vendredi 14 décembre 2018

De Bourdoux à Saint-Nicolas Courbefy

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Il paraît que ce bois va partir au feu pour chauffer les gens de villes écolos. Du chêne, y a pas mieux. Pour les meubles Ikéa des copeaux suffisent. Et les " déchetteries " sont assurées d'être bien alimentées. Merci Ikéa. Ecolo tout ça coco !
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Par ce temps de canicule, nous avons trouvé ce petit morceau de route pour marcher. Et les automobilistes roulaient tout doux.
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Ah le sapin ! c'est que les terres par ici ne sont pas assez acides. Et le sapin ça pousse vite et droit.
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A Saint-Nicolas-Courbefy on n'a pas rencontré des représentants des héritiers de l'acheteur du " village " (!) Je me souviens de l'expo du monsieur sur les grilles du jardin du  Luxembourg à Paris.
https://www.lejdd.fr/societe/courbefy-le-village-au-tresor-fantome-3420200
"Un homme, Bernard Hasquenoph, va briser le charme. Fondateur du site Louvrepourtous.fr, qui défend la gratuité des musées, il va découvrir que les expositions du Coréen ne sont pas des programmations mais des locations d'espaces, et que ces musées ont reçu d'importantes donations de ce curieux mécène. Derrière ce pseudo innocent se dissimule un sulfureux homme d'affaires, Yoo Byung-eun, qui a mis en faillite deux banques au moment de la crise asiatique de 1997 après avoir déposé le bilan de sa société avec 219,8 millions de dollars de dettes! Egalement gourou d'une secte, le Coréen a fait quatre ans de prison pour avoir détourné 1,15 million de dollars provenant des donations faites par ses adeptes. Il est aussi impliqué dans le naufrage du ferry Sewol, qui a coûté la vie à plus de 300 personnes le 16 avril 2014. Un désastre imputé indirectement à ses opérations frauduleuses et qui va précipiter sa perte.
 
Les circonstances de sa mort, en juin 2014, alors qu'il était l'homme le plus recherché de Corée du Sud, restent aussi un mystère : l'état de décomposition de son cadavre, retrouvé dans un potager à proximité d'une de ses propriétés, était très avancé. Dans la résidence, les policiers ont découvert, dans une pièce secrète, dix valises contenant 2,8 millions de dollars. Son fils aîné, Dae-kyun, sera interpellé après quatre-vingt-dix-sept jours de cavale et a été condamné en Corée à trois ans de prison pour détournement de fonds. En juin dernier, sa fille, Seom-na, qui vivait à Paris, a été extradée vers Séoul. A New York, une action a été lancée pour saisir les biens du frère cadet, Hyu-kee. Selon les Coréens, il serait redevable, en tant qu'héritier, d'un tiers de la dette de son père, de l'ordre de 16,5 millions de dollars. L'affaire est toujours pendante devant la justice américaine.

Ahae Press Inc. aurait permis de détourner 31 millions de dollars

D'après les autorités sud-­coréennes, la véritable vocation d'Ahae Press Inc., une des sociétés de la nébuleuse, propriétaire, entre autres, du village de Courbefy, était de "diriger les actifs de la famille […] de manière à tenter d'empêcher les créanciers de récupérer leurs dettes". Ahae Press Inc. aurait permis de détourner 31 millions de dollars. Les membres de la famille Yoo auraient notamment versé des millions de dollars à Ahae Press Inc. pour acquérir des photos sans réelle valeur. Selon Bernard Hasquenoph, "l'activité photographique lui servait à exfiltrer vers l'étranger des sommes importantes et à détourner des fonds via des sociétés-écrans". Le patriache Yoo n'apparaissait jamais dans les organigrammes. "Mais il était, de fait, le dirigeant de tout cet empire", indique encore l'auteur du livre-enquête Ahae, mécène gangster (Ed. Max Milo). Même de Courbefy…
Sur ce promontoire dominant la vallée à 600 mètres d'altitude, le temps semble suspendu. Quelques roses se dressent contre les murs de pierre des maisons démunies jusqu'au cuivre des câbles électriques et à l'étain des gouttières. Un peu partout, des écriteaux répètent "PRIVE" en lettres capitales. Derrière une vitre brisée, un escarpin blanc trône sur un sol crasseux au milieu de vieux sommiers recouverts de rideaux en lambeaux. Les portes sont pour la plupart tenues fermées avec du fil de fer comme de minuscules points de suture sur des plaies béantes. Celui qui les a ainsi ligaturées est le gardien de Courbefy. Un colosse hirsute qui porte la barbe et un revolver à la ceinture et veille sur la propriété de ses employeurs : une société américaine établie à New York à laquelle il adresse chaque mois un rapport détaillé : Ahae Press Inc., qui est dirigée par le fils cadet, également à la tête de la branche américaine du mouvement religieux aux allures de secte familiale. "Ce fils s'est engagé à poursuivre le projet de son père ici, assure Bernard Guilhem… Quand tout sera réglé."
Courbefy sera-t-il un jour le nouveau temple de ces adeptes de l'Eglise du salut? Aujourd'hui, le maire aimerait que le hameau soit revendu, mais l'héritier coréen lui a fait savoir qu'il n'en était pas question. Des squatteurs, revendiquant la création d'un Centre de recherche internationale pour un monde meilleur, ont occupé le terrain fin 2015. Alerté par le maire, Ahae Press Inc. a saisi le tribunal de Limoges, qui a ordonné un avis d'expulsion contre les occupants. Pour l'un d'eux, Damien, qui habite à 5 km du site, "l'histoire de Courbefy a toujours été rocambolesque. C'est un site qui date du néolithique. Au temps des rois, c'était un repaire de brigands. Et si Ahae a acheté le hameau, c'est certainement parce qu'il avait entendu parler du trésor de Courbefy". Emplacement stratégique à l'époque des Celtes, il se murmure que le hameau endormi reposerait sur un tas d'or. Un trésor… "
Et quid de cette maison de retraite pour éléphants pour laquelle BB, notre BB nationale, celle qui est allé voir notre Emmanuel récemment nous ont dit les gazettes, a versé des sous. Attend-t-on un gros chèque de la Fondation Hulot ?
Les éléphants auront-ils droit à l'eau mise en bouteille à Bussière-gare ?

