quinze jours, 4.000 euros ont été récoltés. Deux semaines plus tard, la somme a doublé. Et elle dépasse désormais allègrement les 10.000 euros espérés alors qu’il reste encore quelques jours jusqu’au 31 décembre 2019 sa clôture officielle.
Une somme qui ne représente certes que 10 % du budget global. Elle représente par exemple la seule restauration de la faîtière qui représente la Justice. « Mais cela permet de donner l’élan. […] C’est un château qui frappe, c’est sûr. Tous les dons viennent de particuliers, beaucoup de locaux , du village ou de la Dordogne, mais aussi de beaucoup plus loin car les dons viennent de sept pays différents. Jumilhac a une aura certaine. » Difficile de le contredire. »

mardi 4 juin 2019

Le clafoutis

 Un de mes blogueurs préférés vient de faire un billet sur le clafoutis

http://www.berthomeau.com/2019/05/selon-jacky-durand-le-clafoutis-n-est-pas-1-dessert-c-est-1-monde-cree-par-dieu-pour-les-glaneurs-de-fin-de-marche-tous-les-maraudeu

Il fait référence à la chronique de Jacky Durand sur France Cult le samedi mat.


Jacky Durand est journaliste culinaire à Libération et chroniqueur le samedi dans les Matins de France Culture. Il présente sa chronique, "Les Mitonnages de Jacky", dans les Matins du samedi. 


https://www.liberation.fr/auteur/1944-jacky-durand


" Le clafoutis n’est pas un dessert. Le clafoutis est un monde créé par Dieu pour défier les saisons et les temps de peu. Il suffit d’une poignée de farine ou d’une autre mixture pour faire du solide ; d’un godet de lait ou de crème les jours fastes ; d’une poule pas trop feignasse pour vous pondre une rafale d’œufs et vous allez pouvoir jouer une partition sucrée ou salée avec ce qui vous tombe sous la main : cerises bien sûr, pêches, pommes, mirabelles mais aussi courgettes, poivrons, brocolis… il y en a pour toutes les papilles, tous les gâte-sauces, tous les glaneurs de fin de marché, tous les maraudeurs de chemin creux. C’est une recette de cambuse humble mais qui procure beaucoup de gourmandise sur les papilles. "

"
Pour la petite histoire, le berceau du clafoutis, c’est le Limousin.  
 
Le nom de clafoutis fait l’objet de joutes étymologiques. Selon les uns, le mot tire son origine du dialecte occitan clafir ou claufir qui signifie « garniture » ou « remplissage ». Pour d’autres, l’origine du nom remonte au mot latin clavum fingere qui signifie « planter un clou », se référant aux cerises, qui sont « plantées » dans la pâte. En langage occitan, on l’appelle parfois pelhaire, ce qui signifie « chiffonnier », car le jus que rendent les cerises lors de la cuisson colore la pâte de violet et lui donne l’aspect déguenillé d’un chiffonnier."


"
« Servi dans sa faïence rustique, il affiche la bonne mine des cerises en billes rubicondes, enchâssées dans leur écrin souple et givrées de sucre cristal.
 
La pâte jaune et molle, chaude encore, dégage une odeur pleine et réconfortante d’œuf et de lait. Légèrement blondie sur le dessus et tendrement élastique, elle fond dans la  bouche, tenant son serment parfumé, son goût d’œuf sucré, subtilement alcoolisé. Puis vient la cerise, plus croquante, dont l’arôme puissant envahit alors les papilles, et que l’on mâche en prenant bien garde de ne pas avaler le noyau. Celui-ci n’est pas là par paresse, dit-on, mais parce qu’il confère au plat une incomparable saveur d’amande fraîche, et, parce qu’en épargnant l’éventration des fruits qui transformerait le gâteau en flaque sanglante, il donne au résultat un aspect plus présentable. Le jeu consiste alors à rouler ce petit occupant dur comme un caillou dans sa bouche, de le tourner, le sucer, le lécher jusqu’à – discrètement – le déposer sur le bord de son assiette… Joie de saison, temps des cerises. »

http://www.berthomeau.com/article-la-cerise-est-dans-le-gateau-le-clafoutis-joie-de-saison-douceur-simple-avec-les-filles-de-la-r-106921383.html 

lundi 3 juin 2019

"Malacosoma neustria" ( " Livrée des arbres", "Bombyx à bague") celle qui nous prive de fruits depuis deux ans

Qu'en est-il chez vous ?

Elle bouffe les feuilles et les boutons de fruits.
Et grimpe aux murs
Sévit à Assérac (Loire-Atlantique)
 



André Lequet, ancien collègue de la faculté des sciences de Nantes (allez y visiter ses collections d'animaux naturalisés...) a répondu à notre questionnement.

" Il s'agit de "Malacosoma neustria" communément appelé " Livrée des arbres", ou encore "Bombyx à bague", en raison de la forme de des sa ponte en anneau. L'espèce attaque de nombreux feuillus, y compris fruitiers. Cette chenille n'est pas urticante.
 
