- maintenant pour obtenir une carte grise d'un véhicule il faut passer par l'Internet. A la préfecture, il n'y a plus de guichet. Je suis donc passé par Internet. Impossible. Et en plus des rubriques mal nommées. Ils ont dû faire appel à une société comme celles qui pompent les deniers publics pour des logiciels pourris (la Cour des Comptes depuis des années en fait des lignes...). Sociétés qui vous nomment "votre offre" ce que vous avez commandé ! J'ai dû me résoudre à aller à la préfecture. J'ai un vélo et j'habite dans la ville où se trouve la préfecture. Mais ce doit être le cas de tout le monde. Enfin c'est ce qu'on pense en haut lieu. Ce lieu où toute la province monte.
- J'ai donc fait la queue. Je n'étais pas le seul pour une histoire de carte grise. On m'a fait comprendre que sans doute je n'avais pas su, que je n'avais pas bien lu. On m'a demandé si j'avais mon dossier. Idiot, je ne l'avais pas.
- Je suis donc revenu chez moi.
- Et je suis reparti toujours à vélo à la préfecture.
- Là sur l'ordinateur préfectoral, après essai, finalement (là j'exagère ! ce n'était pas fini) on m'a dit que quand on achetait une voiture ayant l'ancienne immatriculation, il fallait suivre une procédure spéciale. Bien sûr aucun avertissement sur le site web 3.0 super design. Je ne devais pas être le seul car un texte imprimé me fut donné. Il indiquait la procédure à suivre.
- Je suis donc revenu chez moi. J'ai tenté. J'ai du envoyer la photocopie d'un tas de pièces. Normalement, il restait à l'Administration (avec un grand A) à valider ces pièces. Et d'un seul coup j'ai reçu une quinzaine de courriels à contenu identique. J'avais déchaîné l'intelligence artificielle ! Mon dossier était arrivé à je ne sais plus quelle étape. Puis plus rien. Quelques jours plus tard, encore un ou deux courriels identiques. L'intelligence artificielle avait toussé.
- Devant utiliser la voiture pour aller en Limousin (ben oui, je m'en sers quelques fois) je suis revenu à la Préfecture (ah oui, impossible de téléphoner. Il n'y a plus de service carte-grise.) en demandant quand je pouvais compter avoir une carte. Là on a été sympa (les pauvres au guichet n'y étaient pour rien !) et on m'a tiré le papier indiquant que j'avais bien fait les démarches. A montrer à la police. Il paraît que la Police était au courant. J'avais des doutes. Si j'avais été arrêté on m'aurait dit, vous payez sinon vous allez au tribunal. Et je ne veux pas encombrer les tribunaux ! Ma carte d'assurance provisoire n'était plus valable. Il me fallait tenter de la faire prolonger. A la préfecture, on m'a dit qu'il fallait que je demande une prolongation d'un an, que c'était plus sûr. Ouf, la MAIF n'est pas loin de la préfecture. J'ai obtenu mon papier vert.
- De retour du Limousin, j'ai consulté le site. Où en était mon affaire. Ben alors ! je n'arrivais plus à consulter l'historique de mon dossier. La fin de l'histoire ? Je revins à la préfecture. En toute écologie. A vélo sans assistance électrique. Je ne suis pas de ceux qui exploitent les terres rares d'Afrique ! Et là on m'expliqua que le site Oueb ministériel est en perpétuels travaux ! Je n'avais pas eu de chance lors de mes consultations, c'était en travaux. Mais on oublie le panneau "Attention travaux". On a retrouvé mon historique. Je pouvais même payer ma carte grise. J'ai payé et j'ai attendu à la maison l'arrivée de cette carte.
- Comme c'était en plein mois d'août, la carte est arrivée...à la poste et est repartie chez l'envoyeur. Mais sans que je le demande elle m'a été retournée. J'étais là. Et enfin j'ai eu ma carte toute neuve.
J'imagine cette histoire vraie à Bourdoux. Tout d'abord, à Bourdoux, France-Télécom n'a pas été foutue de m'installer le téléphone fixe. Il n'a jamais fonctionné. FT m'a dit : faites appel à une entreprise. Ce n'est pas nous qui installons. On ne sait pas qui vous l'a installé. Vous la payerez. J'ai finalement abandonné. Mais FT ne m'a jamais remboursé cette installation inutile !
J'ai acheté un téléphone portable. Mais quand j'arrive, j'ai un message "pas de réseau". J'arrive cependant à téléphoner. Mais la conversation est pénible. Souvent je dois l'interrompre. Alors j'utilise les sms qui consomment moins de bits. Allez consulter le Oueb dans une telle situation. Ah oui on va avoir le Très Haut Débit.
Je vois bien ce que j'aurais fait. Je serais allé dans un café équipé du Wifi ou à la BM de St-Yrieix par exemple. Et j'aurais fait des déplacements en bagnole à Limoges.
Je viens de recevoir les journaux de la ville de Nantes, de la communauté urbaine, de la région des pays de la Loire. Ah ! et l'on vous dit que la presse va mal ! Et je lis un article .... sur les forêts urbaines. J'ai déjà écrit sur ce blog un papier sur les truites qu'on trouve dans une des nombreuses rivières se jetant dans la Loire à Nantes
Je vous le dis habitants de St-Yrieix, de Jumilhac et autres lieux. Il vous faut aller vivre dans la grande ville. Vous y trouverez des forêts, des ruches sur le toit de votre supermarquette, vous serez enfin des écologistes, la planète vous remerciera et enfin vous ne serez plus des illettrés de l'Internet (car c'est ainsi que j'ai entendu qu'on vous nommait)
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