Écologie pratique ou comment on tue la vie dans une rivière avec une "micro-centrale" hydraulique

micro centrale de Jumilhac 1
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A noter qu'il y a une passe à poisson, comme pour la centrale sur la Garonne à Toulouse ou encore au barrage d'Arzal sur la Vilaine. Mais il n'y a plus de poissons !
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Au pied (ou presque) du château
Château de Jumilhac vu de l'Isle 5
J'aime bien ces usines dans la campagne. Et l'histoire des sciences et des techniques. J'ai d'ailleurs profité du Centre François Viète à Nantes.
Mais quand j'entends des écolos de médias venter les micro-centrales hydrauliques avec tous les éléments de langage à la mode, je coupe le poste. En amont, j'ai pu voir les conséquences de l'envasement. J'y ai fait du canot. C'est bien impossible maintenant. Vous ne verrez pas un seul pêcheur sur l'Isle. On fabrique des plaines alluviales. Et là, pas de doute, c'est l'homme la cause.
J'apprends que dans le cadre du projet européen sur la moule perlière on détruit des retenues pour moulins datant de plusieurs siècles (Ah ! à l'époque ça ne gênait pas les truites fario nécessaires dans le cycle de vie des moules. Qui m'expliquera ?) ...
Et tous ces petits étangs inutiles (y compris pour la pêche et les loisirs) qui ont été construits dans les années 50/60, qui ont accru la température de l'eau. Les conséquences se virent pour la pêche bien avant l'arrivée des pommiers (AOP ! ben couillon ! bien traités)

" La gendarmerie d'antan ", le airbnb de Jumilhac-le-Grand

Nous passons devant chaque fois que nous allons de Jumilhac ville (Jumilhac Center ! Jumilhac downtown !, nous aussi on sait causer 3.0, " nouvelle génération " !)  à Bourdoux (commune de Jumilhac-le-Grand. Ne pas confondre avec le Petit Jumilhac et son église de Jumilhac-le-petit ! https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Chapelle-Faucher).
3 appartements et des propriétaires qui manifestement plaisent : notés 5/5 en 67 commentaires !

Arédiens, Jumihacois...est-ce ainsi que vous voyez nos amis Anglais installés dans le pays ?

Notre Vialatte quotidien : "Les anglais sont timides, charmants et monotones. '

 
"Les anglais sont timides, charmants et monotones. Un peu comme du veau de choix dans une assiette de fleurs. Le français doit tirer son charme de lui-même, l'anglais le tire de l'Angleterre. Et c'est toujours le même, mais on ne s'en lasse jamais. Car il repose comme un fauteuil de cuir, en face d'un bouquet de roses qui se reflète dans une table à côté de la théière d'argent. Les anglais ont des souliers jaunes qui sentent la litière de pur-sang ; ils les agitent sur des pelouses en tapant sur des boules avec de longs bâtons. Ils font bouillir le gigot du mouton et le mangent avec de la menthe. Ils parlent un langage que personne ne comprend. Bref, ils sont purement britanniques. Debout sur les pattes de derrière, ils contribuent avec le kangourou à faire de notre brumeuse planète un astre étrange et merveilleux peuplé d'êtres inexplicables.
Ils se réveillent avec le besoin injustifiable de commencer par manger des pruneaux et de faire circuler sur leur peau des brouillards froids, gluants et jaunes, ce qui relève des moeurs de fantômes de cimetière.
Ils ne ressemblent à rien, et d'abord pas à l'homme. Ils sont loin de l'homme et près d'eux-mêmes. Et, par exemple, ils ne font pas pipi. (Nul texte anglais, du moins, n'a jamais fait mention d'une habitude si dégradante.) Ou alors ils ne le savent pas. S'ils l'ont appris, comme me la affirmé une vieille demoiselle écossaise, ce ne peut être que tout récent. Jusqu'alors ils n'en savaient rien ; ou n'en éprouvaient pas le besoin. Ou alors ils trouvaient la chose trop indécente.. On se demande comments ils ont pu se retenir jusqu'au XXe siècle.
Où sont passés les ivrognes de Hogarth, les énergumènes de Shakespeare ? les escogriffes et les monstres du XVIe ? Peut-être pas tellement loin. Je pourrais en dire certaines choses. Je ne le ferai pas, car j'adore les Anglais. Où serait le plaisir d'aimer sans l'injustice ? Ce que nous donnons de meilleur, c'est la partialité. "Alexandre Vialatte, chronique du 24 août 1954
 
Le Limousin, le Périgord change-t-il l'Anglais ?
 
Le Limousin, le Périgord sont-ils changés par l'Anglais ?

La "patience" de mon ancêtre à Bourdoux

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Page de son livret militaire, 1075
Mac Mahon était président de la République
" PATIENCE désigne aussi, en langage militaire, une Planchette à rainure dont on se sert pour astiquer les boutons de métal. "
"La patience d'origine très ancienne, est généralement une planchette en bois d'une vingtaine de centimètres ou une étroite bande de laiton percée d'un trou et d'une longue rainure. Elle servait aux militaires pour astiquer les boutons d'uniforme sans salir le tissu.
Certaines sont en cuir ou autres supports. Pendant la Seconde Guerre mondiale, par économie de métal, l'armée anglaise adopta des modèles en carton bouilli.
Son utilisation s'est perdue dans le milieu des années 1950 "
 
 
 

La route, on y meurt dans la région

https://www.lepopulaire.fr/saint-yrieix-la-perche/faits-divers/2018/11/05/un-mort-dans-une-collision-entre-deux-camions-a-saint-yrieix-la-perche_13042021.html
Je fréquente beaucoup cette route. Je l'ai fréquentée à vélo. Je n'ose plus. Pourtant elle est quand même moins dure que la côte montant à Bourdoux quand on vient de Jumilhac ou de St-Priest-les-fougères.
J'utilise la voiture. Je l'avoue. Mais je suis inquiet chaque fois. Je l'avoue aussi. Je suis un trouillard. Surtout si c'est aux horaires d'embauche ou de débauche. Le comportement des automobilistes est le même partout en France. Ça va vite pour aller tremper la soupe à moins que ce soit...
" Bicam o trempan la sopa ? "
et, dans le PSY, on n'est pas ralenti par les embouteillages. Je ne veux pas dire par là que beaucoup de cafés ont fermé.
Le route est belle, le revêtement en bon état, mais elle a des virages. Ça vire beaucoup en Limousin et Périgord. Et quand on les prend vite, à la limite des 80 k/heure on est déporté. Les lois de la physique s'imposent à tous. Pas celles de nos députés. La force centrifuge, la force centripète ne sont peut-être plus enseignées à l'école depuis qu'on fait dans le "numérique" et les tablettes (je sais les tablettes payées par les impôts c'est maintenant totalement démodé, il faut des smart-phones. Pédagogie bienveillante exige) pour expérimenter sans se mouiller.
" Un homme de 55 ans, originaire du canton de Saint-Yrieix-la-Perche, a perdu la vie, ce lundi vers 16 heures, sur la départementale 901, entre Saint-Yrieix-la-Perche et le Chalard. Il conduisait une camionnette équipée d'un plateau.
Selon les premières constatations de la gendarmerie, il circulait en direction du Chalard quand il a été percuté dans un virage par un camion-benne arrivant dans le sens opposé. La camionnette a été littéralement coupée en deux et sa cabine écrasée contre le rail de sécurité."
Nous sommes servis dans la région ! la route de Poitiers à Limoges est une des plus risquées de France. Et la route de St-Yrieix vers l'autoroute Limoges/Brive il faut éviter de la prendre quand le soleil vous tape dans les yeux. A moins de vouloir jouer à la roulette russe. Le hic c'est que les autres automobilistes, eux, ne veulent peut-être pas jouer.
C'est la route sans nom ! ben oui, ce n'est pas la "route Boisserie" ! que d'aucuns ne veulent pas.
Et si on remettait le tacot ? Mais je suis sût qu'alors on aurait des manifestations d'écologistes qui réclameraient certainement une piste cyclable. J'ai 3 vélos dans mon étable. Et une corpulence de coureur cycliste m'a dit mon toubib limousin !