Pour tout savoir sur ce papillon et sa chenille, voyez cette "page entomo" : https://www.insectes-net.fr/malacosoma/malacosoma2.htm

" Jumilh'ACT, c'est fini ! "

Bonjour à toutes et à tous,

nous avons tenu notre AG ce dimanche 02 juin et nous avons décidé de clore l’association, faute de participants.
Voilà, personnellement, je suis un peu triste, tout en étant soulagé.
Triste parce que cela clôt 5 ans de luttes, de rencontres et de partages (qui se poursuivront ailleurs et autrement), soulagé parce qu’on n’était plus très nombreux à tenir le truc.

Martine Broussolle (la présidente) et moi-même vous remercions pour votre participation : en fournissant des textes, en distribuant le Lien, en venant aux apéro-rencontres et aux pique-niques, en ayant animé des ateliers, bref, en ayant fait vivre l’asso et l’ayant soutenue de quelque manière que ce soit, depuis sa création en mai 2014.

Parmi les temps forts, au hasard et de façon non chronologique, je me rappelle la demande d’ouverture de classe supplémentaire à Jumilhac-ST-Paul, la conférence gesticulée de Franck Lepage à Nexon, la projection du film « Demain » à la maison des assos, la lecture du Lien à haute voix par des habitants en plein conseil municipal, la démission du maire après un an de mandat, les manifs contre la réouverture des mines d’or, la bataille contre l’ouverture d’une usine d’embouteillage, contre Linky, etc.

Au départ, nous étions 7 à avoir créé l’asso. Les apéro-rencontres tournaient à plein, le Lien était distribué dans chaque boite aux lettres de la commune (pourtant très vaste).
Aujourd’hui, la motivation s’est émoussée, et c’est avec plaisir que nous allons passer la main et utiliser nos ressources pour d’autres choses.

Une dernière chose (si vous avez lu jusque-là), il reste dans nos caisses quelque 500 € environ, et nous nous demandons de quelle manière les utiliser.
Une bouffe ? Un don à une autre asso ? Un don à La République En Marche ?
Si vous avez des idées, allez-y !!

Stéphane Bouzon
rédacteur en chef du Lien


Le Lien d’ici et d'ailleurs
liendejumilhac@orange.fr
www.facebook.com/jumilhactasso/

A vendre, débroussailleuse à roue Kiva Orion R sous garantie neuve

https://www.leboncoin.fr/jardinage/1622996337.htm/






Elle a un moteur Briggs & Stratton series chemisé fonte
Cette machine a été achetée en juin 2018. Elle est donc encore sous garantie. N'a servi qu'une demi-heure pour la mise en marche. Est restée en lieu fermée.
Du fait d'un problème de santé personnel je ne peux l'utiliser.
Elle est disponible à Jumilhac-le-Grand (24) ou à Nantes
 Je baisse le prix de 100 euros.

 

lundi 27 mai 2019

Européennes 2019, les résultats de Jumilhac-le-Grand


La présentation de la NR, La Nouvelle République, le journal lu à Poitiers dans ma jeunesse estudiantine.

Lors des élections européennes 2019 à Jumilhac-le-Grand, la liste de Jordan Bardella (Rassemblement National) est majoritaire.
 
À l’occasion des européennes, la liste RN conduite par Jordan Bardella est majoritaire à Jumilhac-le-Grand, grâce à 28,57 % des suffrages.

La deuxième position revient à la liste La République En Marche représentée par Nathalie Loiseau, qui a réalisé un résultat de 13,52 %.

11,81 % des électeurs de Jumilhac-le-Grand ont voté pour la liste emmenée par Manon Aubry (La France Insoumise).

La liste LR dirigée par François-Xavier Bellamy est créditée de 9,14 % des votes.

La liste présentée par Yannick Jadot (Europe-Écologie-Les-Verts), créditée de 8,57 % des voix exprimées, est arrivée à la cinquième place. Avec 5,9 % des suffrages,

la liste PCF menée par Ian Brossat a terminé en sixième position.


