vendredi 14 décembre 2018
Écologie pratique ou comment on tue la vie dans une rivière avec une "micro-centrale" hydraulique
A noter qu'il y a une passe à poisson, comme pour la centrale sur la Garonne à Toulouse ou encore au barrage d'Arzal sur la Vilaine. Mais il n'y a plus de poissons !
Au pied (ou presque) du château
J'aime bien ces usines dans la campagne. Et l'histoire des sciences et des techniques. J'ai d'ailleurs profité du Centre François Viète à Nantes.
Mais quand j'entends des écolos de médias venter les micro-centrales hydrauliques avec tous les éléments de langage à la mode, je coupe le poste. En amont, j'ai pu voir les conséquences de l'envasement. J'y ai fait du canot. C'est bien impossible maintenant. Vous ne verrez pas un seul pêcheur sur l'Isle. On fabrique des plaines alluviales. Et là, pas de doute, c'est l'homme la cause.
J'apprends que dans le cadre du projet européen sur la moule perlière on détruit des retenues pour moulins datant de plusieurs siècles (Ah ! à l'époque ça ne gênait pas les truites fario nécessaires dans le cycle de vie des moules. Qui m'expliquera ?) ...
Et tous ces petits étangs inutiles (y compris pour la pêche et les loisirs) qui ont été construits dans les années 50/60, qui ont accru la température de l'eau. Les conséquences se virent pour la pêche bien avant l'arrivée des pommiers (AOP ! ben couillon ! bien traités)
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