Jumilhac, sa vallée, son château en automne

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Le poids public en face du château
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La vallée de l'Isle au pied du château. On voit le bâtiment de la centrale hydro-électrique.
Ohé les écolos ! arrêtez de dire que l'hydro-électrique c'est du durable. Derrière le barrage, de la boue, plus aucune vie aquatique, bientôt on aura une plaine alluviale. Et plus d'électricité. Les micros centrales ce n'est pas la panacée. L'écologie ne se confond pas avec la zéphologie et le pipeautique. C'est difficile ! Pour les barrages, demandez combien de m3 chaque année arrivent derrière celui de Serre-Ponçon.
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Vers Cro-Gallet

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Direction Bourneix et ses mines d'or, gauloises et modernes
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Route de Cro Gallet vers Le Chalard
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La " Flow vélo ", 290 km d'itinéraire vélo reliant l'Atlantique au Périgord

L'itinéraire :
Je n'ai jamais vu de panneaux. J'ai découvert par hasard en recherchant sur la Toile un de mes apiculteurs ! Rien dans les Offices de tourisme.
Il est vrai que le dernier tronçon à l'est est Nontron-Thiviers. On ne va pas jusqu'à Jumilhac ! Pourtant la communauté de communes de Jumilhac participe à la "flow vélo" ! sans doute encore un truc de technocrates. On vous dit par les temps qui courent que les maires ....
Nontron/Thiviers, 29,6 km, 2h 30
On ne voit pas bien le détail de l'itinéraire.
"La Flow Vélo® est un projet porté collectif par la Région Nouvelle-Aquitaine, les trois Départements de Charente-Maritime, Charente et Dordogne, les quatre Communautés d’Agglomération Rochefort Océan, Saintes, Grand Cognac et Grand Angoulême et les six Communautés de Communes, Vals de Saintonge, Cœur de Saintonge, Haute-Saintonge, La Rochefoucauld Porte du Périgord, Périgord Vert Nontronnais, Marches du Périg’Or Limousin - Thiviers – Jumilhac."
Mais quel nom à la c.. ! Pourquoi pas " Flow Bike " ? Décidément je suis totalement foutu. Je parle encore français et même parfois j'utilise le subjonctif. Comment voulez-vous développer notre région si on cause français ? Ah ! quand aurons-nous un " Family Village " à Jumilhac-the-Big-Great and large ?
C'est que faire du vélo c'est d'un autre siècle. Mais avec de l'ingliche c'est bobo tout plein.
Je lis "Si le nom de la Flow vélo est un anglissisme « dans l’air du temps », c’est aussi pour parler aux oreilles des touristes étrangers, en particulier des Allemands et Néerlandais, adeptes de vélotourisme. La Région, qui consacre deux millions d’euros par an à l’aménagement des itinéraires cyclables, estime que les retombées économiques peuvent atteindre 65 millions d’euros en Nouvelle-Aquitaine chaque année."
Ah ah ! un "anglissisme" ! mettez bien le bout de la langue où il faut et vous aurez l'air intelligent. Vélo en allemand ça se dit "Fahrrad" ! et en néerlandais ça se dit "fiets" !
Sud Ouest
Crédit photo : DR
Quand on pense qu'on a nommé une autre route, la Vélofrancette ! et une autre "La Loire à vélo " ! on est quand même bien plus mieux moderne en Aquitaine, pardon in NiouAquitaine !