À la suite de celles-ci se trouvent les listes de Raphaël Glucksmann (PP-PS, 4,95 %),
de Benoît Hamon (Génération.s, 3,43 %), de Nicolas Dupont-Aignan (Debout La France, 2,86 %), d’Hélène Thouy (Parti animaliste, 2,48 %), de Jean-Christophe Lagarde (UDI, 2,1 %), de Francis Lalanne (Alliance jaune, 1,71 %), de Dominique Bourg (Urgence écologie, 1,33 %) et de Florian Philippot (LP, 1,14 %).
À leur suite, les listes de Nathalie Arthaud (LO), de François Asselineau (UPR), de Pierre Dieumegard (Espéranto) et de Christophe Chalençon (Évolution citoyenne) ont récolté moins de 1 % des votes exprimés.
D’autre part, les inscrits de Jumilhac-le-Grand n’ont donné aucune voix à la liste Parti des citoyens européens d’Audric Alexandre, à la liste AR de Robert de Prevoisin, à la liste À voix égales de Nathalie Tomasini, à la liste Parti fédéraliste européen d’Yves Gernigon, à la liste UDLEF de Christian Luc Person, à la liste Neutre et actif de Cathy Denise Ginette Corbet, à la liste UDMF de Nagib Azergui, à la liste PRC d’Antonio Sanchez, à la liste Mouvement pour l’initiative citoyenne de Gilles Helgen, à la liste Les oubliés de l’Europe d’Olivier Bidou, à la liste Parti pirate de Florie Marie, à la liste La ligne claire de Renaud Camus, à la liste Démocratie représentative de Hamada Traoré, à la liste Décroissance 2019 de Thérèse Delfel, à la liste La Reconquête de Vincent Vauclin et à la liste AE de Sophie Caillaud.
572 inscrits de la commune se sont rendus aux urnes, ce qui constitue un taux de participation de 63,91 %. C’est un résultat au-dessus de celui des élections européennes de 2014 (55,59 %).
On constate 3,32 % de votes blancs et 4,9 % de votes nuls parmi les suffrages de Jumilhac-le-Grand.

samedi 6 avril 2019

Ah l’informatisation des campagnes et l’Administration 3.0 ! obtenir la carte grise pour un véhicule à l'ancienne immatriculation

  • maintenant pour obtenir une carte grise d’un véhicule il faut passer par l’Internet. A la préfecture, il n’y a plus de guichet. Je suis donc passé par Internet. Impossible. Et en plus des rubriques mal nommées. Ils ont dû faire appel à une société comme celles qui pompent les deniers publics pour des logiciels pourris (la Cour des Comptes depuis des années en fait des lignes…). Sociétés qui vous nomment « votre offre » ce que vous avez commandé ! J’ai dû me résoudre à aller à la préfecture. J’ai un vélo et j’habite dans la ville où se trouve la préfecture. Mais ce doit être le cas de tout le monde. Enfin c’est ce qu’on pense en haut lieu. Ce lieu où toute la province monte.
  • J’ai donc fait la queue. Je n’étais pas le seul pour une histoire de carte grise. On m’a fait comprendre que sans doute je n’avais pas su, que je n’avais pas bien lu. On m’a demandé si j’avais mon dossier. Idiot, je ne l’avais pas.
  • Je suis donc revenu chez moi.
  • Et je suis reparti toujours à vélo à la préfecture.
  • Là sur l’ordinateur préfectoral, après essai, finalement (là j’exagère ! ce n’était pas fini) on m’a dit que quand on achetait une voiture ayant l’ancienne immatriculation, il fallait suivre une procédure spéciale. Bien sûr aucun avertissement sur le site web 3.0 super design. Je ne devais pas être le seul car un texte imprimé me fut donné. Il indiquait la procédure à suivre.
  • Je suis donc revenu chez moi. J’ai tenté. J’ai du envoyer la photocopie d’un tas de pièces. Normalement, il restait à l’Administration (avec un grand A) à valider ces pièces. Et d’un seul coup j’ai reçu une quinzaine de courriels à contenu identique. J’avais déchaîné l’intelligence artificielle ! Mon dossier était arrivé à je ne sais plus quelle étape. Puis plus rien. Quelques jours plus tard, encore un ou deux courriels identiques. L’intelligence artificielle avait toussé.
  • Devant utiliser la voiture pour aller en Limousin (ben oui, je m’en sers quelques fois) je suis revenu à la Préfecture (ah oui, impossible de téléphoner. Il n’y a plus de service carte-grise.) en demandant quand je pouvais compter avoir une carte. Là on a été sympa (les pauvres au guichet n’y étaient pour rien !) et on m’a tiré le papier indiquant que j’avais bien fait les démarches. A montrer à la police. Il paraît que la Police était au courant. J’avais des doutes. Si j’avais été arrêté on m’aurait dit, vous payez sinon vous allez au tribunal. Et je ne veux pas encombrer les tribunaux ! Ma carte d’assurance provisoire n’était plus valable. Il me fallait tenter de la faire prolonger. A la préfecture, on m’a dit qu’il fallait que je demande une prolongation d’un an, que c’était plus sûr. Ouf, la MAIF n’est pas loin de la préfecture. J’ai obtenu mon papier vert.
  • De retour du Limousin, j’ai consulté le site. Où en était mon affaire. Ben alors ! je n’arrivais plus à consulter l’historique de mon dossier. La fin de l’histoire ? Je revins à la préfecture. En toute écologie. A vélo sans assistance électrique. Je ne suis pas de ceux qui exploitent les terres rares d’Afrique ! Et là on m’expliqua que le site Oueb ministériel est en perpétuels travaux ! Je n’avais pas eu de chance lors de mes consultations, c’était en travaux. Mais on oublie le panneau « Attention travaux ». On a retrouvé mon historique. Je pouvais même payer ma carte grise. J’ai payé et j’ai attendu à la maison l’arrivée de cette carte.
  • Comme c’était en plein mois  d’août, la carte est  arrivée…à la poste et est repartie chez l’envoyeur. Mais sans que je le demande elle m’a été retournée. J’étais là. Et enfin j’ai eu ma carte toute neuve.
Quand je suis allé vivre par intermittence, aux beaux jours, à Bourdoux, certains dans le coin m’ont demandé : « tu vas y venir passer ta retraite ? ».
J’imagine cette histoire vraie à Bourdoux. Tout d’abord, à Bourdoux, France-Télécom n’a pas été foutue de m’installer le téléphone fixe. Il n’a jamais fonctionné. FT m’a dit : faites appel à une entreprise. Ce n’est pas nous qui installons. On ne sait pas qui vous l’a installé. Vous la payerez. J’ai finalement abandonné. Mais FT ne m’a jamais remboursé cette installation inutile !
J’ai acheté un téléphone portable. Mais quand j’arrive, j’ai un message « pas de réseau ». J’arrive cependant à téléphoner. Mais la conversation est pénible. Souvent je dois l’interrompre. Alors j’utilise les sms qui consomment moins de bits. Allez consulter le Oueb dans une telle situation. Ah oui on va avoir le Très Haut Débit.
Je vois bien ce que j’aurais fait. Je serais allé dans un café équipé du Wifi ou à  la BM de St-Yrieix par exemple. Et j’aurais fait des déplacements en bagnole à Limoges.
Je viens de recevoir les journaux de la ville de Nantes, de la communauté urbaine, de la région des pays de la Loire. Ah ! et l’on vous dit que la presse va mal ! Et je lis un article …. sur les forêts urbaines.  J’ai déjà écrit sur ce blog un papier sur les truites qu’on trouve dans une  des nombreuses rivières se jetant dans la Loire à Nantes
Je vous le dis habitants de St-Yrieix, de Jumilhac et autres lieux. Il vous faut aller vivre dans la grande ville. Vous y trouverez des forêts, des ruches sur le toit de votre supermarquette, vous serez enfin des écologistes, la planète vous remerciera et  enfin vous ne serez plus des illettrés de l’Internet (car c’est ainsi que j’ai entendu qu’on vous nommait)

La « non captation mobile » en Périgord/Limousin


Je viens de recevoir des terres lointaines du Limousin/Périgord un courriel !


 » Alleluia !
Après un mois (30 jours exactement), 9 opérateurs (et trices) différent(tes), ÉNORMÉMENT de patience frisant l’abnégation, notre opérateur, Orange a rétabli notre ligne filaire qui nous permettra d’appeler les secours en cas de coupure de courant… mais nous oblige à payer 20,97 € de plus par mois : double punition !!!
Car ces gens-là ne comprennent pas qu’il existe des zones non couvertes par les réseaux mobiles… pourtant : 60% du territoire sont « insuffisamment couverts » et 500 communes sont toujours considérées comme « non couvertes ».
Sachez que si vous changez de contrat téléphone ou si vous déménagez, on ne vous rétablira PLUS votre ligne filaire ( et ce depuis le 15 novembre 2018), sauf si vous vous trouvez dans notre cas de « non captation mobile »… et encore : j’ai dû menacer de faire une « manifestation en position assise* » devant chez Orange à Périgueux pour qu’enfin….

…. Et l’on nous parle de « 5G », après la « 4G », de fibre partout…  »




Ah ah ! je ne suis pas le seul !


dimanche 27 janvier 2019

Quand Jumilhac avait un centre équestre

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Il se situait à la Faye sur la route menant à La Coquille et avait pour nom Écurie du Riol.

Le Petit Futé fait toujours la pub...

"Laura Coste, monitrice diplômée d'Etat, vous accueille dans un ancien prieuré du XIIe siècle assis sur un domaine de 97 ha (avec étang !), dans une ambiance 100 % nature. Au sein de son Elevage du Riol, elle assure promenades, leçons (tous niveaux) mais aussi compétitions, élevage de chevaux de sports et pensions. Tous les cavaliers, avant de monter en selle, prodiguent les soins aux chevaux. Un gîte est aménagé pour accueillir 6 hôtes, vous pouvez bien sûr venir avec votre cheval (de 350 € à 450 € la semaine selon la saison)."

Maintenant Laura Coste anime le Centre Équestre du Moulin des cailloux à St-Yrieix.



Photos prises ce matin au Jumping International de Nantes :
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mardi 22 janvier 2019

Qualité de l’eau de l’Isle

 
Qualité de l’eau de l’Isle – traitemen
La qualité de l’eau de l’Isle est caractéristique d’une eau superficielle s’écoulant sur
des formations cristallines :
 
Conductivité faible de 120 μS/cm en moyenne. La limite de qualité étant comprise entre 180 et 1000 μS/cm, une reminéralisation de l’eau est nécessaire ;
 