P.S. on m'écrit :
- " Eh oui, encore un anglicisme. Mais en est-ce vraiment un ? Je me demande comment il est compris par une personne de langue anglaise! Tout comme "faire son footing". Ignorance et bêtise ; créativité en panne. "
- "adissias!
je partage your point of vue à 100% !
l'influence des Rois d'Angleterre sur la nouvelle aquitaine "post mortem" ? "
- Pascal Ratinaud m'écrit et m'autorise à publier son texte.
" J'avais déjà réagi à ce « baptême », en février de cette année (Doc joint). Auparavant, j'avais contacté Nicolas Lemeunier, chargé de mission à Charente Tourisme, pour bien connaître les tenants et aboutissants de l'opération, sans risquer de diffuser des mauvaises nouvelles (« Fake News » en français)
Je l'avais fait suivre aux élus locaux* ET au maire de Marthon, Patrick Borie, qui était l'un des principaux initiateurs de l'appellation « Coulée d'Oc » pour la voie verte reliant Le Queroy à Souffrignac, en Charente.
J'avais été carrément plus incisif et « cru » que Henri Habrias...
Vergonha, vergonha !!
Le Ratinòc.
* Car, en tant qu'élu local et siégeant à la Com com locale jusqu'en 2014, j'avais été l'un des acteurs de l'opération de réhabilitation de cette même voie verte côté Dordogne :
- Rachat des dernières propriétés de la SNCF sur la voie ;
- Étude du parcours et contournements des emprises privées (car, malheureusement il y en a beaucoup !), dans le respect des dénivelés d'une voie verte, en particulier le fait que sur une voie verte digne de ce nom, le dénivelé ne doit pas excéder les 5%... ceux qui quitteront la route de Javerlhac pour « attaquer » la côte de Puymoger, puis celle de St Martin le Pin, puis celle de Mérignac et enfin celle de la Bardinie avant d'atteindre Nontron, que ce soit à pied ou à vélo, en chaise roulante ou en patins à roulettes (« Rollers » en français) maudiront ceux qui les auront détournés dans ce traquenard ;
- Travaux de réhabilitation du tracé : arrachage des arbres, etc.... ;
- Inspections (coûteuses) du viaduc du Refuge et du tunnel ferroviaire sous la colline de Goulat ;
- Sécurisation du viaduc (Barrières, grilages anti-suicides...) ;
- Rachat (pour le « franc symbolique » de ce même viaduc... attention : les ruines seront à nous !) ;
- Contacts auprès des propriétaires de la propriété de La Pouyade et proposition d'échanges de chemins communaux sans issue avec le parcours de la voie sur cette propriété ;
- Etc... etc...
Je n'entre pas dans les détails de réunions (Dont beaucoup avec et auprès des charentais, initiateurs en la matière), réflexions et temps passé pour tout cela.
Depuis : aucun progrès, le projet est endormi, « en attente » (Standby » en français), d'autres priorités sont à l'ordre du jour, les arbres repoussent sur la future « Flow vélo » et « Coule, petit vélo » !!!
 MAIS : « C'est quand on n'a plus d'espoir qu'il ne faut désespérer de rien. »  Sénèque
et voici son texte :
"
COULE, petit vélo ! 22 février 2018
À propos de la « Flow vélo® » (https://www.lacharente.com/La-Flow-Velo-nouvel-itineraire-velo   - Contact : Nicolas Lemeunier, chargé de mission à Charente Tourisme 05.45.69.04.83)
ou Véloroute n°92 appelée à relier l’île d’Aix à Thiviers - 290 km) :
J’ai été agréablement surpris d’apprendre que le nom de la future « voie verte » traversant notre Périgord Vert s’appellera la « Flow vélo® » ¹, alors que les charentais, qui ont eu les couilles vingt ans avant nous (les Nontronnais) d’achever le travail dans ce domaine n’ont pas hésité à appeler leur portion (21 km – Souffrignac – Le Queroy) « La coulée d’oc » il y a de cela bientôt deux décennies !
De même, j’ai été très enchanté d’apprendre que la municipalité de Nontron a récemment inauguré un terrain multisports appelé « City Parc » ² (Journal Sud Ouest 24 nov. 2017 : http://www.sudouest.fr/2017/11/24/le-terrain-multisports-a-ete-inaugure-3975354-1970.php - et https://www.nontron.fr/la-mairie/actualites/380-ouverture-de-l-aire-de-jeux-city-parc ) où l’on se rend compte que le correspondant du journal Sud Ouest l’appelle « City stade » alors que la mairie l’a bien baptisé « City parc » !!! Tant il est vrai que les deux dénominations sont courantes maintenant dans l’hexagone, l’une (City Parc) venant de « City Park »…. directement des States, l’autre « City stade » venant… de chez nous, on en est proud* ! (À Mornac en Charente, il y en a un : c’est toujours un terrain multisports là-bas aussi fort apprécié par les jeunes… et moins jeunes d’ailleurs, et souvent occupé, ceci dit, preuve de son utilité !)
En continuant ainsi dans notre avilissement à la culture anglo-saxonne sans nous en rendre compte, en employant des mots ou expressions dont on ne connaît parfois même pas la signification, il ne faudra pas s’étonner de perdre un jour notre IDENTITɳ….
Je m’en fous, je sais ce que veut dire « Flow vélo® », je me ferai sodomiser culturellement en sachant d’où ça vient, mais nos enfants et petits enfants le subiront en pensant que c’est naturel, que « Ça a toujours été »…. Mais non !!!
Le Ratinòc.
¹  Non pas que je revendique une appellation en occitan, ce ne serait pas forcément le propos ou la pertinence, quoi que….
²   Là aussi : un mot anglo-saxon accompagnant (soutenant ?) un mot français : nos amis grands bretons en rigolent !
* « proud » et non pas « prout » c’est comme ça qu’on dit « fiers » en grand breton.
³ … si ce n’est déjà fait…
® Flow vélo : en quelque sorte : « la coulée à vélo » : l’agence (ou le cabinet : là, je tire la chasse) qui a en charge la communication pour cette opération a bien bris soin de déposer la marque…. Qu’elle (ou il : là, je re-tire la chasse) a POMPÉE sur l’appellation existante de nos amis charentais ! Et ils ont touché quelques centaines, voire quelques milliers d’euros –et vont continuer à en toucher- pour ce coup de maître….
Faites circuler, ce n’est pas une Fausse Nouvelle (« Fake News » en français)… bien que je me méfie de tout ce qui s’écrit « FN » !
il serait même trop tard, puisque la communauté de communes du Périgord Nontronnais a donné son accord à une attribution de subventions pour cette « opération » lors de son dernier conseil communautaire : c’est passé comme une lettre à la poste ! (« Like shooting fish in a barrel » en français de bientôt)
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On fait toujours chabrol (chabrot) à Jumilhac, autour et alentour

https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/3/3c/Chabrot_2.JPG/1280px-Chabrot_2.JPG
Véronique PAGNIERTravail personnel CC BY-SA 3.0
" pour faire chabrot, vous devez manger de la soupe. Lorsque il reste un peu de bouillon au fond de l'assiette, vous rajoutez un peu de vin rouge / metètz un pauc de vin roge (alors de préférence, du vin ordinaire). Puis vous portez le plat à la bouche, aquí de qué vòl dire far chabròt / c'est ça, faire chabrot. C'est quand vous buvez à même l'assiette un restant de soupe en y ajoutant un peu de vin.
Et l'expression faire chabrot, ça vient de l'occitan ?
E òc valent / et oui ! Plus précisément, far chabròt vient du nord occitan parlé en Limousin ou en Auvergne. Far chabròt vòl dire: beure coma una pichòta cabra o craba / faire chabrot, ça signifie boire comme une chèvre. Çò curiós / ce qui est curieux, c'est que l'expression far chabròt qui vient du Limousin à l'origine, s'est étendue à l'ensemble de la grande Occitanie, mentre qu'en çò nòstre / alors que chez nous, pour parler de la chèvre, vous dîtes en occitan la cabra o la craba. Cossí que siá / quoi qu'il en soit, aujourd'hui, si vous voulez faire sensation auprès de vos collègues ou de votre famille: faîtes chabrot ce midi ou ce soir / fasètz chabròt ! Succès garanti.

Les vieux de nos campagnes ne pensent pas à leur perte d'autonomie !