Eau très douce avec une dureté très faible, valeur moyenne de 3,8 F.
Comme toutes les eaux superficielles, elle présente une turbidité significative
comprise entre 3 et150 NTU. C’est lors des crues de la rivière que les valeurs de la
turbidité associée à la teneur en Matières En Suspension (MES) atteint les plus
hautes valeurs. Les concentrations en fer, manganèse et aluminium pouvant être
parfois élevées et supérieures à la limite de qualité pourraient être attribuées aux
argiles des matières en suspension. Le traitement par coagulation, floculation et
flotation devraient permettre d’abaisser les teneurs en MES et les teneurs en métaux.
La qualité de l’eau peut également être dégradée par les activités se développant sur
le bassin versant en amont de la prise d’eau. Les paramètres suivants montrent une
dégradation de la qualité de l’eau :
Présence de nitrates (entre 11 et 9,5 mg/l) en faibles quantités ;
 
Traces de pesticides, à des teneurs inférieures aux limites de qualité des eaux brutes destinées à la consommation humaine mais supérieure aux limites d’eau distribuée
. Le filtre CAG (Charbon Actif Granulaire) permettra un abattement significatif des pesticides ;
 
Pollution bactérienne, elle est normale pour une eau superficielle,d’autant plus que l’on se situe dans une région d’élevage. On note également la présence de cyano bactéries à des concentrationsinférieures à la limite de qualité « eau brute ». Un traitement est
cependant nécessaire. La stérilisation de l’eau par injection de chlore en aval de la filière de traitement permettra d’éliminer la charge bactérienne.
Les concentrations en arsenic sont le plus souvent supérieures à la limite de qualité
des eaux distribuées (10 μg/l) mais inférieure à la valeur guide des eaux brutes.
L’origine de l’arsenic serait d’une part d’origine naturelle mais aussi d’origine industrielle (lessivage des stériles des extractions minières aurifères).
La nouvelle filière de traitement devrait permettre de produire une eau de qualité
conforme à l’usage AEP.
La valeur du rayonnement alpha globale de l’eau n’a pas été mesuré
 
L’Isle prend sa source dans le département de la Haute-Vienne à une trentaine de
kilomètres au nord-est de la prise d’eau. Le relief du bassin versant est vallonné. Son
point culminant est à l’altitude de 557 m NGF. La cote de la prise d’eau est proche de
160 m NGF.
Le réseau hydrographique drainant le bassin versant de l’Isle en amont de la prise
d’eau est dense avec un maillage de ruisseaux secondaires important. De nombreux
plans d’eau au fil de l’eau et de retenues collinaires sont recensés.
Les affluents de l’Isle en amont de la prise d’eau sont d’amont vers l’aval :
 
En rive droite : Les Planches (3,9 km) ; Le Crassat (3,4 km), Le ruisseau Noir
(13,6 km), le Périgord (11,1 km), Le Ruchalait (4,9 km), Le Galet (3,6 km,), La
Valouse (24 km) et son affluent (10 km)
En rive gauche : La grangère (4,4 km), Les Claujoux (7,8 km), Le Rieux (3,4
km), Le Chéni (3,3 km), La Fouillarge (3,6 km).
Les berges des cours d’eau sont occupées par une ripisylve bien développée, des
prairies et des bois. Au droit de la prise d’eau la vallée est très encaissée.

Le ruisseau Le Galet, frontière entre la Haute-Vienne et la Dordogne disparaît dans l'indifférence de tous !

C'est même la frontière entre l'Aquitaine et le Limousin que notre Hollande a fait disparaître pour parait-il le boum économique de notre pays. On attend les économistes patentés payés par nous, commissionnés par les élus Nouveaux-Aquitains (ils auraient pu prendre "Aquitains 3.0 " ou "Aquitains Nouvelle Génération" ! ça aurait plus de gueule bouisiness) pour nous les montrer, les zéconomies.
Je surveille cette frontière. Je l'ai connue ruisseau à écrevisses. Ben aujourd'hui, y a plus de ruisseau, même pas une rigole de pré après l'orage ! il faut dire que les étangs anciens et nouveaux (ben oui, nouveaux !) ont fait leur effet. L'évaporation a fonctionné. Le pays de l'arbre et de l'eau ! ah ah ! la bonne blague.
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Oui c'est ici que passe la frontière ! C'est le Galet qui passe ici. Il fait 3, 6 km de long.
#Jumilhac #LeGalet #Limousin #Périgord #Aquitaine #Dordogne #Haute-Vienne

Vie associative à Jumilhac, une lettre

Je reçois ce courriel d'un animateur de l'association http://www.jumilhac-le-grand.fr/en/association/1/19360/jumilh-act,

 https://www.facebook.com/jumilhactasso

je diffuse.


Bonjour à tous,

vous recevez ces mails car vous faites parti de mon listing, aussi, si vous ne voulez plus les recevoir, dites-le moi simplement. je sais que l’on reçoit tous beaucoup de mails.

Ce dimanche 20 janvier, nous nous sommes donc réunis pour la 2e fois autour de ce qui nous préoccupe, à savoir, la vie locale.
Nous étions une douzaine et nous avons donc discuté de l’idée de la création d’un lieu collectif. Nous avons évoqué ce que nous pourrions y faire (café linguistique, échange de services, etc.)
Nous avons parlé aussi de ce qu’il faudrait éviter de faire (comme un magasin de producteurs alors qu’il y a une épicerie dans le bourg qui propose déjà des produits locaux tels que fromage, charcuterie, confiture, etc.,). Bref, d’éviter de proposer des choses qui existent déjà.