"Si 66 % des personnes âgées de plus de 60 ans admettent être préoccupées par leur état de santé, seules 3 sur 10 indiquent avoir pris des dispositions relatives à une future perte d'autonomie"
Je suis frappé par le fait que les gens de mon âge ou plus vieux que je rencontre en Périgord/Limousin et qui vivent hors des villes (bon je sais, on dit village quand il n'y a pas 100 000 habitants) font comme s'ils étaient éternels. Alors du jour au lendemain, ils se retrouvent en Ehpad en urgence. Et ça fait une autre vieille ferme, maison à vendre.  (2) Et on n'a pas assez d'Anglais, de Néerlandais pour les acheter. Mais je dois aussi tempérer mon propos par le fait que je connais plusieurs personnes qui ont quitté les communes limitrophes de St-Yrieix (on dit maintenant village, même pour Bellac, sous-préfecture !) pour s'établir down-town comme on dit en bon français chic et disruptif, à St-Yrieix où l'on trouve un scanner, un IRM, un hôpital etc. Ainsi même si la commune de St-Yrieix a perdu des habitants au dernier recensement, elle se maintient encore. Et, chut, ne le répétez pas !, on y a par tête d'habitant, plus de services que dans bien des grandes villes ! et bien plus abordables (et ça fait partie du service !)
Beaucoup de gens vivent dans les campagnes. Il est loin le temps où les campagnes étaient peuplées de gens qui n'avaient pas de voitures ce qui permettait à des sociétés de maintenir des lignes de bus. Mes copains quand ils quittaient la pension du lycée de St-Yrieix prenaient le car. Souvenez-vous des cars Gayou !
Aujourd'hui les vieux ont des voitures. Ils s'en servent souvent pour faire 500 mètres. Mais ils ne pourront pas conduire bien longtemps encore. Ils sont allés au super-marché ou même à l'hyper-marché avec leur voiture à 40 km. Ont délaissé la "supérette" locale (à 5, 8 km). Souvent ont laissé passer le camion du boulanger ou du boucher-charcutier (surtout les Britanniques ou les Néerlandais). L'épicier a abandonné. On comprend qu'il avait des produits qui pouvaient coûter plus cher. Le service n'était pas apprécié puisqu'on pouvait conduire. Et aller au super-marché c'était une balade. Dans les grandes villes, on voit bien des gens aller au café dans les centres commerciaux. Il y a du bruit, de la foule. On comprend que ça change du silence pesant de la nature. Nos jeunes écolos proclamés (dans les faits la plupart ne le sont pas du tout et certainement bien moins que nos parents) quand ils sont dans la nature, se mettent des écouteurs aux oreilles comme en ville. Allez voir la sortie des écoles.
Mes visiteurs me disent "que tes marches sont hautes ! elles ne sont pas aux normes !" Je leur réponds " Mais ce sont celles qu'ont utilisé mes arrières-grands-parents. Le jour où je ne pourrai plus les monter et les descendre, ce sera un signe pour arrêter de conduire une voiture ! " Et je ne viendrai plus en Limousin ! (1)
Il semble aussi que les élus n'ont pas conscience de ce qui est en train de se passer. Ou évitent d'en parler. Qui va entretenir la campagne ? Ne savent-ils pas ce que devient un terrain, une maison quand on ne les entretient pas pendant un an ? Si les gens se mettent en jaune à cause du prix du carburant, que vont-ils dire quand il faudra payer un "paysagiste" ?
Les enfants et petits-enfants ont pourtant prévenu : vendez, on n'a pas l'intention de se crever à nettoyer. Car ils voient leurs parents...
Il va falloir augmenter les impôts locaux pour payer l'entretien des campagnes abandonnées. Car vous croyez que la grande majorité de la population qui vivra dans les grandes métropoles acceptera de payer pour les bouseux ? On arrivera bien à bouffer les bovins ou à les refiler à des maisons de retraites pour limousines. On peut bien faire ça. On fera appel à Brigitte Bardot qui a commencé à financer la maison de retraite pour éléphants de Bussière-Galant. Mais pas sûr qu'elle le fera. Les éléphants de Bussière seront des éléphants bien élevés, urbains, des éléphants de cirques. Nos vaches qui pètent et détruisent le climat n'attireront pas la compassion nationale via les "réseaux sociaux". Je sais, on pourra faire un immense parc animalier. On fera appel à Nicolas Hulot ou à De Rugy. Les gens des villes seront tout heureux de faire des séjours dans la nature. Un séjour en Limousin vaudra une dizaine d'indulgences délivrées par le Haut Conseil pour le Climat, un nouveau machin à plaçous créé par notre président (que vouliez-vous qu'il fit ?). Plus besoin de prendre l'avion pour des destinations lointaines. Ce sera donc super-écolo. On se promènera en voitures solaires inaugurées par l'ambassadrice des pôles et du soleil, notre ancienne gouverneure du Poitou. On les enverra se faire recycler en Afrique par de petites mains. Et on organisera des marches pour la nature. On s'équipera pour ça spécialement chez "Nature et découvertes" ou chez "Décathelon". Ça ne mange pas de pain. Et ça fait du bien à sa conscience. Et on reviendra dans les villes propres, écolos, durables, connectées, et tout et tout même si des bouseux les ont rejointes, rappelant à beaucoup que leur ancêtres étaient des bouseux qui parlaient un patois qui heureusement a  disparu avec la mort des grands-parents pour laisser la place à une belle langue de bois avec plein d'ingliche que même les Britishs ne comprennent pas.
On devrait penser aux Chinois. Il faut se mettre bien avec les Chinois. "Si tu dois ton pain à un chien, dis-lui "bonjour, monsieur le chien" est un proverbe chinois. La Chine est l'atelier du monde. Et il faut vendre aux riches Chinois le pays de l'arbre et de l'eau. Bon, ne leur dîtes pas que les poissons ont quitté les rivières, que les châtaigniers crèvent. Mais dîtes leur qu'on a des frelons asiatiques. On aime toujours voir des "pays" quand on est à l'étranger !


(1) L'association des anciens de Darnet, n'a pas résisté aux décès des parents des anciens lycéens. Les maisons ont été vendues. On n'avait plus de parents à venir voir à St-Yrieix... et les lycées post 68, ils ont fait la coupure. Ils sont disruptifs !
(2) Les maisons ne vaudront plus grand chose sur le marché. C'est comme les voitures Diesel dont l'Etat a lancé rapido-presto la dépréciation en disant aux gens (forcément ceux des campagnes car voyez-vous dans les villes, autour et alentour, on roule propre depuis longtemps) d'acheter à la place des voitures écolos (j'aime beaucoup cette expression). fabriquées sans aucun impact sur le climat. Comment financer l'achat d'une voiture avec en partie la vente d'une ancienne qui ne vaut plus rien ? Idem pour les maisons de retraite. Ouf, les vieux ont mis de l'argent de côté ! car dans nos campagnes ce sont des spéculateurs financiers de haute volée. Ils font même des conserves. Ce sont des conservateurs.

" Réunion concertée citoyenne" à Jumilhac ! ?

invitation reunion concerté
Une " réunion concertée citoyenne " ! concertée ? par qui ?  quel charabia de chiottes, pardon, de cabinets ! on vient de découvrir la " Flow vélo" (modèle déposé ! pour tous pays y compris l'URSS et les pays scandinaves !), deux minutes plus tard nous recevions cette invitation concertée et citoyenne. A rendre jalouse notre ambassadrice des pôles et du soleil, notre Ségolène, la grand écologiste.
Je suis foutu. Je ne connais plus "la langue" pour comprendre les flyheures. J'ai bien tenté le patois de mes ancêtres, je l'ai même nommé occitan limousin. Mais à la foire de St-Yrieix je ne l'entends plus parler. J'ai pensé à "une réunion de concertation", mais je suis comme une truie qui doute aurait dit notre compatriote limousin Claude Duneton.
Je suis comme une truie qui doute par Duneton
La prochaine fois j'espère qu'ils penseront à une " Réunion concernée concertée participative émotive citoyenne " en gilets jaunes fluo.
Ah la com de la com com !
Ben couillon ! eh con ! ben dame !

La vraie écologie c'est l'enfer !

- "Tu n'as pas encore vidé la bassine d'épluchures dans le composteur ! c'est plein de moucherons et de punaises ! "
- " Ton vélo a encore laissé des tâches de boue et de graisse dans le garage ! tu nettoies "
- " Toi, tu nous emmerdes avec ton vélo et tes pistes cyclables ! "
- " Quoi ! t'es limousin ! ce sont vos vaches qu'il faudrait interdire, pas les voitures. Les vaches polluent plus que les voitures ! "
- " On paye des impôts et il faudrait qu'on plie les cartons, qu'on trie les déchets ! et quoi encore ? "
- tu ramasses et cueilles des fruits cussonés. Il te faut tous les jours repérer les pourris, curer ceux qui peuvent l'être. Acheter un troisième composteur pour mettre les déchets. Aller au SuperU du coin chercher des cageots. Et il t'est interdit de t'en servir pour allumer un feu de cheminée qui pollue. Mais ouf, Ségolène, Royale !, nous a permis de continuer à avoir des grillons du foyer. Saluons au passage notre ambassadrice des pôles et du soleil. Si elle avait été présidente on n'aurait pas la chienlit sur les champs.
- " Tu achètes une maison et il y a des arbres. L'enfer vert ! ça coûte un fric fou que de faire ramasser les feuilles. Et couper les arbres ! Un hélicoptère c'est pas écolo quoiqu'en pense Nicolas Hulot qui a fait sa fortune en hélico. On ne va pas casser la maison pour couper les arbres. Pire quand ce sont des arbres fruitiers. C'est dégueulasse ces fruits. Ça attire les bestioles qui piquent. Et ça  n'a même pas une étiquette AB ! on ne veut pas s'empoisonner !  et ça salit ta bagnole sur lesquels ils s'écrabouillent "
- les chiottes sèches. C'est l'esclavage. Il te faut récupérer de la sciure à la scierie de Bourdoux. Et chaque fois que tu vas aux chiottes, il t'en faut mettre une couche. Et qui c'est qui s'y colle pour vider le réceptacle ? et il faut porter ça dans le jardin. Ton voisin tord le nez. Et on te verse même pas une prime ! On te discrimine. Je sais, sur 50 maisons, nous ne sommes que deux à composter et trois à utiliser le vélo en ville. C'est notre faute. On ne fait pas comme tout le monde. On n'a pas des millions de foloweurs sur facebouc.
- pour limiter le gaspillage des emballages, tu achètes tes 50 kg de riz dans une poubelle en bois éthique. Et il te faut acheter un vélo-cargo pour la transporter. Et où garer ton vélo-cargo ? tu crois que tes voisins vont vendre une de leurs bagnoles pour te faire une place sur le trottoir ? et un vélo-cargo tu en as vu beaucoup sans moteur électrique ?
- Rouler à vélo. L'enfer ! tu as des pistes cyclables qui servent de parking gratos aux automobilistes, tu dois changer rapido presto de direction et tu mets en danger les autres automobilistes !  Quand il pleut, tes lunettes ne te permettent plus de voir. Ça glissse surtout à cause des feuilles de ces arbres d'un autre âge. On fait maintenant des arbres à la Koons. Et puis il y a plus écolo 3.0, le vélo à assistance électrique qui permet d'arriver à la salle de gym en pleine forme. Toi qui te prends pour le "vrai écolo" tu ralentis la circulation. Ils l'ont bien compris au Vietnam. Ils ont interdit le vélo en ville. Si tu voyais cette circulation fantastique de pétarous dans Saïgon ! Mais le pétarou ce n'est pas écolo. C'est sûr. J'en sais quelque chose.
- tu cultives tes légumes. Mais tu t'y casses le dos. Tes chênes qui ont peur de disparaître (ils écoutent les médias !) se mettent à glander que ce n'en est pas raisonnable. Si tu t'absentes un an, quand tu reviens tu as une forêt de petits chênes. Et ils ne sont même pas truffiers ! et enlever à main nue (de nos jours, si tu fais "à main nue" c'est le must) des petits chênes, on voit bien que nos écolos patentés ne l'ont jamais fait.
Moralité
Tu as compris ! il vaut mieux arrêter ces pratiques ridicules d'écolo idiot. Si tu es catho tu peux aller te confesser de tes crimes contre la nature et même contre nature. Le pape a fait une bulle pour ses confesseurs afin qu'ils aient des peines adéquates. Les gens de la com du Vatican ont rédigé des prières écolos.
Sinon il n'y a pas mieux que les marches. Non pas un pèlerinage pedibus cum jambis vers Chartres ou Solutré (ça c'est pour Jack Lang). Mais une "marche pour le climat".
"« Et tous les samedis soirs que j'peux, j'écoute pousser mes cheveux, je fais glou-glou, je fais miam-miam, j'défile criant Sauvons la planète parce qu'enfin j'ai mes opinions »
Brel 2018

Ah l'informatisation des campagnes et l'Administration 3.0 !