Il a été décidé qu'une lettre serait adressée prochainement au maire pour lui demander si des locaux communaux sont disponibles et seraient en phase avec ce projet. Nous sommes en train de nous en occuper.

La réflexion se poursuit donc sur ce sujet.

D’autre part, il a été rappelé le souhait de créer une sorte d’annuaire local, c’est-à-dire d’identifier les ressources locales (qui fait quoi?) et de mettre à disposition de tous cette information. Il s’agit de cette fameuse plate-forme d’échange de services.

Une idée intéressante a été lancée aussi : celle de créer un événement fédérateur.
Par exemple, de faire un repas partagé au mois de juin sur les bords de l’Isle, en bas du château, un peu comme cela s’est fait lors de la fête des voisins il y a deux ans ou trois ans. Cela permettrait de démarrer un rapprochement entre toutes les bonnes volontés et amateurs de vie sociale, de se rencontrer et de partager un moment, sans pour autant nécessiter l’obtention d’un lieu particulier ni de créer une association dans l’immédiat et sans frais financiers particuliers.

Il a été décidé aussi de renouveler les réunions toutes les deux semaines afin d’avancer sur nos souhaits. Il faut dire qu’il y a beaucoup d’idées qui jaillissent à chaque fois, preuve que ces réunions répondent à une attente.

La prochaine réunion aura donc lieu le dimanche 03 février, toujours à 18h et toujours à la maison des associations.

D’ici là, n’hésitez pas à avancer de votre côté dans vos réflexions, quitte à noter noter sur blanc vos idées et vos recherches.
Ces réunions sont ouvertes à absolument tout le monde, mais nous n’avons pas les emails de chaque habitant, alors faites tourner l’info autour de vous !

Merci et bonne journée à tous

lundi 21 janvier 2019

J'ai acheté des forces au vide-grenier de Jumilhac

Le ciseau à moutons (forces)

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J’ai acheté ces ciseaux au vide-grenier du 15 août à Jumilhac cette année. Ils m’ont rappelé les armes d’Hautefort et le musée de la médecine de l’ancien hôpital d’Hautefort (ne le manquez pas !)



Hautefort 19


Je me souviens de Guy des Cars


Dans le Pays de Saint-Yrieix, on ne peut manquer l’antenne des Cars ! et quand on visite le château d’Excideuil on peut lire une plaque qui nous informe sur les Pérusse des Cars.

« Guy Augustin Marie Jean de Pérusse des Cars, dit par convenance Guy des Cars, est un écrivain français né le à Paris (16e) et mort le à Paris (13e). Il est inhumé au cimetière de Hautefort en Dordogne. «


J’ignorais qu’il était inhumé à Hautefort. Lui qui était fidèle des médias il aurait été bien aux Cars sous l’Antenne qui abreuve tout le pays alentours.


Je me souviens de la mise en service de cette antenne en 1959 et de notre visite avec la 2CV toute récente.

Mais je reconnais qu’Hautefort ça a plus de gueule !

« Lieutenant dans le 102e régiment d’infanterie qui a participé à la bataille de l’Ailette, il reçoit la Croix de guerre pour sa conduite au front. Après la défaite de 1940, il se retire dans le Midi, où il écrit son premier roman L’Officier sans nom, un livre de guerre qui reçoit le prix Goncourt de zone libre en 1941. Il a écrit de nombreux romans qui ont eu un grand succès, dont L’Impure, La Brute, La Dame du cirque, Le Château du clown, Les Filles de joie, Le Faussaire, L’Envoûteuse, La Justicière, L’Entremetteuse, La Maudite.  »
« Rattachant ses œuvres à la catégorie du « roman de gare », ouvrage distrayant et superficiel, certains critiques littéraires l’avaient surnommé « Guy des Gares » »
On peut entendre son fils sur Radio classique par exemple


Jean des Cars s’est occupé un temps du château de Hautefort.

Ils parlent de Guy des Cars :



Le compteur Linky





A Jumilhac une pétition a été lancée contre le compteur d’électricité Linky. On annonce 600 signatures sur 1 244  habitants.
Ben didon !

A Nantes et dans le Morbihan nous avons des compteurs Linky depuis un moment. Ça fait des trucs qui clignotent la nuit quand on passe sur les trottoirs. Ah ah … c’est qu’ils me surveillent !  Pas eu d’oppositions. Je sais que ces compteurs pourraient être installés depuis fort longtemps. J’avais appris cela du temps où je fréquentais les centre de recherche d’Edf. Mais on ne lançait pas l’affaire pour éviter des mouvements sociaux.