  • maintenant pour obtenir une carte grise d'un véhicule il faut passer par l'Internet. A la préfecture, il n'y a plus de guichet. Je suis donc passé par Internet. Impossible. Et en plus des rubriques mal nommées. Ils ont dû faire appel à une société comme celles qui pompent les deniers publics pour des logiciels pourris (la Cour des Comptes depuis des années en fait des lignes...). Sociétés qui vous nomment "votre offre" ce que vous avez commandé ! J'ai dû me résoudre à aller à la préfecture. J'ai un vélo et j'habite dans la ville où se trouve la préfecture. Mais ce doit être le cas de tout le monde. Enfin c'est ce qu'on pense en haut lieu. Ce lieu où toute la province monte.
  • J'ai donc fait la queue. Je n'étais pas le seul pour une histoire de carte grise. On m'a fait comprendre que sans doute je n'avais pas su, que je n'avais pas bien lu. On m'a demandé si j'avais mon dossier. Idiot, je ne l'avais pas.
  • Je suis donc revenu chez moi.
  • Et je suis reparti toujours à vélo à la préfecture.
  • Là sur l'ordinateur préfectoral, après essai, finalement (là j'exagère ! ce n'était pas fini) on m'a dit que quand on achetait une voiture ayant l'ancienne immatriculation, il fallait suivre une procédure spéciale. Bien sûr aucun avertissement sur le site web 3.0 super design. Je ne devais pas être le seul car un texte imprimé me fut donné. Il indiquait la procédure à suivre.
  • Je suis donc revenu chez moi. J'ai tenté. J'ai du envoyer la photocopie d'un tas de pièces. Normalement, il restait à l'Administration (avec un grand A) à valider ces pièces. Et d'un seul coup j'ai reçu une quinzaine de courriels à contenu identique. J'avais déchaîné l'intelligence artificielle ! Mon dossier était arrivé à je ne sais plus quelle étape. Puis plus rien. Quelques jours plus tard, encore un ou deux courriels identiques. L'intelligence artificielle avait toussé.
  • Devant utiliser la voiture pour aller en Limousin (ben oui, je m'en sers quelques fois) je suis revenu à la Préfecture (ah oui, impossible de téléphoner. Il n'y a plus de service carte-grise.) en demandant quand je pouvais compter avoir une carte. Là on a été sympa (les pauvres au guichet n'y étaient pour rien !) et on m'a tiré le papier indiquant que j'avais bien fait les démarches. A montrer à la police. Il paraît que la Police était au courant. J'avais des doutes. Si j'avais été arrêté on m'aurait dit, vous payez sinon vous allez au tribunal. Et je ne veux pas encombrer les tribunaux ! Ma carte d'assurance provisoire n'était plus valable. Il me fallait tenter de la faire prolonger. A la préfecture, on m'a dit qu'il fallait que je demande une prolongation d'un an, que c'était plus sûr. Ouf, la MAIF n'est pas loin de la préfecture. J'ai obtenu mon papier vert.
  • De retour du Limousin, j'ai consulté le site. Où en était mon affaire. Ben alors ! je n'arrivais plus à consulter l'historique de mon dossier. La fin de l'histoire ? Je revins à la préfecture. En toute écologie. A vélo sans assistance électrique. Je ne suis pas de ceux qui exploitent les terres rares d'Afrique ! Et là on m'expliqua que le site Oueb ministériel est en perpétuels travaux ! Je n'avais pas eu de chance lors de mes consultations, c'était en travaux. Mais on oublie le panneau "Attention travaux". On a retrouvé mon historique. Je pouvais même payer ma carte grise. J'ai payé et j'ai attendu à la maison l'arrivée de cette carte.
  • Comme c'était en plein mois  d'août, la carte est  arrivée...à la poste et est repartie chez l'envoyeur. Mais sans que je le demande elle m'a été retournée. J'étais là. Et enfin j'ai eu ma carte toute neuve.
Quand je suis allé vivre par intermittence, aux beaux jours, à Bourdoux, certains dans le coin m'ont demandé : "tu vas y venir passer ta retraite ?".
J'imagine cette histoire vraie à Bourdoux. Tout d'abord, à Bourdoux, France-Télécom n'a pas été foutue de m'installer le téléphone fixe. Il n'a jamais fonctionné. FT m'a dit : faites appel à une entreprise. Ce n'est pas nous qui installons. On ne sait pas qui vous l'a installé. Vous la payerez. J'ai finalement abandonné. Mais FT ne m'a jamais remboursé cette installation inutile !
J'ai acheté un téléphone portable. Mais quand j'arrive, j'ai un message "pas de réseau". J'arrive cependant à téléphoner. Mais la conversation est pénible. Souvent je dois l'interrompre. Alors j'utilise les sms qui consomment moins de bits. Allez consulter le Oueb dans une telle situation. Ah oui on va avoir le Très Haut Débit.
Je vois bien ce que j'aurais fait. Je serais allé dans un café équipé du Wifi ou à  la BM de St-Yrieix par exemple. Et j'aurais fait des déplacements en bagnole à Limoges.
Je viens de recevoir les journaux de la ville de Nantes, de la communauté urbaine, de la région des pays de la Loire. Ah ! et l'on vous dit que la presse va mal ! Et je lis un article .... sur les forêts urbaines.  J'ai déjà écrit sur ce blog un papier sur les truites qu'on trouve dans une  des nombreuses rivières se jetant dans la Loire à Nantes
Je vous le dis habitants de St-Yrieix, de Jumilhac et autres lieux. Il vous faut aller vivre dans la grande ville. Vous y trouverez des forêts, des ruches sur le toit de votre supermarquette, vous serez enfin des écologistes, la planète vous remerciera et  enfin vous ne serez plus des illettrés de l'Internet (car c'est ainsi que j'ai entendu qu'on vous nommait)

Une histoire édifiante à Bourdoux en 1856

Je la lis dans
Le Journal d'Education Populaire
Bulletin de la Société pour l'instruction élémentaire, tome IV, 4e série, 1856
Un exemplaire de ...la Bodleiana Bibliotheca

J'ai constaté que c'est souvent au Royaume-Uni ou aux USA qu'on trouvait des ouvrages, écrits en français que nos bibliothèques ont détruit !
Extrait :
" L'enfant n'avait que 11 ans, Michel Jaillard, et c'était dans un village, un hameau : Bourdoux, commune de Jumilhac, département de la Dordogne [...] Le père de cet enfant est un modeste tisserand. Il a trois enfants, le héros est l'aîné [...] La foudre gronde [...] " Je le sauverai, s'écrie Michel, ou je mourrai avec lui ! " Puis, il s'élance à travers le feu {...] "

lundi 14 mai 2018

A Jumilhac, deux personnes formulent une requête auprès du Tribunal Administratif en usurpant l’identité d’un autre citoyen !


« La Pépite » de Jumilhac


recèle des pépites !

« En 2015, deux requêtes auprès du Tribunal Administratif ont été déposées à l’encontre de la commune.
* La deuxième, formulée par un administré, le 12 août 2015, en vue d’obtenir l’annulation de la délibération du 6 juillet 2015, attribuant le marché de réhabilitation du réseau d’assainissement, rue du stade, au groupement d’entreprises Laurière et Montastier.
Par un jugement en date du 19 juin 2017, la demande du requérant a été rejetée.
Or, dans cette 2° affaire, il s’avère que cet administré n’a jamais déposé lui-même cette requête.
Il n’a découvert le pot aux roses que lorsque le TA lui a notifié le jugement, par lettre RAR. (Voir Compte rendu du conseil municipal du 6 septembre 2017) (1)
Deux personnes ont agi en son nom et à son insu, aux dires de l’avocate qui les a assistés dans cette procédure.
Ces sbires ont pris un soin méticuleux à camoufler leur action pendant deux ans, en interceptant les courriers et en réglant les honoraires de l’avocate.
Reste à comprendre leur motivation ou leur intérêt ?
La commune ne leur sera pas reconnaissante.
« Il y a des gens qui observent les règles de l’honneur comme on observe les étoiles, de très loin ». (Victor Hugo)
Annick Maurussane «


J’ai entendu souvent des citoyens du pays me dire qu’ils se méfiaient d’Internet…mais sans Internet, dans le pays on sait usurper les identités !  en attendant le Très Haut Débit !
En attendant, je n’arrive pas à mener une conversation téléphonique avec un téléphone portable, là-bas, loin loin, à Bourdoux, tellement la réception est mauvaise. Quant aux urgences médicales, nous prions saint Eusice. Il parait qu’il est efficace. Et j’ai payé une installation de ligne fixe qui n’a jamais fonctionné. France-Télécom n’a jamais été foutue de la faire fonctionner. Et m’a renvoyé « à l’installateur » ! je n’avais qu’à le payer pour qu’il revienne. Quel installateur ? on n’a su me le dire ! On ne se fout pas de la gueule du populo.
Avant le THD, svp, le téléphone, ce vieux téléphone de papa. Svp ! Je sais, ça fait moins chic que le THD par fibre optique déployé devant des ruines. Mais les taupes aiment bien, ça a ameubli la terre le long des petites routes.