J’ai un branchement au réseau électrique. Mais le compteur (d’origine, un vieux de vieille) est dans la maison. Il ne peut être sur le domaine public. Je me suis renseigné. Impossible même de le mettre sur un poteau en bord de route. Les personnes chargées de le relever doivent aller dans un champs et me faire ouvrir la maison. Mais je ne suis pas toujours là. Idem d’ailleurs pour ceux qui habitent autour de moi. Il faut prendre une demi-journée pour attendre le releveur. Alors j’attends le Linky.
Quand je m’ennuierai j’irai à St-Yrieix accéder à l’Internet et consulterai ma consommation électrique. Mais il y a mieux : je me lèverai en même temps que le soleil et me coucherai avec lui.

Je sais…

Ces machins émettent des ondes. Mais tout le monde veut son smart-phone et surtout que la batterie du smart-phone ne se décharge en quelques minutes faute d’antenne dans le coin. Même mon tél portable le moins cher du marché se « vide » en quelques minutes quand je veux l’utiliser dans le pays de Jumilhac. Et tout le monde se plaint de la fracture numérique. Moi je me plains de la fracture téléphonique. Si t’es cardiaque, t’es mal barré pour appeler les secours. Déjà que le ouiquende le toubib de service peut être du côté de Thiviers et on connaît la route écolo qui va de Thiviers à Jumilhac. Ah que je suis exigeant. Je l’avoue. Et y a pas bézef de monde pour venir te faire un massage cardiaque. Je n’ai pas vu d’annonces de formations populaires dans le coin ou ailleurs. Y aurait-il autant de personnes dans le coin qui ne mettent pas le téléphone à l’oreille ?

EDf ou Enedis ou je ne sais plus où nous en sommes depuis qu’on a déréglementé, peuvent savoir quand je consomme de l’électricité. Je ne suis pas peu fier de savoir qu’on s’intéresse à moi. Et puis comme je n’ai pas un smart-phone toujours en service pour indiquer où je suis en train de pisser, de manger, de… j’ai droit à un peu de surveillance. C’est que je ne bénéficie pas d’offres promotionnelles personnelles, adaptées à ma consommation, bienveillantes quand je passe devant une boutique 3.0. Mais je m’y fais. On ne m’a jamais proposé d’acheter des bretelles. Et bien, figurez-vous que malgré cela, je viens d’acheter des bretelles. Excellent pour la digestion. Demandez à votre toubib une ordonnance. Vous y avez droit. S’il refuse, allez écrire sur les cahiers de doléances. Y aurait-il que mon père et Charles Aznavour qui pourraient porter des bretelles ?


Je sais qu’à Jumilhac et ailleurs en Dordogne suite à la dernière tempête des gens se sont retrouvés avec leur maison dans le noir en plein été. Ben… ils avaient été forcés par … qui donc ? à installer des volets roulants électriques commandés par ondes radio. C’est ballot !

Et je vois bien un hacker pirater les télé-commandes et enfermer la population.  Avez-vous pensé à un incendie dans la maison. Plus d’électricité, impossible d’ouvrir. Demandez aux USA ce qui s’est passé dans les grands incendies du Far West ?

On n’a plus le loup (quoique…), la guerre de Cent ans, la Grande, la dernière, la famine mais on a les peurs de notre époque qui n’a pas été foutue de supprimer la mort (seulement foutue de nous faire vivre plus vieux et en conséquence choper des maladies qu’on aurait pas eu si on était mort à l’âge de Jésus).

P.S.
Actualité :

et les arnaques sentimentales sur la Toile !

jeudi 17 janvier 2019

Le tandem des années 60


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Selles en cuir bien sûr ! tout est français dans ce tandem. Il est à vendre.
 » D’origine anglaise, le nom est un emprunt au latin tandem, qui signifie « enfin ». Le mot tandem était utilisé dans l’argot étudiant anglais pour exprimer l’idée de longueur.
Les étudiants raillaient les carrosses des personnes huppées, attelés d’une double colonne de chevaux, l’une à l’avant, et l’autre à l’arrière. Ces hippomobiles devenaient irraisonnablement longues. Le jeu des étudiants aurait été alors de crier « Tandem ! », soit « Enfin ! », quand la dernière rangée de chevaux était passée devant eux. Le propriétaire était ridiculisé et les chevaux effrayés. « Tandem » désigna alors argotiquement ces attelages, puis au fur et à mesure a désigné un cabriolet à deux chevaux attelés en flèche. Toutefois, on peut trouver une autre explication dans des traités sur les attelages hippomobiles : l’attelage de deux chevaux en flèche (« à la Tandem ») aurait été popularisé par un écuyer anglais du XVIIIe siècle, Lord Tandem. Mais l’existence de Lord Tandem ne semble pas avérée. Le sens actuel est attesté en 1884. Le double attelage a laissé place à un double pédalier…  »

Le fusil à broches de mon grand-père paternel


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La vraie écologie c’est l’enfer !


– « Tu n’as pas encore vidé la bassine d’épluchures dans le composteur ! c’est plein de moucherons et de punaises !  »
–  » Ton vélo a encore laissé des tâches de boue et de graisse dans le garage ! tu nettoies  »
–  » Toi, tu nous emmerdes avec ton vélo et tes pistes cyclables !  »
–  » Quoi ! t’es limousin ! ce sont vos vaches qu’il faudrait interdire, pas les voitures. Les vaches polluent plus que les voitures !  »
–  » On paye des impôts et il faudrait qu’on plie les cartons, qu’on trie les déchets ! et quoi encore ?  »
– tu ramasses et cueilles des fruits cussonés. Il te faut tous les jours repérer les pourris, curer ceux qui peuvent l’être. Acheter un troisième composteur pour mettre les déchets. Aller au SuperU du coin chercher des cageots. Et il t’est interdit de t’en servir pour allumer un feu de cheminée qui pollue. Mais ouf, Ségolène, Royale !, nous a permis de continuer à avoir des grillons du foyer. Saluons au passage notre ambassadrice des pôles et du soleil. Si elle avait été présidente on n’aurait pas la chienlit sur les champs.
–  » Tu achètes une maison et il y a des arbres. L’enfer vert ! ça coûte un fric fou que de faire ramasser les feuilles. Et couper les arbres ! Un hélicoptère c’est pas écolo quoiqu’en pense Nicolas Hulot qui a fait sa fortune en hélico. On ne va pas casser la maison pour couper les arbres. Pire quand ce sont des arbres fruitiers. C’est dégueulasse ces fruits. Ça attire les bestioles qui piquent. Et ça  n’a même pas une étiquette AB ! on ne veut pas s’empoisonner !  et ça salit ta bagnole sur lesquels ils s’écrabouillent  »
– les chiottes sèches. C’est l’esclavage. Il te faut récupérer de la sciure à la scierie de Bourdoux. Et chaque fois que tu vas aux chiottes, il t’en faut mettre une couche. Et qui c’est qui s’y colle pour vider le réceptacle ? et il faut porter ça dans le jardin. Ton voisin tord le nez. Et on te verse même pas une prime ! On te discrimine. Je sais, sur 50 maisons, nous ne sommes que deux à composter et trois à utiliser le vélo en ville. C’est notre faute. On ne fait pas comme tout le monde. On n’a pas des millions de foloweurs sur facebouc.
– pour limiter le gaspillage des emballages, tu achètes tes 50 kg de riz dans une poubelle en bois éthique. Et il te faut acheter un vélo-cargo pour la transporter. Et où garer ton vélo-cargo ? tu crois que tes voisins vont vendre une de leurs bagnoles pour te faire une place sur le trottoir ? et un vélo-cargo tu en as vu beaucoup sans moteur électrique ?
– Rouler à vélo. L’enfer ! tu as des pistes cyclables qui servent de parking gratos aux automobilistes, tu dois changer rapido presto de direction et tu mets en danger les autres automobilistes !  Quand il pleut, tes lunettes ne te permettent plus de voir. Ça glissse surtout à cause des feuilles de ces arbres d’un autre âge. On fait maintenant des arbres à la Koons. Et puis il y a plus écolo 3.0, le vélo à assistance électrique qui permet d’arriver à la salle de gym en pleine forme. Toi qui te prends pour le « vrai écolo » tu ralentis la circulation. Ils l’ont bien compris au Vietnam. Ils ont interdit le vélo en ville. Si tu voyais cette circulation fantastique de pétarous dans Saïgon ! Mais le pétarou ce n’est pas écolo. C’est sûr. J’en sais quelque chose.
– tu cultives tes légumes. Mais tu t’y casses le dos. Tes chênes qui ont peur de disparaître (ils écoutent les médias !) se mettent à glander que ce n’en est pas raisonnable. Si tu t’absentes un an, quand tu reviens tu as une forêt de petits chênes. Et ils ne sont même pas truffiers ! et enlever à main nue (de nos jours, si tu fais « à main nue » c’est le must) des petits chênes, on voit bien que nos écolos patentés ne l’ont jamais fait.
Moralité
Tu as compris ! il vaut mieux arrêter ces pratiques ridicules d’écolo idiot. Si tu es catho tu peux aller te confesser de tes crimes contre la nature et même contre nature. Le pape a fait une bulle pour ses confesseurs afin qu’ils aient des peines adéquates. Les gens de la com du Vatican ont rédigé des prières écolos.
Sinon il n’y a pas mieux que les marches. Non pas un pèlerinage pedibus cum jambis vers Chartres ou Solutré (ça c’est pour Jack Lang). Mais une « marche pour le climat ».
« « Et tous les samedis soirs que j’peux, j’écoute pousser mes cheveux, je fais glou-glou, je fais miam-miam, j’défile criant Sauvons la planète parce qu’enfin j’ai mes opinions »
Brel 2018

Ça marche encore mieux que l’ostension des saints limousins, plus efficaces contre le mal des ardents que pour la pluie ou le soleil.
Tu peux aussi et en même temps sauver les palettes (pensons aux palettes fabriquées à la scierie de Bourdoux). C’est tendance, c’est déco écolo. La déco écolo c’est même télévisuel, certes moins que les Gilets Jaunes.