(1) Voici :
« Madame le Maire rappelle à l’assemblée le contentieux qui opposait la commune à Monsieur Laurent QUEYROI concernant l’attribution d’un marché public voirie. Ce dernier a déposé une requête le 12/08/2015 auprès du tribunal administratif de Bordeaux. A l’audience du 29/05/2017, Monsieur Laurent QUEYROI n’était pas présent ni représenté. Le 19/06/2017, le jugement du tribunal administratif a été notifié à la commune et à Monsieur Laurent QUEYROI. Le 24/06/2017, Monsieur Laurent QUEYROI s’est présenté à la mairie. Ce dernier a expliqué qu’il n’était pas l’auteur de la requête déposée le 12/08/2015. Monsieur Laurent QUEYROI a remis en mairie une attestation sur l’honneur confirmant qu’il n’est pas l’auteur de la requête déposée au tribunal administratif le 12/08/2015 et qu’il a été victime d’une usurpation d’identité. Il a également remis à Madame le Maire, un échange de mails avec l’avocate qui a formulé cette requête, et qui confirme ses dires. Le conseil municipal prend note. »

jeudi 3 mai 2018

Puyssibot, c’est par là ! Conférence sur les troubadours et Jausbert de Puycibot le 10 août 2018 à la Grange de Montcigoux


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GAUSBERT DE POICIBOT (vers 1250)
. Fils du châtelain de Puycibot, près de Jumilhac (Dordogne), il aurait été, selon sa « vida », moine de l’abbaye cistercienne de Saint-Léonard d’où son surnom « Lo monge de Puicibot ». Il fut le protégé de Savaric de Mauléon, autre troubadour, qui joua aussi un rôle politique …

 

A 17 heures. A  Saint Pierre de Frugie
par
Jean-François Gareyte
Médiateur à l’Agence culturelle départementale

Au temps des troubadours

Puissibot est dans la commune de St-Priest-les-fougères

Sur Gausbert de Puycibot, lire

vendredi 30 mars 2018

Conférence sur les Troubadours et Jausbert de Puyssibot à la Grange de Montcigoux

Elle aura lieu le vendredi 10 août 2018 à 17 heures

Organisée par
Lu Pais Do Talis et de Lés Lévadès
 
Prononcée par
Jean-François Gareyte
à la Grange de Montcigoux

commune de Saint Pierre de Frugie, Dordogne

« Jean-François Gareyte est né à Paris le 24 octobre 1969. Il travaille actuellement comme médiateur culturel pour l’Agence Culturelle départementale de la Dordogne. Il est auteur compositeur et interprète des chansons du groupe de Hard Rock « Sonoloco ». Il est également écrivain auteur de deux ouvrages historiques « Gouffier de Lastours », et « L’aube des Troubadours » édités aux éditions « La Lauze » en 2002 et 2007 à Périgueux. Il vient de passer ces huit dernières années à faire des allers retours en Amérique du sud pour aller travailler dans les archives militaires, policières et diplomatiques Chiliennes à Santiago du Chili et Argentines à Buenos-Aires. Il est parti à la rencontre des communautés d’amérindiens Mapuches des deux côtés de la Cordillère des Andes, en Araucanie et en Patagonie pour écouter et récupérer les légendes qui sont, encore aujourd’hui, racontées par les « Machis » (sorcières), et les « Werken » (porte-paroles) du peuple Mapuche. Il a aussi longuement travaillé sur des documents d’archives de Périgueux, Bordeaux, Marseille, Paris, Londres et Montévidéo et consulté des archives privées jalousement protégées depuis cette époque. Cette biographie sur Antoine de Tounens est le fruit de son travail.  »

http://www.lalauze.fr/index.php/lecteur-auteurs/items/gareyte-jean-francois.html

Jean-François Gareyte - L'aube des troubadours - La Chanson d'Antioche du chevalier Béchaude. 


« Voici la plus ancienne chanson de geste française connue. Ayant précédé La Chanson de Roland de Turold, La Chanson dAntioche du chevalier Béchade a été écrite à l’orée du XIIe siècle, non pas en langue d’Oïl, mais en langue d’Oc. inédite à ce jour, elle nous raconte dans un style vif et rythmé, avec une précision historique et géographique inégalée, les aventures de Godefroi de Bouillon, Bohémond de Tarente, Robert de Flandre et Raimon de Toulouse comme de leurs valeureux et fiers ennemis Soliman de Nicée, Arquiles d’Antioche et Kerbogha de Mossoul. La Chanson d’Antioche du chevalier Béchade, écrite à l’ombre des châteaux de Hautefort, Lastours et Pompadour, mérite d’être considérée comme le monument de la littérature occitane. Elle apparaît comme le chaînon manquant de la littérature médiévale, alliant le style épique des chansons de geste de langue d’Oïl au style lyrique des chansons des troubadours de langue d’Oc. Et si le chevalier Béchade était le plus ancien troubadour connu ? Et si l’œuvre du chevalier Béchade, La Chanson d’Antioche, avait influencé les moines chroniqueurs et les artistes de l’Europe entière ? Et si la fabuleuse première croisade n’était, somme toute, qu’une affaire occitane ? Et si le célébrissime J.R.R. Tolkien, philologue émérite et grand spécialiste des chansons de geste médiévales, s’était fortement inspiré de La Chanson dAntioche du chevalier Béchade pour écrire un des épisodes-clés de son non moins fameux  » Seigneur des Anneaux  » ?  »

dimanche 4 février 2018

Jumilhac-le-Grand : le château de Bione est à vendre (French castle to sell in Jumilhac, Dordogne)

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Jumilhac château d'Oche 5
Jumilhac château d'Oche 6
Délibération n°2017/91 portant sur la vente du site du Château de Bione
Madame le Maire rappelle à l’assemblée les deux expertises immobilières du bien dénommé « site du Château de Bione » qui ont été réalisées en juin 2017.
Considérant que ledit bien immobilier n’est pas susceptible d’être affecté utilement à un service public communal ;
Le conseil municipal, après en avoir délibéré:
- décide de mettre en vente le site du Château de Bione par le biais d’agences immobilières et/ou notaires au prix de 280 000 € (deux cent quatre-vingt mille euros);
- autorise Madame le Maire à signer toutes les pièces relatives à la vente de ce bien "
Conseil Municipal du 16 novembre 2017
 
C'est la "Maison blanche" de Jumilhac. De style palladien. A ne pas confondre avec le château de Rastignac, toujours en Dordogne, château qui aurait servi de modèle à la résidence présidentielle des USA.
 
 
Le château de Jumilhac-le-Grand, lui, n'est pas à vendre.
 
 
Jumilhac château et église